Que « les Musulmans ont le droit de tuer des Français! »

Peu après un attentat au couteau à Nice où trois personnes ont été tuées jeudi 29 octobre, dont au moins une égorgée, l’ex-Premier ministre de Malaisie, Mahathir Mohamad, a déclaré que les musulmans avaient « le droit de tuer des millions de Français« 

Celui qui fut Premier ministre de Malaisie, pays à majorité musulmane jusqu’à la chute de son gouvernement en février, a posté sur son compte Twitter ces propos incendiaires. Se référant à la décapitation, le 16 octobre, d’un enseignant français qui avait montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves, dans le cadre de son enseignement, Mahathir Mohamad a déclaré qu’il n’approuvait pas l’attentat mais que « la liberté d’expression n’incluait pas les insultes à l’égard d’autrui ».

Un passé qui ne passe pas

Alors que les manifestations anti-France continuent dans la plupart des pays musulmans, le vieux dirigeant malaisien n’a pas oublié les méfaits du passé:  « Au cours de leur histoire, les Français ont tué des millions de gens. Beaucoup étaient musulmans. Les musulmans ont le droit d’être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres du passé. »

Comme s’il voulait prévenir l’étendue d’une telle colère, l’ex-Premier ministre, âgé de 95 ans, auteur dans le passé de déclarations controversées sur les Juifs et les homosexuels, a affirmé ceci: « Quelle que soit la religion mise en cause, les gens qui sont en colère tuent.« 

Manifestants au Bangladesh

La preuve? « Puisqu’on accuse tous les musulmans et la religion des musulmans pour ce qu’une personne en colère a fait, les musulmans ont le droit de punir les Français« , a-t-il poursuivi. « Le boycott ne peut pas compenser les méfaits commis par les Français toutes ces années ». 

Le président Macron qualifié de « très primitif »

 Après la décapitation de l’enseignant français, Samuel Paty, par un jeune de 18 ans Russe tchétchène, Emmanuel Macron a promis que la France ne renoncerait pas aux caricatures, au nom de la liberté d’expression.

Mahathir Mohamad, qui a occupé à deux reprises le fauteuil de Premier ministre pendant une durée cumulée de 24 ans, a jugé que le président français Emmanuel Macron était « très primitif »

La leçon de cet ancien Premier ministre est sans équivoques: « Les Français(politiciens) devraient enseigner à leurs citoyens le respect des sentiments d’autrui. « Cette leçon est-elle tenable?

Raisons de non-religion

Le sage malaisien a détecté la cause de ce manque de respect: les Européens auraient perdu leur identité chrétienne jusqu’à brandir des raisons de dénigrer ceux qui s’en tiennent à la leur. C’est ce qu’il explique dans ce tweet suivant:

Pourtant, l’article 1 de la Constitution française du 4 octobre 1958 stipule que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale…Elle respecte toutes les croyances »

Faudra-t-il en déduire que la caricature est ,en France, une autre forme de croyance digne de respect au même niveau que l’Islam ou autre religion? Peut-être que cela apaiserait les esprits.

Sources: europe1.fr

By Protogène BUTERA

France: Pourquoi l’Eglise catholique est si violemment attaquée?

Jeudi 29 octobre a été une date affreusement meurtrière pour l’Eglise catholique de France. Trois personnes décapitées dont une complètement égorgée! Un retour à la barbarie inqualifiable contre ces gens levés tôt le matin pour dire leurs prières dans cette église de Nice.La France sous le choc d’un nouvel attentat

Les victimes sont connues

Il s’agit d’abord d’un sacristain(service d’accueil, de veille et d’ouverture),Vincent LOQUES(55 ans), père de 2 enfants et qui venait juste d’ouvrir les portes de la Basilique. Il y a ensuite madame Nadine DEVILLERS(60 ans), femme mariée et mères d’enfants déjà adultes; passionnée du théâtre, elle fréquentait régulièrement cette église et a été égorgée devant le bénitier, quand elle commençait ses prières.

Il y a enfin Simone Barreto SILVA(44 ans), mère-célibataire de 3 enfants, une Brésilienne résidant en France. Ancienne danseuse de samba, elle a été poursuivie au bar où elle avait tenté de se cacher.

