Espagne-Eglise: Un sacristain tué et un prêtre blessé à la machette!

Ce Marocain de 25 ans , vêtu de sa djellaba et armé d’une machette, est entré dans l’église de San Isidro d’Algésiras(Sud d’Espagne), attaqua le prêtre Antonio Rodriguez

C’est une attaque qui a eu lieu dans 2 églises d’Espagne, mercredi 25 janvier 2023 en la fête de la Conversion de Saint Paul. C’était un peu avant 20h00 lors de la prière pour l’unité des chrétiens ou prière œcuménique. Le tueur était-il habité par le démon de la division?

Deux églises en même temps?

 Ce Marocain de 25 ans , vêtu de sa djellaba et armé d’une machette, est entré dans l’église de San Isidro d’Algésiras(Sud d’Espagne), attaqua le prêtre Antonio Rodriguez qu’il a blessé grièvement au cou. Il s’est ensuite rendu à l’église Nuestra Señora de La Palma , à 200 mètres de là.

 Il a commencé à jeter au sol des crucifix et des bougies placés sur l’autel et s’est attaqué à un sacristain, c’est-à-dire , la personne qui s’occupe de l’entretien de l’église et de la préparation des objets utiles pour la célébration ou cérémonie religieuse.

Si cet homme d’Église, connu sous les noms de Diego Valencia a réussi à s’enfuir, l’assaillant lui a couru après et lui a infligé plusieurs blessures mortelles auxquelles il n’a pas survécu.

Meurtre prémédité contre les bouc-émissaires

Selon des médias espagnols, une heure auparavant, Yasine Kanjaa s’était déjà rendu sur place – non armé – et s’était disputé avec des paroissiens en leur disant qu’ils devaient suivre l’islam…Et il habitait tout près de ces deux églises.

La police espagnole qui l’a arrêté, affirme qu’il était en instance d’expulsion depuis le mois de juin en raison de sa situation irrégulière mais qu’il n’avait pas d’antécédents pénaux en matière de terrorisme en Espagne ou dans des pays alliés.

Le parquet a ouvert une enquête pour des « faits présumés de terrorisme » de nature islamiste. Elle est dirigée par l’Audience nationale, le tribunal en charge des affaires de terrorisme en Espagne. Le ministère de l’Intérieur espagnol n’a pas encore qualifié l’attaque de djihadiste. Les deux victimes seraient des bouc-émissaires de son expulsion?

Peu d’indignation

Certes le maire d’Algésiras a décrété un jour de deuil national, ce jeudi devant l’église où le sacristain est mort, mais les voix indignées n’ont pas été nombreuses à s’élever. Quelles seraient les réactions dans le monde entier si ces actes ignobles étaient réalisés dans une mosquée ou dans un Temple juif?C’est NORMAL, les chrétiens font preuve de non-violence parce qu’épris de tolérance!

Sources: https://www.ladepeche.fr

Méditation du dimanche: Quand l’habileté alimente l’amitié

Pour se faire des amis, l’habileté consiste à détecter les barrières à l’amitié : tempérament (timidité d’un enfant qui quitte les adultes pour se mettre à courir avec les autres enfants, incomparibilité), crainte de blesser ou d’être incompris (malentendus), intérêts égoïstes, abaissement de l’autre…

A partir des textes de ce 25° dimanche du temps ordinaire, des questions se posent : habileté et amitié vont-elles de pair pour un chrétien ? Faut-il être habile pour se faire des amis ? A quel prix les plus petits obtiennent-ils de bons amis ?

La sagesse biblique est explicite : « Un ami fidèle est un abri solide ; celui qui le trouve a trouvé un trésor ; rien ne remplace un ami fidèle et sa valeur est sans mesure » (Siracide 6,17). C’est pourquoi « Le Seigneur parlait à Moïse comme un homme parle à son ami » (Ex 33,11) Et en Jésus, « homme qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (deuxième lecture), Dieu s’est montré l’ami de tous les hommes.

Roi du ciel et de la terre, Jésus Maître reconnu ainsi par les siens, n’a pas voulu que ses disciples restent des serviteurs mais plutôt des amis : « Je ne vous appelle plus serviteurs…, mais je vous appelle mes amis… » (Jn 15,15)

Or, pour se faire des amis, l’habileté consiste à détecter les barrières à l’amitié : tempérament (timidité d’un enfant qui quitte les adultes pour se mettre à courir avec les autres enfants…), crainte de blesser ou d’être incompris(malentendus), intérêts égoïstes, abaissement de l’autre…

Comme nous le rappelle le livre des Proverbes, « L’ami aime en tout temps, et dans le malheur, il se montre un frère » (Pr 17,17). L’amitié inspirée par Jésus veut la perfection de l’être aimé pour qu’il soit davantage digne d’amour et de confiance.

Et si les gens font preuve d’habileté dans la gestion de la vie quotidienne, « sont plus habiles entre eux »,dit Jésus(Evangile), pourquoi n’en feraient-ils pas autant pour la vie éternelle du Royaume de Dieu ?

La Liturgie de ce dimanche nous permet ainsi d’équilibrer les motivations de nos choix au lieu de les lier seulement à nos avantages temporels.

Voilà pourquoi l’Eglise ne cesse de prier pour « tous les hommes, les chefs d’Etat et ceux qui exercent l’autorité » (deuxième lecture) pour qu’il y ait des mesures d’équité et de justice dans nos sociétés où les plus petits ne seraient pas écrasés par les plus riches, ni ne subiraient pas l’augmentation des prix et des souffrances, faute d’argent.

Parce qu’ils sont nombreux à avoir honte de mal faire à cause de la Parole de Dieu qu’ils ont entendue et de l’enseignement qu’ils ont reçu, rendons grâce à Dieu qui continue de soutenir son peuple afin qu’il vive pleinement dans la paix, la sécurité et l’unité retrouvées dans le Christ, surtout dans son don le plus parfait qu’est l’Eucharistie.

Bon dimanche et belle semaine.

P.B

France-Eglise: Marié et père, Stephen est ordonné prêtre!

Ancien prêtre anglican, Stephen Raine aura exercé son ministère dans l’Église d’Angleterre durant près de trois décennies, avant de la quitter et de rallier la France.

Ce dimanche 3 juillet 2022 à 15h30 en l’église de Montmoreau, une commune d’un peu plus de 2500 âmes, située dans le département de la Charente(France), un nouveau prêtre est entré étonnamment dans ses fonctions.

