Troisième dimanche, troisième apparition et troisième question choc de Jésus ; éléments qui nous permettent de comprendre qu’il ne suffit pas d’être seulement tous ensemble pour réussir, si Jésus n’est pas là.
En ce troisième dimanche de Pâques, nous comprenons pourquoi Jésus multiplie les apparitions : ressuscité, les disciples ne parviennent pas à le reconnaitre. Par contre, c’est grâce à la multitude de poissons que Pierre le reconnait comme le Seigneur.
La tentation est grande de nous satisfaire des statistiques (grand nombre de baptêmes ou de mariage=le filet est plein de poissons parce que jeté au bon endroit !) ; dans le cas contraire, la tentation est de nous sentir découragés compte tenu des fruits attendus : s’il y a beaucoup de jeunes parents non-pratiquants alors qu’ils sont éduqués par les parents très pratiquants, que deviendront ces enfants baptisés par les non-pratiquants ? Heureusement que Jésus a promis d’être avec nous jusqu’à la fin des temps !
Lui-même, en leur partageant le pain, il redonne à ses disciples le signe qui leur permettra de proclamer encore partout son nom, tellement qu’ils pourront l’affirmer avec autant de confiance : « Nous sommes les témoins de tout cela avec l’Esprit Saint donné à ceux qui lui obéissent… »(première lecture)
Esprit Saint qui renouvelle vieux et jeunes pour exalter le Seigneur et repartir avec force dans la joie, en se sentant dignes de ne pas taire le Nom de Jésus. Oui, comme ces êtres vivants et anciens dans le concert des anges, et qui entourent l’Agneau Immolé, nous pouvons glorifier Dieu car chacun sera capable de dire comme le Psalmiste : « Je t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé »
Pour que sa présence (de Jésus) continue de nourrir toutes ses brebis, il veut se rassurer que notre amour soit enraciné en Lui ou si l’enseignement reçu de nos parents nous a conduits à l’aimer vraiment. C’est le sens de cette triple question de Jésus : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu, vraiment » ?
Alors qu’au début, il s’adresse aux disciples en ces termes simples : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger » ? à notre tour, nous pouvons nous poser cette question : que faire pour que les enfants de la génération actuelle participent activement à l’œuvre de Jésus dans le monde qui est le nôtre ?
En même temps, pensons aux jeunes dont l’envie est de faire ce qu’ils veulent de sorte que les parents s’en trouvent désarmés quand ils voient que ces jeunes n’ont pas envie de suivre Jésus faute de ne pas avoir la foi.
Ainsi, en ce mois de mai, nous prions avec le Pape François, pour la foi des jeunes : « Prions pour que les jeunes, appelés à une vie en plénitude, découvre en Marie l’écoute, la profondeur du discernement, le courage de la foi et le dévouement au service »
Plus encore, en cette fête du Travail, que Saint Joseph intercède pour nous afin que l’œuvre de chacun contribue au bonheur et au bien-être du genre humain. Pour ce faire, puisse l’Eglise continuer d’entretenir tous les dons qui sont à l’origine du suprême bonheur pour que le peuple des rachetés s’épanouisse dans celui qui a été établi Prince et Sauveur : à lui, gloire , honneur et louange éternellement.
Très bon dimanche!
P.B