Un assassin d’origine tunisienne

L’attaquant de la Basilique Notre Dame de l’Assomption de Nice s’appelle Brahim Aouissaoui, un Tunisien de 21 ans qui est arrivé en Europe en septembre par Lampedusa, et dont l’Italie avait refusé la demande d’asile.

Brahim Aouissaoui,photo Facebook

De Sfax sur la côte Est de Tunisie, ses parents et ses 9 frères et sœurs pleurent un jeune qui réparait les motos et vendait de l’essence au marché noir pour financer son voyage en Europe où il comptait « travailler dignement comme tout le monde, s’acheter une voiture et une maison comme tout le monde »

A sa maman, Gamra qui s’inquiétait que son fils se perde en Italie dont il ne connaissait pas la langue car, selon ses frères, « il ne sait lire et écrire qu’en arabe », il a donné ce dernier message: « Maman, prie pour moi »

Arrivé à Nice la veille de son attentat, Brahim est resté 30 minutes dans la Basilique en lisant son Coran et en faisant semblant de prier avant de foncer sur ses victimes. Quelles étaient ses motivations? Qu’est-ce qui l’a poussé à cet acte ignoble?

Des terroristes aux couteaux

Les services de sécurité font actuellement face à des terroristes aux couteaux. Ils n’ont plus besoin des armes à feu qui coûtent cher .Ainsi, le même jour, un Afghan armé d’un couteau de 30 cm a été interpellé à Lyon tandis qu’un autre homme, lui aussi armé de couteau, a été abattu à Avignon.

Même si la France passe à la vigilance maximale d’urgence-attentat, il convient de se demander si l’Eglise est attaquée parce qu’elle est le symbole de la liberté ou parce qu’elle est le maillon faible de toutes les institutions de France où les gens peuvent être abattus comme les agneaux ou les brebis? Pour ces terroristes, est-ce que l’Eglise catholique égale la France?

A qui profitent ces attentats?

Les jeunes à l’avenir brisé sont tentés de faire parler d’eux en ajoutant au crime le seul cri « d’Allah Akbar ». Ainsi, ils créent un événement dont s’emparent facilement les médias friands « d’islamomachie ». Quant aux politiques, ils affirmeront avoir eu raison de fermer les lieux de culte pendant le confinement pour question de sécurité!

Par contre, certains chrétiens hésiteront d’entrer ou de revenir dans les églises par peur d’y être égorgés! Ils savent bien que l’attaque contre l’église ne mobilisera pas les foules pour longtemps. Un petit bruit de quelques jours, et tout sera fini. Que les Anges gardiens nous protègent.

Sources: cnews.fr

By P.Protogène BUTERA

Les amis de Rennes pour le Rwanda

C’était l’été de 2019. De Rennes(Ouest de France), nous nous sommes rendus au pays des Mille Collines. Des souvenirs gardés du Rwanda? Ces quelques photos vous le disent!

Nous pouvons même danser ensemble au rythme rwandais. C’est le cas dans cette chanson: LES AMIS sur Soundcloud

Ou directement ici:

Les Amis/ Composée par P.Protogène BUTERA

Ce n’est pas fini. Les nouvelles sont à venir.

P.B

Un évêque polonais décède après avoir contracté la Covid-19

Evêque auxiliaire émérite de Gniezno, Mgr Bogdan WOJTUS(83 ans)est décédé le 20 octobre 2020 dans un hôpital de Poznan où il était hospitalisé depuis quatre jours. Ses funérailles ont eu lieu ce samedi 24 octobre.

S’il est le premier évêque à mourir de Covid-19, douze autres ont été testés positifs, ces derniers jours d’octobre. Parmi eux, il y a Mgr Stanislaw GADECKI, président de la Conférence(CEP)

A lire: le premier évêque polonais mort de Covid

Sources: Vaticannews.va

By P.Protogène BUTERA

Décolonisations (1/3) – L’apprentissage

Les colonisateurs ont cru civiliser les indigènes. Les colonisés ont supporté tout le poids et le fouet. Mais le temps de la résistance n’a pas tardé. Il perdure encore sous des formes diverses pour trouver la juste formule de dire non à l’exploitation et à la spoliation masquée de partenariat. D’où l’importance de regarder cette série de décolonisations : https://www.arte.tv/fr/videos/086124-001-A/decolonisations-1-3/ Et après? Les peuples concernés sont-ils vraiment conscients?