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Ce qui est étonnant, c’est que Stephen Raine déroge à un bon nombre de règles ecclésiastiques puisqu’il était marié depuis 1975 et père d’un enfant d’une trentaine d’années, alors que la religion catholique impose le célibat à ses représentants.

De l’anglican au catholique

Cet homme de 73 ans qui, en 1976, avait obtenu une ordination diaconale avant une ordination sacerdotale en 1987, est natif de Coventry(Grande-Bretagne). En 2014, Stephen Raine se met en retrait de sa religion. Ancien prêtre anglican, il aura donc exercé son ministère dans l’Église d’Angleterre durant près de trois décennies, avant de la quitter et de rallier la France.

Ordination sacerdotale de Stephen Raine

Père d’un fils trentenaire, et marié à Rosemary, il a reçu ce sacrement de l’Ordre en l’église de Montmoreau où le couple est définitivement installé depuis 2014. C’est l’évêque d’Angoulême (Charente), Hervé Gosselin qui, en accord avec Vatican et le Pape François, l’a ordonné pour son diocèse.

Un précédent de jalousie entre les Diacres

Même si les diacres permenents ne sont pas ordonnés en vue du sacerdoce, la question pourra se poser dans quelques années pour deux raisons: d’un côté, leur nombre est en hausse(plus de 2883, en France)tandis que celui des prêtres est en baisse; les diocèses pourraient être tentés d’en ordonner quelques-uns là où les vocations classiques sont devenues rares.

Sptephen prêtre et sa femme,Rosemary

De l’autre côté, l’accès à cet ordination presbytérale dissiperait le sentiment de frustration et même de jalousie pour ceux qui sont contre ces faveurs réservées aux diacres mariés et pères anglicans. Et pour les évêques, ce sera une question de cohérence et d’équité.

Par contre, pour les fidèles, la confusion restera au niveau du statut des prêtres mariés et non-mariés dans un même presbyterium ou un Doyenné ou territoire pastoral donné. Peut-être que le célibat des prêtres sera paradoxalement ainsi mis en valeur.

By P.Protogène BUTERA

Nigeria-Eglise: Deux nouveaux prêtres tués, dimanche !

Le père Christopher Odia, prêtre catholique en poste dans le diocèse d’Auchi, dans l’État d’Edo (sud-ouest du Nigeria) a été tué par des hommes armés ce dimanche 26 juin. Agé de 41 ans, il avait été ordonné prêtre en 2012.

Ce dimanche 26 juin 2022, l’Eglise catholique a subi de nouvelles massacres au Nigeria. Deux prêtres ont été froidement assassinés lors qu’ils s’apprêtaient à aller céléber la messe.

D’après Vatican News, le père Christopher Odia, prêtre catholique en poste dans le diocèse d’Auchi, dans l’État d’Edo (sud-ouest du Nigeria) a été tué par des hommes armés ce dimanche 26 juin. Agé de 41 ans, il avait été ordonné prêtre en 2012. Il était l’administrateur de l’église catholique Saint-Michel du village d’Ikabigbo, et le directeur du collège catholique Saint-Philipe, à Jattu.

Le père Odia a été enlevé alors qu’il sortait de son presbytère pour se rendre à la messe dominicale, et tué quelques heures après son enlèvement. Selon un média nigérian, un serviteur de la messe et un vigile local ont également été abattus lors de cet enlèvement.

La tragique nouvelle a été confirmée ce lundi 27 juin dans un communiqué du diocèse d’Auchi. «Le cœur lourd mais avec une soumission totale à la volonté de Dieu, nous annonçons le décès de notre prêtre, le révérend père Christopher Odia, qui a été tué par ses ravisseurs après avoir été enlevé ce matin, 26 juin 2022, vers 6h30 dans son presbytère», a exprimé le père Peter Egielewa, directeur des communications sociales du diocèse.

Un prêtre assassiné à Kaduna

L’assassinat du père Christopher Odia intervient au lendemain de celui d’un autre prêtre catholique, le père Vitus Borogo, dans l’État de Kaduna (centre du Nigeria). Ce dernier, âgé de 50 ans, a été exécuté samedi 25 juin à Prison Farm dans la ville de Kujana, dans la zone de gouvernement local de Chikun.

Le père Borogo était l’aumônier de la communauté catholique de l’école polytechnique de l’État de Kaduna, et le président de l’Association des prêtres diocésains catholiques nigérians (NCPDA), section de l’État de Kaduna. L’annonce de son décès a été confirmée par une déclaration du diocèse le 26 juin. En mai 2022, un autre prêtre, le père Joseph Bako, a été assassiné dans le même État, sous la garde de ses ravisseurs.

Jusques à quand ces attaques tragiques?

Dans ce pays majoritairement musulman, les chrétiens ne cessent d’être secoués par des attaques tragiques. Le 5 juin 2022, une quarantaine de fidèles ont perdu la vie lors de l’assaut contre l’église Saint-François-Xavier d’Owo, dans l’État d’Ondo, au sud-ouest du Nigeria.

A ce jour, note Agence Fides, 900 chrétiens ont été assassinés entre janvier et mars. Le pays d’Afrique de l’Ouest est aux prises avec une vague de violence perpétrée par des bandes armées, surtout Boko Haram, qui commettent souvent des meurtres et des enlèvements contre rançon, principalement dans des communautés rurales non protégées.

Il est également apparu que quelques jours avant l’attaque de l’église catholique de St Francis Xavier, des hommes armés avaient attaqué la Celestial Church of Christ, une paroisse d’Oshofa, dans l’État d’Ogun.
Par la suite, de nouvelles attaques se sont soldées par des morts et des enlèvements le 19 juin, dans l’église catholique de St. Moses, et dans l’église baptiste de Maranatha dans la zone de gouvernement local de Kajuru (LGA), toutes deux dans l’État de Kaduna.

Nul doute que le président Buhari et les services de sécurité du pays ont été dépassés par la situation. Les Nigerians vont-ils apprendre à sortir armés comme les Américains pour pouvoir se défendre contre les bandits et les criminels?

By P.Protogène BUTERA

Treizième dimanche: Quels messagers sommes-nous?

Nous aurons à avoir un visage déterminé mais rassurant comme le Christ, pour nous mettre au service les uns des autres, par amour. Nous éviterons de nous détruire les uns les autres

Tout ce mois de juin, avec le Pape, nous avons prié pour les familles chrétiennes du monde entier dont François souligne le chemin missionnaire qui est le leur : « Soyez des missionnaires sur les chemins du monde. Ne marchez pas seul ! Annoncez avec joie la beauté d’être une famille…N’ayez pas peur de ce que le Seigneur vous demande, ni d’être généreux avec lui »

D’où ces 3 questions : Comment relier ce que nous avions à faire et ce que Dieu nous demande de faire ? Pouvons-nous être comme Elysée, quitter nos bœufs, courir derrière Elie tout en préparant la suite du prophète ? Appelés, n’aurons pas une série de prétextes pour ne pas répondre généreusement et à temps ?