Belle lecture.

Rédaction

FRANCE: Plainte en justice contre le port obligatoire de masque

Le port du masque tend à se généraliser en France. Une mesure qui, si elle est plutôt bien accueillie, est également critiquée. C’est le cas à Montpellier, où un habitant de la préfecture de l’Hérault intente une action en justice contre cette obligation, qui est selon lui, une contrainte financière beaucoup trop lourde.

Les masques ont un coût pour les familles

Ce père de cinq enfants s’est confié à  France Bleu Hérault: « Il faudrait avoir au moins deux masques par personne, c’est-à-dire 14 masques, tous les jours en ville. C’est une vraie difficulté. On n’a pas les moyens d’acheter des masques. »

Contrainte financière sans compensation

Pour l’avocat du plaignant, Me David Guyon, qui a été approché par d’autres Héraultais souhaitant intenter le même type d’action auprès de la justice, la situation est effectivement épineuse pour les familles aux revenus modérés. Il s’explique:

« La mesure est disproportionnée par rapport à l’objectif de santé publique. Elle met en difficulté les gens qui sont financièrement fragiles, puisqu’il n’y a aucune mesure financière compensatrice. […] Ce qu’on demande, c’est de ramener un peu de proportionnalité . »

Selon ce même avocat, la décision d’imposer le port du masque dans le centre-ville de Montpellier pourrait en réalité provoquer l’effet inverse à celui escompté:

« Un masque n’est efficace que quelques heures, vous êtes obligé d’en changer assez régulièrement. Si vous ne le faites pas, vous vous auto-contaminez, vous avez ce risque d’auto contamination et finalement le remède est pire que le mal. Cette question financière est importante et doit être posée devant les décideurs publics, qui prennent des obligations sans prévoir de compensations financières pour les plus défavorisés. »

« Une question de sécurité collective »

Du côté des autorités, l’argument financier n’est absolument pas recevable, d’autant plus que les collectivités locales se sont organisées afin de fournir des masques aux plus démunis.

Sources:Masque imposé ou mesure sans proportionnelle

Eh bien! Que se passe-t-il dans d’autres régions où les familles doivent se débrouiller pour acheter les masques, sans aucune aide? Pire encore quand on a de la peine à trouver de quoi se nourrir! Les priorités des gouvernements et celles des familles ne sont pas les mêmes. Ô ! Siècle des technocrates.

By Protogène BUTERA

Masque imposé au risque de désocialisation!

Le député du Lot Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains a été clair ce jeudi 20 août : « Je ne me résous pas à vivre dans une société dans laquelle matin, midi et soir, partout, nos relations sociales soient coupées par le port du masque »(sur France Inter ). Et il continue: « Je pense que le masque dans l’entreprise est nécessaire, c’est une bonne chose. Dans les lieux clos, ajoute t-il , je comprends la nécessité » mais « j’ai encore un doute » sur l’efficacité du port du masque dans la rue pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Pourquoi?« Je dis simplement et sereinement : attention à ce que ces règles-là ne soient pas incohérentes et donc au final peut-être pas acceptées par les Français », avertit l’élu. « Sur la question du port du masque, on ne peut pas passer de rien à tout sans qu’il y ait une explication claire qui soit faite. »

Inquiétude grandissante

Le masque deviendra une habitude à l’école

Que son inquiétude soit grandissante, cela n’est pas étonnant: « Je pense que chacun peut mesurer que cette vie, dans laquelle on se méfie les uns des autres en permanence, n’est pas une vie durable », continue Aurélien Pradié. « Je m’inquiète des conséquences sociales. Il y a un point d’équilibre à trouver entre les mesures sanitaires et les mesures de vie sociale, c’est aussi ça une décision politique. » Que se passera-t-il pour la rentrée scolaire?

SOURCES à regarder: Masque et rentrée scolaire

By Protogène BUTERA

Salvador: Assassinat du prêtre Ricardo Cortéz

Le père Ricardo Cortéz, 43 ans, curé de San Francisco Chinamequita et Recteur du Grand séminaire Saint-Oscar-Arnulfo-Romero a été assassiné par balles ce vendredi 7 août. Le diocèse de Zacatecoluca condamne ce crime «inexplicable».

Nous condamnons et rejetons ce vil assassinat»«un crime exécrable et inexplicable» : c’est avec ces mots que le diocèse de Zacatecoluca au Salvador exprime sa douleur pour la mort du père Ricardo Antonio Cortéz, recteur du séminaire Saint-Oscar-Arnulfo-Romero et curé du village de San Francisco Chinamequita.

Au fil des faits

Le religieux aurait été assassiné ce vendredi alors qu’il circulait à bord de son véhicule dans le canton de Ramón Grifal, à 80 km au sud-est de San Salvador. Le corps sans vie du prêtre a été retrouvé sur le bord de la route El Litoral reliant San Salvador à différentes communes du département de La Paz (centre) et de la zone côtière orientale.. La police et le parquet ont commencé leur enquête pour éclaircir ce crime qui a choqué l’Église catholique du Salvador.

Selon la note parvenue à Fides, les autorités de sécurité publique salvadorienne n’ont pas fourni de détails quant à l’enquête en cours pour faire la lumière sur les faits et identifier les responsables.

Our Lady of the Poor Cathedral Zacatecoluca

Le diocèse de Zacatecoluca rappelle la mémoire de la victime, «un homme bon, affable, dévoué à son troupeau et très dévoué à la formation et à l’enseignement des séminaristes et des fidèles qu’il servait». «C’est pourquoi, ce crime exécrable contre sa personne nous paraît inexplicable» déclare le communiqué. Le diocèse exprime également sa gratitude aux médecins légistes et au parquet général pour l’intérêt qu’ils ont porté à l’élucidation de la mort criminelle du recteur du séminaire de Romero grâce à une enquête approfondie.

Un dernier salut est rendu ce samedi au père Cortéz lors d’une messe funéraire en la cathédrale de Zacatecoluca en présence du clergé du diocèse et d’autres diocèses du pays.

Témoignage d’un de ses amis

Le père Raphael Sanchez, prêtre du diocèse de Zacatecoluca, vivant en Italie depuis quatre ans, a partagé plusieurs années de vie pastorale avec le père Ricardo. Il se souvient de lui comme d’ «un prêtre très intelligent, très humain, capable de communion et de fraternité avec les autres prêtres. Lorsqu’il travaillait dans la pastorale, il se donnait à fond pour travailler avec passion. Nous avons travaillé ensemble dans la paroisse où il est venu m’aider pendant que j’étais curé, le week-end, car il passait le reste des jours à enseigner au séminaire. Il était formateur au séminaire et nous avons travaillé ensemble de 2012 à 2016 dans le domaine pastoral.

Le père Ricardo était un homme de grandes qualités humaines et spirituelles. Tous les laïcs que nous avons rencontrés et dont nous avons parlé disent qu’il était un excellent directeur spirituel. Ses étudiants parlent de lui comme d’un grand professeur. Il a obtenu son diplôme de philosophie à Rome entre 2006 et 2008 et est retourné à Salvador dans le diocèse, où il a consacré sa vie au séminaire. Il avait beaucoup d’expérience : 16 ans de sacerdoce et 10 ans de séminaire. Cela laisse un vide dans nos cœurs. C’était un ami, un homme et un grand prêtre.»

L’Église du Salvador encore meurtrie

Le Salvador est considéré comme l’un des pays les plus violents du monde, dans lequel sont enregistrés les taux les plus élevés d’homicides.

Père Cecilio Pérez Cruz,assassiné en mai 2019

Concernant ces quarante dernières années, depuis l’assassinat de Mgr Romero, le père Raphael Sanchez souligne «qu’au cours des trois dernières années, de jeunes prêtres ont été tués sans raison. La délinquance a pris leur vie : en 2018 le père Walter, en 2019 le père Cecilio, et maintenant le père Ricardo.

Cela ne devrait pas arriver : tuer de si bons hommes, des hommes de foi qui travaillent pour le peuple, qui ont de l’amour pour la communauté, qui apportent leur contribution à différents niveaux. Elle nous frappe, mais en tant qu’Église, nous continuerons à prier et à demander la justice du Seigneur et de nos lois civiles afin qu’elle soit claire.