La Liturgie de ce dimanche nous donne quelques pistes de réponses : accepter de faire partie de ces messagers que le Seigneur envoie en avant de lui pour préparer sa venue. Mais face au refus de l’accueillir, le risque est de nous laisser dominer par la colère et la volonté de punir les récalcitrants !

A ce niveau, nous aurons à avoir un visage déterminé mais rassurant comme le Christ, pour nous mettre au service les uns des autres, par amour. Nous éviterons de nous détruire les uns les autres, dans la mesure où nous marcherons sous la conduite de l’Esprit Saint.

En cours de route, les obstacles peuvent être de l’ordre personnel ou liés à la mission elle-même. Nous reconnaissons par là, que suivre Jésus ne relève pas seulement de notre propre volonté mais essentiellement de celle de Dieu et selon la direction qu’il précise.

Sommes-nous des messagers enthousiasmés ou très exaltés ? Le Seigneur sait que cela peut ne pas durer longtemps si ce n’est le temps du feu de brindilles. Sommes-nous très attachés à nos proches et à nos familles ? C’est normal. Le Seigneur nous donne la liberté de ne pas agir à contre-cœur ni contre Lui.

Que sa parole lue ou entendue et l’ Eucharistie que nous célébrons, nous permettent de rayonner dans la splendeur de sa vérité sans commettre l’erreur de marcher loin de Lui d’autant que c’est à lui que nous nous adressons comme le Psalmiste : « Devant ta face débordement de joie ! A ta droite, éternité de délices ! » Qu’y a-t-il à chercher derrière?

Revoir l’intention du Pape pour les familles

Pour ce mois de juin, les intentions de prières du Saint-Père étaint ainsi formulées:

Pour les familles: prions pour les familles chrétiennes du monde entier,afin qu’elles puissent vivre la gratuité de l’amour et la sainteté dans leur vie quotidienne »

Bonne fin du mois!

Al l’Ascension, Jésus est monté au ciel ou aux cieux?

S’il disparait de nos yeux, ce n’est pas pour que nous commencions à faire du bruit ou du tapage comme font les élèves quand leur maitre ou maitresse s’absente de la classe..

Si , dans certains pays,l’Ascension est fêtée le 7ième dimanche de Pâques, c’est à juste titre que, dans d’autres pays où ce jour est férié, elle est célébrée JEUDI de la sixième semaine de Pâques, quarante jours après la résurrection de Jésus ou dix jours avant la célébration de la Pentecôte.

Or, ressuscité, Jésus a réaffirmé à ses disciples, pendant plusieurs apparitions, qu’il est « le chemin, la vérité et la vie ». Comment pouvait-il montrer autrement l’aboutissement du chemin si, après « la descente aux enfers » et la résurrection, il n’était pas monté au ciel  ou aux cieux? L’Ascension est vraiment la réponse à une autre attente qui est la nôtre : où sera la chair ressuscitée, car nous croyons à résurrection de la chair ?

Jésus ressuscité est monté au ciel, auprès du Père où Il nous attend. C’est ce que nous lisons dans la deuxième lecture de ce jour: « Il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu » . Là, il a inauguré un chemin nouveau que l’on gravit par 3 niveaux : le ciel des anges (qui nous gardent), le ciel des archanges (réalisent le dernier coaching) et le ciel des Saints (entourent Dieu-Trinité). Voilà pourquoi le Credo de l’Eglise proclame que Jésus « est monté aux cieux. »

En attendant d’y aller à notre tour, un devoir nous incombe : baptisés en son nom et choisis comme ses disciples, nous devons voir si ce que nous avons retenu de son enseignement et de ses instructions nous a revêtus d’assez de force pour être ses témoins ?

Et s’il disparait de nos yeux, ce n’est pas pour que nous commencions à faire du bruit ou du tapage comme font les élèves quand leur maitre ou maitresse s’absente de la classe, non plus pour courir dans tous les sens comme si nous n’avions pas de choses qui nous tiennent à cœur. Aussi Jésus nous dit : « Attention ! Je vous enverrai l’Esprit Saint qui vous fera souvenir de toute chose… » pour que règne douceur, concentration, intelligence, ordre.

Avec les jeunes qui vont Le recevoir en communiant pour la première fois, il est bon de faire nôtre ce message aux Hébreux : « Avançons-nous vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience…continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance… »

Et si, à la fin, Jésus les emmène au-dehors, ce n’est pas pour qu’ils s’en aillent pour de bon, mais qu’ils prennent conscience qu’il est salutaire de retourner chez eux dans la joie et de revenir sans cesse dans le Temple pour bénir Dieu du moment où ils sont devenus des « Théophile », amis de Dieu ! Oui ! Devenez amis de Jésus ! Vous pourrez revenir lui rendre visite, lui parler et répondre ainsi à l’invitation du Psalmiste : « Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie »

Je vous souhaite une très bonne fête, prélude de la Pentecôte.

Quatrième dimanche de Pâques: Vocation pour l’Eglise et notre société

Comme cette journée de prière pour les vocations coïncide avec la fête de la Victoire contre la Guerre de 1945(en France), nous comprenons combien être militaire est une vocation presqu’au même titre qu’être chrétien

La résurrection (à Pâques) a été la victoire de Jésus contre l’aiguillon de la mort. Cette résurrection a revêtu d’autorité les disciples dont la parole est d’encourager le reste de la population pour que chacun prenne place dans l’assemblée des croyants.

Face à la jalousie et à l’agitation de certains qui peuvent pousser les autres à déserter ou abandonner le troupeau, l’Eglise puise la force dans « la prière pour les vocations » afin que chaque baptisé n’oublie pas ce à quoi il a été appelé : vivre dans la paix et la joie du Ressuscité, en témoignant de la force et de l’unité que confère Jésus.

Comme cette journée de prière pour les vocations coïncide avec la fête de la Victoire contre la Guerre de 1945(en France), nous comprenons combien être militaire est une vocation presqu’au même titre qu’être chrétien, quoi que à des degrés divers et avec des moyens différents.

Là où l’un utilise les armes de la foi, l’autre recourt aux armes de la dissuasion…Mais pour tous les deux, à la sortie de la grande épreuve, les yeux sont ouverts à l’importance de l’unité et aux sources de la vie qu’il faut entretenir: tous, gardiens de la paix(nationale) ou de l’espérance (de tous les peuples croyants en Dieu qui essuiera toutes larme de leurs yeux)

C’est un point commun que le Pape François a souligné dans son message pour cette journée en disant que « Toute vocation dans l’Eglise, et plus largement dans la société,contribue à un objectif commun : faire résonner parmi les hommes et les femmes cette harmonie des dons nombreux et divers que seul l’Esprit Saint peut susciter »

Qu’il soit loué le Dieu de Jésus Christ qui fait de nous des artisans de paix en entretenant en nous l’esprit d’écoute et en convertissant les cœurs de ceux qui sont malmenés par l’esprit belliqueux qui les fourvoie dans les voies sans issue.

Avec Marie, Reine de la Paix, nous pensons à toutes les nations qui ont tant soif de paix à cause des conflits ou des divisions qui accroissent souffrances et misères de plusieurs peuples. C’est pour cela que pendant ce mois de mai dédié à Marie, nous pourrons nous adresser à Notre Dame de Marioupol, qui intercédera pour la fin des guerres dans plusieurs villes et cités du monde,à l’exemple de Marioupol d’Ukraine.

Oui, par les grâces reçues dans l’Eucharistie, nous serons capables de répondre à l’appel du Psalmiste : « Acclamez le Seigneur terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse ; oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour. »

Très bon dimanche du Bon Pasteur et des Vocations

P.B

Troisième dimanche de Pâques: Le Dieu de nos pères, toujours bon à suivre?

En ce troisième dimanche de Pâques, nous comprenons pourquoi Jésus multiplie les apparitions : ressuscité, les disciples ne parviennent pas à le reconnaitre…

Troisième dimanche, troisième apparition et troisième question choc de Jésus ; éléments qui nous permettent de comprendre qu’il ne suffit pas d’être seulement tous ensemble pour réussir, si Jésus n’est pas là.

En ce troisième dimanche de Pâques, nous comprenons pourquoi Jésus multiplie les apparitions : ressuscité, les disciples ne parviennent pas à le reconnaitre. Par contre, c’est grâce à la multitude de poissons que Pierre le reconnait comme le Seigneur.

La tentation est grande de nous satisfaire des statistiques (grand nombre de baptêmes ou de mariage=le filet est plein de poissons parce que jeté au bon endroit !) ; dans le cas contraire, la tentation est de nous sentir découragés compte tenu des fruits attendus : s’il y a beaucoup de jeunes parents non-pratiquants alors qu’ils sont éduqués par les parents très pratiquants, que deviendront ces enfants baptisés par les non-pratiquants ? Heureusement que Jésus a promis d’être avec nous jusqu’à la fin des temps !

Lui-même, en leur partageant le pain, il redonne à ses disciples le signe qui leur permettra de proclamer encore partout son nom, tellement qu’ils pourront l’affirmer avec autant de confiance : « Nous sommes les témoins de tout cela avec l’Esprit Saint donné à ceux qui lui obéissent… »(première lecture)

Esprit Saint qui renouvelle vieux et jeunes pour exalter le Seigneur et repartir avec force dans la joie, en se sentant dignes de ne pas taire le Nom de Jésus. Oui, comme ces êtres vivants et anciens dans le concert des anges, et qui entourent l’Agneau Immolé, nous pouvons glorifier Dieu car chacun sera capable de dire comme le Psalmiste : « Je t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé »

Pour que sa présence (de Jésus) continue de nourrir toutes ses brebis, il veut se rassurer que notre amour soit enraciné en Lui ou si l’enseignement reçu de nos parents nous a conduits à l’aimer vraiment. C’est le sens de cette triple question de Jésus : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu, vraiment » ?

Alors qu’au début, il s’adresse aux disciples en ces termes simples : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger » ? à notre tour, nous pouvons nous poser cette question : que faire pour que les enfants de la génération actuelle participent activement à l’œuvre de Jésus dans le monde qui est le nôtre ?

En même temps, pensons aux jeunes dont l’envie est de faire ce qu’ils veulent de sorte que les parents s’en trouvent désarmés quand ils voient que ces jeunes n’ont pas envie de suivre Jésus faute de ne pas avoir la foi.

Ainsi, en ce mois de mai, nous prions avec le Pape François, pour la foi des jeunes : « Prions pour que les jeunes, appelés à une vie en plénitude, découvre en Marie l’écoute, la profondeur du discernement, le courage de la foi et le dévouement au service »

Plus encore, en cette fête du Travail, que Saint Joseph intercède pour nous afin que l’œuvre de chacun contribue au bonheur et au bien-être du genre humain. Pour ce faire, puisse l’Eglise continuer d’entretenir tous les dons qui sont à l’origine du suprême bonheur pour que le peuple des rachetés s’épanouisse dans celui qui a été établi Prince et Sauveur : à lui, gloire , honneur et louange éternellement.

Très bon dimanche!

P.B

DIMANCHE DE LA PASSION DU SEIGNEUR: NOS RAMEAUX EN MAIN

Dit de la Passion du Seigneur, ce dimanche nous introduit à la compréhension de 3 réalités de nos vies que nous avons de la peine à garder ensemble unies ou liées : la table, la croix et le tombeau ouvert…à la joie.

Nous commençons la célébration de ce dimanche par la bénédiction de nos rameaux en main, signe de notre dispersion mais aussi de l’entretien que nous faisons de celui que nous recevons dans nos mains pour qu’il porte du fruit en nous.

Dit de la Passion du Seigneur, ce dimanche nous introduit à la compréhension de 3 réalités de nos vies que nous avons de la peine à garder ensemble unies ou liées : la table, la croix et le tombeau ouvert. Pour comprendre cela, chacun peut se demander : Qu’est-ce que j’aime ? Réponse : Manger ou donner à manger ; accueillir les amis ; en un mot : la convivialité ! Résultat ? Les gens diront : c’était chouette ce que tu nous as préparé… ! Avec ça, la vie est belle…

La deuxième question est celle-ci : qu’est-ce que je déteste ? La souffrance, les épreuves…C’est insupportable. Pourtant, cette pandémie qui a arrêté la convivialité, a été supportable avec le temps parce que c’est tout le monde qui était concerné.

La troisième question s’articule ainsi : Qu’est-ce qui m’inquiète ? La mort,sans doute ! Voyez combien les chiffres font monter la pression ou l’adhésion à la cause. Le nombre de morts ou de cercueils révèle l’horreur dont il faut déterminer le responsable à punir. Les uns s’unissent contre les autres…

La conséquence évangélique de ces 3 réalités est annoncée dans les 3 reniements de l’apôtre Pierre :

  1. « Non, je ne le connais » : n’est-il pas reconnu par la fraction du pain ? N’a-t-il pas dit de faites ceci en mémoire de moi ? Quelle mémoire de quelqu’un que l’on n’a pas connu ? (Réflexion des athées.)
  2. « Je ne le suis pas » : galiléen ou chrétien, je ne le suis pas. Je suis non pratiquant ou je ne suis pas pratiquant.
  3. « Je ne sais pas » : Qu’est-ce que les veulent dire quand ils parlent de Dieu ? Je ne sais pas…Je suis agnostique. Lacune que veut combler la question de la foule : « Si tu es le Christ, dis-le-nous »

C’est pour parfaire cette compréhension que la semaine Sainte se termine par le TRIDUUM PASCAL : Jeudi Saint, Vendredi Saint, Samedi Saint et Dimanche. Pendant ce temps(de la Semaine Sainte), nous apprenons à maîtriser le langage des disciples que le Seigneur nous donne (1ière lecture) : imaginez les gens à table qui ne s’écoutent pas, se donnent des piques ou se critiquent ! Ne risquent-ils pas de renverser la table et de jeter par terre tous les meilleurs plats ?

Pendant ce temps, la croix sera un service réussi pour l’homme en souffrance car comme le Seigneur l’a dit par Isaie, « Mon serviteur réussira, il s’élèvera, il sera exalté » (Is 52,13). Ton épreuve peut donc être un miracle pour un plus grand comme Hérode qui, en voyant Jésus, « espérait lui voir faire un miracle » (Evangile). Nous aussi nous voulons des miracles plutôt que la croix.

Pendant ce temps, nous saurons où chercher Jésus ressuscité et les mesures à prendre pour le trouver. Comme Marie-Madeleine et les deux apôtres, nous voilà partis, à ciel ouvert. Ce sera joyeuses Pâques pour nous, dès aujourd’hui.

Belles démarches vers Pâques.

P.Protogène BUTERA

Troisième dimanche de Carême: Qu’apprenons-nous des événements violents?

Est-ce que la souffrance nous rapproche de Dieu ou nous éloigne de Lui ?Ne voulons-nous pas l’écarter de notre vie?

Les lectures de ce 3°dimanche de Carême, nous permettent de nous poser ces questions : comment trouver Dieu et que fait-on quand on l’a rencontré ? Qu’apprenons-nous des événements violents qui s‘abattent sur les autres quand bien-même ils seraient de bons priants ou pratiquants ? Est-ce que la souffrance nous rapproche de Dieu ou nous éloigne de Lui ?Ne voulons-nous pas l’écarter de notre vie?

La Parole de Dieu est une opportunité pour nous afin de trouver des réponses. Oui, dans la Parole de Dieu, nous y trouvons des exemples, des avertissements et des moments de consolation. Comme nous le lisons dans la deuxième lecture, « ces événements devaient nous servir d’exemples pour nous empêcher de désirer ce qui est mal »

Moïse est l’exemple de tout et chacun qui cherche Dieu, parfois par des chemins de détour. Et ce Dieu se révèle tel qu’Il est : le Seigneur qui accompagne son peuple dont Il entend les cris et voit la misère. Il n’est pas indifférent. L’ayant rencontré, Moïse accepte la mission de Dieu qui l’envoie en lui révélant ses desseins de voir les gens faire mémoire de lui comme le Dieu des vivants.

Or ce Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob s’est manifesté pleinement dans le Christ. Pour les gens du temps de Jésus, Dieu aurait dû agir envers Pilate (qui a massacré des Galiléens) comme Il l’a fait envers Pharaon ; Il devrait même arrêter tous les désastres et accidents (chute de la tour de Siloé), autrement, Il est coupable ou impassible.

Les baptisés qui ont bâti leur vie sur le Christ, vrai rocher, reconnaissent que le Seigneur est « la source de toute bonté et de toute miséricorde »(prière d’ouverture). Ce qui nous demandé comme à ses auditeurs, c’est la conversion des pensées et des actions, car Il attend de chacun un fruit à l’avenir comme sur ce figuier qu’il ne serait pas bon de laisser épuiser le sol mais auquel il accorde une année de plus.

Le Carême ce n’est pas seulement quarante jours , mais c’est aussi une année de plus qui nous est accordée par le Seigneur. Que ce temps de Carême nous apprenne à suivre l’exemple de sa bonté, à compter le temps qu’il faudra pour que chacun puisse dire et le redire comme le Psalmiste :  « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour »

Ainsi purifiés intérieurement vers sa Pâques.

By P.Protogène BUTERA

DEUXIEME DIMANCHE DE CAREME: QUELLE EST LA GLOIRE DE JESUS?

Pour ce deuxième dimanche de Carême, la Liturgie de la Parole de Dieu nous présente les personnages auxquels nous pouvons nous identifier ou que nous pouvons imiter pour le bien de notre âme et de notre salut promis par Dieu dans le Christ Jésus.

Il est possible de cheminer comme Abram jusqu’à avoir foi dans le Seigneur et de continuer à veiller sur cette même foi qui connaîtra le temps d’un sommeil (après votre communion…) au risque d’être cachée par les ténèbres ou d’être dévorée par les rapaces, puisqu’elle est notre offrande préparée pour le Seigneur.

Oui, dans le Seigneur, les ténèbres s’effacent face au salut abondamment irrigué comme ce fut le cas pour l’alliance que le Seigneur conclut avec Abram ; son étendue est signifiée symboliquement du « Torrent d’Egypte jusqu’à l’Euphrate » ,c’est-à-dire du cours d’eau où l’on jette des choses malsaines(esclavage)mais qui devient sec pendant l’été(=inconsistance), et Fleuve qui coule du Jardin d’Eden (=abondance, persévérance).

Dans le Seigneur, on passe de l’inconsistance à la persévérance. Ce passage se voit aussi avec les trois disciples de Jésus qui, « accablés de sommeil », ne voient « la gloire de Jésus » que quand ils ont été éveillés. Mais quelle est cette gloire de Jésus ? Rappelons que le mot « gloire » est à la fois la traduction du grec « doxa », respect, honneur(doxologie), et de l’hébreu, « kabod », ornement, parure, richesse, rayonnement. Nous comprenons que la groire de Dieu est son rayonnement qui inspire respect et honneur..

De même que « la chevelure est la gloire de la femme » (1Cor11,15), que « la force est la gloire des jeunes gens » (Prov20,29), que « les pères sont la gloire des enfants » (Prov17,8), de même la gloire de Jésus c’est l’amour de Dieu à son égard.  Ainsi, quand la voix s’est fait entendre, « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le », il n’y avait plus que Jésus seul et les disciples gardèrent le silence.

Pendant le Carême, nous apprenons ou expérimentons le bienfait d’être avec Jésus. Et au lieu de regarder le ciel, nous sommes invités à « regarder bien » ceux qui se conduisent en amis de la Croix du Christ de manière à s’exclamer comme Pierre, « Maitre, il est bon que nous soyons ici »

Parce que vous avez expérimenté ce rayonnement de la prière sur Jésus dont le visage devint autre, et son propre rayonnement sur les disciples, l’Eglise et la Communauté toute entière s’adresse à vous ainsi : « mes frères et sœurs bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien aimés » (deuxième lecture). Telle est la gloire de Jésus. Ensemble avec Lui vers Jérusalem, en se préparant à sa passion et sa glorification sur la Croix.

By P.Protogène BUTERA

Message de Mgr d’Ornellas pour le Carême: Comment faire dans un monde en feu?

Le Carême est un temps privilégié pour sortir de l’inquiétude et de la peur.
Cela n’est possible que si nous recevons de Dieu la paix. Choisissons d’être du côté de la paix.

En faisant le tour de la situation du monde et de l’Eglise, Mgr Pierre d’Ornellas a voulu adresser un message d’encouragement et de paix aux chrétiens mais surtout aux fidèles de son diocèse de Rennes en Ille-et-Vilaine.

Regard attentif à l’angoisse de la pendémie de Covid-19, au rapport sur les abus sexuels dans l’Eglise, à la guerre en Ukraine, aux élections présidentielles en France, il a eu les mots justes:

Tout cela me fait penser à une exclamation de sainte Thérèse d’Avila :
« Le monde est en feu, ce n’est pas le moment de traiter avec Dieu d’affaires
de peu d’importance ! » Quelles sont donc les affaires dont nous devons traiter
avec Dieu dans la prière et par notre vie ? Diffuser la paix de Dieu, vivre de la
charité du Christ, discerner le plus juste, vivre avec douceur et humilité !
Le Carême est propice pour cela…

Pour un renouveau et sortir de l’inquiétude

Tant de tâches qui nous incombent, tant d’actions à mener et dont le résultat sera un renouveau dans le Christ ressuscité. L’Archeveque de Rennes a été clair: « Le Carême est le temps particulier où Dieu fait miséricorde. Souvenons-nous
qu’Il s’est révélé comme le « miséricordieux », plein de tendresse (cf. Exode 34,6-7)…nous savons que le pardon est là. Allons le recevoir avec joie dans le
sacrement de Réconciliation. »

« Avec le pardon, retrouvons l’élan de vie, de confiance et d’amour qui est au fond de nous et qui ne demande qu’à nous emporter. Détournons-nous du superficiel qui attriste et tournons-nous vers l’essentiel qui réjouit. Il n’est plus temps de se perdre dans de vains discours orgueilleux. »

Le Carême, affirme-t-il, est un temps de grâce pour écouter ces appels du Seigneur Jésus. Comment y répondre concrètement, là où chacun de nous est engagé ? «Cherchez, vous trouverez », dit Jésus (Matthieu 7,8). Voilà le Carême : c’est le temps où Dieu donne sa grâce pour que nous trouvions les meilleures manières de répondre à ses appels, car nous aurons cherché en toute sincérité et humilité.

A la source de notre espérance

Le Carême est un temps privilégié pour sortir de l’inquiétude et de la peur.
Cela n’est possible que si nous recevons de Dieu la paix. Choisissons d’être du côté de la paix. Offrons-la en nos familles, autour de nous, chez nos amis, dans notre commune ou notre quartier, au sein de notre environnement professionnel, dans notre communauté chrétienne.

N’entrons pas dans les passions qui dressent les uns contre les autres. Ne nous laissons pas obnubiler par les conflits qui attristent et font peur. Sachons trouver les mots et les gestes qui réconcilient et apaisent.

Ce qui nous aidera davantage, c’est d’aller à la source de notre espérance. Raison pour laquelle Mgr d’Ornellas formule ce souhait:

« Soyez heureux de vivre ce Carême en vous tournant vers le Christ. Il vous aime. Il est proche de vous. Il habite vos familles, vos communautés. Choisissez-Le comme boussole et ami. Priez-Le. Méditez son Évangile. Du Jeudi Saint à Pâques, nous célébrerons notre bien-aimé Sauveur, mort et ressuscité pour quenous recevions sa paix et pour que nous nous aimions les uns les autres. »

Vous voulez aller plus loin avec lui?

Avec le Christ, vivons ce temps,les yeux tournés vers le Père et vers les frères dans la foi et l’espérance.

By P.Protogène BUTERA

Rwanda-Eglise: Diocèse de BYUMBA a son nouvel évêque,Mgr Papias MUSENGAMANA

Il a terminé ses études de théologie à l’Université catholique d’Afrique centrale – Institut catholique de Yaoundé au Cameroun (1991-1996) où il a obtenu une licence en théologie biblique. Il a été ordonné prêtre le 18 mai 1997.

Selon Agence Fides du 28 février, le Saint-Père François a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du diocèse de Byumba (Rwanda) présentée par Son Excellence Mgr Servilien Nzakamwita pour des raisons de limite d’âge.
En même temps, le Saint-Père a nommé Évêque du même diocèse le Révérend Papias Musengamana, du clergé de Kabgayi, jusqu’à présent recteur du Grand Séminaire Saint Charles Borromée de Nyakibanda.

Twitter CEPR

Qui est ce nouvel évêque?


Son Excellence Mgr Papias Musengamana est né le 21 août 1967 à Byimana, dans le diocèse de Kabgayi. Après avoir fréquenté l’école primaire de Mwendo (1974-1982), il entre au Petit Séminaire Saint Léon de Kabgayi (1982-1988). Il a fréquenté le Séminaire Propédeutique de Rutongo (1988-1989) et le Grand Séminaire de Philosophie de Kabgayi (1989-1991).

Il a terminé ses études de théologie à l’Université catholique d’Afrique centrale – Institut catholique de Yaoundé au Cameroun (1991-1996) où il a obtenu une licence en théologie biblique. Il a été ordonné prêtre le 18 mai 1997.

Depuis son ordination sacerdotale, il a exercé les ministères suivants : Secrétaire de l’Évêque (1997-1999) ; doctorat en théologie biblique à l’Albert-Ludwigs-Universität Freiburg en Allemagne (1999-2005) ; Vicaire paroissial à Kamonyi (2005-2006) ; économe diocésain (2006-2013) ; vicaire général de Kabgayi (2013-2017) et depuis 2018 jusqu’à présent, il est recteur du Grand Séminaire Saint Charles Borromée à Nyakibanda.

Rédaction

Méditation du dimanche: Pour ne pas regretter vos éloges

Qu’il soit loué Dieu qui a mis sur nos routes des gens de bien dont le jugement du cœur est un trésor pour le monde

Ce huitième dimanche du temps ordinaire clôt le mois de février et nous prépare également à entrer dans le temps du Carême(2 mars!) en nous donnant des outils pour évaluer nos actions et mesurer nos éloges à l’égard de ceux que nous aimons ou que nous jugeons.

Peut-être que nous avons pu déterminer les déchets du langage à recycler ou à rejeter grâce à de meilleurs filtres… Peut-être que ce temps qui vient nous permettra de mettre en place des mesures efficaces afin de cesser le bavardage inutile.

Pour y arriver, il est important de suivre son maître, son modèle qui aide à être ferme et s’assurer que l’on est dans une bonne voie, que l’on ne marche pas à l’aveuglette.

Chrétiens, nous avons un seul maître, Jésus Christ notre Seigneur par qui Dieu nous donne la victoire sur les ténèbres qui engloutissent nos vies dans la mort (jugements hâtifs portés sur les uns et sur les autres) ou font pourrir les fruits, faute de soleil.

Ressuscité, il est la lumière de nos pas, et sa parole nous forme à vaincre la peur pour être nous-mêmes la lumière du monde. Il l’a dit clairement de quelle manière: « Le disciple, n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître » (Evangile)

Or, Lui, il n’est pas venu pour juger le monde, mais le sauver. Qu’il nous aide à ne pas regarder les petites erreurs de l’autre en faisant fi des nôtres plus grosses encore. De l’autre côté, qu’il soit loué Dieu qui a mis sur nos routes des gens de bien dont le jugement du cœur est un trésor pour le monde, même plus tard après la mort suivant les sentiments(sympathie ou animosité)ou le mémoire que nous avons gardés d’eux.

Heureuses et heureux êtes-vous si vous tenez bon sur cette voie, et que dans votre bouche une parole de vie ouvre largement une place au pain de la vie de sorte que votre intérieur déborde de force dans votre faculté de juger et de participer activement à l’œuvre du Seigneur.

Ainsi nous continuerons de porter du bon fruit pour la gloire de notre Dieu, et malgré la peine, chacun saura pourquoi il est bon d’annoncer dès le matin son amour et de ne pas regretter les éloges intelligemment formulés.

Je vous souhaite un très bon dimanche.

P.Protogène BUTERA

Méditation du dimanche: Miséricordieux comme Dieu?

Prions pour ceux qui font l’éloge du sang quand ils revendiquent le nombre d’ennemis tués dans la guerre orchestrée au nom du bien ou ceux qui cherchent toujours la confrontation plutôt que le compromis et la paix

Pour l’impératif d’être miséricordieux comme l’est notre Dieu, la Liturgie de ce septième dimanche du Temps ordinaire nous annonce la manière pratique d’exercer cet impératif dans notre vie quotidienne et chrétienne.

Quotidienne, car pour être miséricordieux, il suffira de ne faire à personne ce que nous n’aimons pas pour nous : « Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux ». C’est un désir universel du Bien.

En cela, David (première lecture) a été un exemple. Il a fait preuve de bonté, d’innocence et de magnanimité à l’égard de Saül qui s’était transformé en ennemi mais que lui continuait de considérer comme « celui qui a reçu l’onction du Seigneur » ou le « messie du Seigneur »

En ne mettant pas la main sur Saül, David se montre « homme de bien » et confirme même le sens de son nom : « Bien-aimé ». Aimé, il cherche du bien à celui qui le poursuivait. Ce faisant, son message est clair : « devenu roi, je ne veux pas être tué par mon ennemi ». Ainsi, ce dicton ne pourra etre appliqué sur lui: « Qui a tué par l’épé, périra par l’épé »

Prions pour ceux qui font l’éloge du sang quand ils revendiquent le nombre d’ennemis tués dans la guerre orchestrée au nom du bien ou ceux qui cherchent toujours la confrontation au lieu de passer sur l’autre versant de la montagne, se mettre à une bonne distance et appeler à un compromis pour la paix.

C’est à ce niveau (de recherche de compromis)que la vie chrétienne marque les points dans la pratique de la miséricorde (ce que fait la Communauté Sant Egidio,par exemple) car la vie chrétienne reconnait la force de la grâce divine qui soutient la fragilité humaine héritée d’Adam et la puissance du don de la vie que nous avons dans le Christ Jésus(deuxième lecture)

En Lui et par Lui, nous sommes capables de faire du bien à ceux qui nous haïssent, de souhaiter du bien à ceux qui nous maudissent et de prier pour nos calomniateurs.

Puissent les biens spirituels que nous recevons et partageons, nous aider à progresser dans la recherche inlassable du bien pour le salut de tous et l’unité parfaite de notre chère Eglise qui en a tant besoin compte tenu du nombre d’adversaires ou d’ennemis déclarés en son sein.

Dieu soit loué pour tant de femmes et d’hommes qui se laissent illuminer par sa lumière à tel point qu’ils parviennent à témoigner de sa tendresse, Lui qui est « bon pour les ingrats et les méchants ». Vous le faites tous les jours quand vous vous dites: « Pardon, chéri.e! Pardon, mon amour! » Pardonnés, c’est l’allégresse et action de grâce en tout.

P.Protogène BUTERA

Dimanche: Quel est le bonheur des pauvres?

Les malheureux se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, et les pauvres feront du Saint d’Israel, le sujet de leur allégresse

La méditation des textes de ce dimanche suscite en nous cette question à laquelle il est bon de répondre: Quel est le bonheur des pauvres? Peut-être que vous avez une bonne réponse!

Mais en écoutant ou en lisant l’Evangile que la Liturgie a prévu, il est tentant de considérer Jésus comme opposé aux riches ou cynique par rapport aux pauvres. Son message est pourtant tout autre : le bonheur est là où nous regardons le moins. Nous nous focalisons sur les choses que nous possédons et nous sommes inquiets de les perdre.

Nous pensons que ceux qui n’en ont pas autant sont pauvres et malheureux. Pour éviter d’être comme eux, nous nous préoccupons d’en avoir davantage, engranger plus de bénéfices, et parfois sur leur dos.

Par contre, le bonheur de ces pauvres est leur solidarité entre eux ; le malheur des riches réside dans la perte de confiance des pauvres dès que leur conscience est réveillée.

En saint Luc, Jésus n’a fait qu’accomplir la prophétie d’Isaie : « Les malheureux se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, et les pauvres feront du Saint d’Israel, le sujet de leur allégresse » (Is29,19). Jésus est venu changer le regard des riches et des pauvres car c’est à tous que la parole de Dieu c’est adressé : « C’est vous qui êtes des fils des prophètes et de l’Alliance que Dieu a conclue avec vos pères quand il disait à Abraham : ‘en ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre » (Ac 3,25)

Et comme les fils imitent quelques fois leur père, Jésus n’a pas omis d’envoyer les prophètes : « Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères…voici que moi j’envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes ; vous tuerez et crucifierez les uns, vous en flagellerez les autres. » (Mt 23,32.34) Mais que fait un prophète pour qu’il soit ainsi traité ? « Celui qui prophétise, dit saint Paul, parle pour les hommes : il est constructif, il réconforte, il encourage » (1 Cor14,3)

Pour Jésus, tous sont heureux, ces gens dont la vie a poussé ses racines vers la source qui leur permet de produire des fruits. C’est pourquoi ses yeux ne sont pas levés vers le ciel mais sur ses disciples.

Eux qui ont cru dans sa mort et dans sa résurrection auront la mission d’aider leurs frères à mettre leur espoir dans le Seigneur dont la bonté et la tendresse n‘ont pas de limites.

Heureux êtes-vous les pauvres parce que disciples du Christ. Vous serez nombreux à   le redire avec raison : « Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, et dont le Seigneur est la confiance »

Louange à Dieu pour ce dimanche et toute la semaine qui vient.

Père Protogène BUTERA

VOILA POURQUOI NOUS CROYONS!

Il est salutaire de s’imprégner de la Parole de Dieu afin de se conformer aux Ecritures mais surtout accueillir Jésus chez soi, dans notre milieu (familial ou professionnel) avec cette attitude humble de Pierre qui tombe aux genoux du Maître pour lui parler.

Les textes de ce cinquième dimanche du Temps ordinaire nous rappellent le fondement de notre espérance s’inscrivant dans la pleine Alliance du salut promis par Dieu et dans les saintes Ecritures qui nous éclairent.

Catholiques, quand nous chantons le Sanctus qui relie la Table de la Parole et la Table de l’Eucharistie, nous exprimons de quelle manière le Nouveau et l’Ancien Testament sont liés en une Alliance éternelle annoncée par la même voix qui sanctifie le Nom de Dieu en reconnaissant la puissance de la mission reçue et acceptée comme la marche triomphale du Dieu vainqueur.

Les conséquences de l’absence de ce lien sont soulignées par Luther(fondateur du Protestantisme) quand il parle de la messe : « On dit de nombreuses messes, et pourtant la communion entre chrétiens qui devrait y être prêchée, exercée et pratiquée à l’exemple du Christ disparait totalement ;cela va si loin que nous ne savons plus du tout à quoi sert ce sacrement, ni comment on doit en user, et que par nos nombreuses messes nous en arrivons même souvent à détruire la communauté en faisant tout de travers »(De la cène, XII). Cela donne raison aux croyants non-pratiquants.

Or, cette communion ou ce lien renforcé, est une mission qui devient la bonne nouvelle chaque fois qu’il y a une personne qui répond soit, comme Isaie, « Me voici, envoie-moi »(première lecture), soit comme Paul, « Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce venant en moi, n’a pas été stérile » (deuxième lecture)

Pour que cette mission soit durable dans le temps et s’étende suffisamment, il est salutaire de s’imprégner de la Parole de Dieu afin de se conformer aux Ecritures mais surtout accueillir Jésus chez soi, dans notre milieu (familial ou professionnel) avec cette attitude humble de Pierre qui tombe aux genoux du Maître pour lui parler(Evangile).

De par sa présence même, les foules apprennent à l’écouter, Pierre lui met aussi la barque à la disposition et les jeteurs des filets deviennent ses disciples. Rendons grâce à Dieu qui transforme notre faiblesse en puissance et rend utile ce qui ne l’était pas.

Oui, « voilà ce que nous croyons. » Croyants, nous recevons cette Eucharistie qui soutient notre fragilité et nous donne la joie de porter du fruit en devenant des messagers de ce Dieu dont la tendresse est immense. Non, ce n’est pas pour rien que nous sommes devenus croyants ! Que la grâce de Dieu chasse en nous la crainte et l’effroi.

Heureux ceux qui mettent à contribution leur foi pour que leurs peines de chaque jour ne soient cause ni de malheurs ni de leur perte mais plutôt source de louange pour Dieu qui donne vie et invite à avancer au large.

Je vous souhaite un très bon dimanche et une belle semaine, prêts pour l’embarquement avec Jésus.

P.Protogène BUTERA

COMMENT ILS VEULENT DECOUVRIR LE RWANDA……

Par la diversité des paysages, verdoyants et vallonnés, par la grandeur et l’accueil des églises, la foi des chrétiens, et tout particulièrement le sanctuaire de KIBEHO…ils sauront si c’est vraiment un pays aux mille collines!

C’est par un pèlerinage spirituel et touristique. Ah, comment ça? Ils vous l’expliquent: Voulez-vous découvrir ce magnifique pays de l’Afrique de l’Est ??
Alors venez en pèlerinage – voyage avec le Diocèse de Rennes …

Vous serez séduits par la joie de vivre de tous les habitants, par la diversité des paysages, verdoyants et vallonnés, par la grandeur et l’accueil des églises, la foi des chrétiens, et tout particulièrement le sanctuaire de KIBEHO, lieu d’apparitions mariales…Pèlerinage aux Mille Collines

Tout se prépare pour l’été 2022: du 9-19 juillet. L’esprit dans l’air, le prix dans le temps. Ca ne tardera pas. Chaussez-vous pour les montagnes, BIPEL arrange les ailes! Vous êtes prêts? C’est parti…Grace à Notre Dame de Kibeho.

Rédaction

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