Cependant, nous continuerons à donner le message que l’Église se bat pour la vie et non pour la mort. Je souhaite le repos éternel à Don Ricardo « Père Ricardito » comme nous l’avons appelé : qu’il nous aide à nouveau du ciel à guider notre vie chrétienne.»

Sources: Vaticannews.va

By Protogène BUTERA

Brésil: Troisième évêque mort de Covid-19

Mgr Henrique Soares da Costa, évêque de Palmares, dans l’État brésilien de Pernambuco, est décédé hier à l’âge de 57 ans. Il était hospitalisé depuis le 4 juillet au service de soins intensifs de l’hôpital « Memorial San José » de Recife. Sa santé s’était détériorée ces derniers jours et il avait été intubé le 16 juillet après avoir été diagnostiqué avec le Covid-19. Depuis le début de la semaine, le diocèse de Palmares s’était réuni en prière par le biais des réseaux sociaux et d’internet.

Né en 1963 à Panado, dans l’État d’Alagoas, diplômé en philosophie de l’Université fédérale d’Alagoas (Ufal) puis en théologie dogmatique de l’Université pontificale grégorienne de Rome, Mgr da Costa a été ordonné prêtre en 1992 et il a été nommé évêque auxiliaire d’Aracaju par Benoît XVI en 2009. Il est devenu évêque de Palmares, sur nomination du Pape François en 2014.

Un évêque journaliste

Mgr Da Costa sur Facebook.

Très impliqué dans les médias, il a été chroniqueur dans divers journaux catholiques locaux et animateur d’une émission de radio. Au sein de l’épiscopat brésilien, il a été président de la Commission pastorale pour l’éducation et la culture dans sa région ecclésiastique.

Mgr da Costa est le troisième évêque brésilien à mourir de la Covid-19, après Mgr Aldo Pagotto, archevêque émérite de Paraiba, décédé le 14 avril et Mgr Ercílio Simon, archevêque émérite du Passo Fundo, est décédé le 1er juin. Mais il s’agit du premier cas mortel impliquant un évêque en activité en Brésil, et surtout relativement jeune et ne semblant pas faire partie d’une catégorie de la population à risque. Le diocèse de Palmares fait part de son «immense tristesse» et fait savoir que ses obsèques auront lieu en l’absence de fidèles (sauf le clergé et quelques proches), afin de limiter le risque de contagion.

Un pays commandé par Corona

Deuxième pays le plus touché au monde par la pandémie de coronavirus après les Etats-Unis,le Brésil compte plus de 2 millions de malades et plus de 78000 morts. C’est pratiquement Corona qui commande le sort des Brésiliens.

Sources: Vaticannews.va

Sud-KIVU: Les médecins meurent de Covid-19 avant les patients

Faute d’équipement médical, les médecins sont les premières victimes du Covid-19 dans l’ex-Zaïre. D’après le Dr Cikomola Fabrice, président de l’ordre des médecins du Sud-Kivu, presque 43% du personnel soignant dans le Sud-Kivu est affecté par le Coronavirus,

Ainsi, samedi 20 juin, le médecin a plaidé pour une amélioration des conditions de travail afin de protéger le personnel soignant qui se trouve en première ligne dans le combat contre le Coronavirus. 

Les soignants avec moins de protection

D’après lui, il y a deux semaines, « cinq médecins ont été enterrés », même s’il ne peut pas confirmer si c’est à cause du Coronavirus car « les résultats de test traînaient. »Ça c’est un autre problème de gestion de cette maladie

Il souhaite qu’il y ait protection de personnel médical. Cela demande un approvisionnement complet en équipements de protection qu’on n’a pas dans les institutions sanitaires presque partout dans le pays: des gants, des masques et tout le kit de protection ».

Le médecin a même plaidé pour la formation et l’encouragement du personnel: « La troisième chose qu’on revendique, c’est une prime d’encouragement. Il y a beaucoup du travail avec une exposition du personnel on devrait avoir au moins une prime parce que le personnel qui se retrouve sur terrain en premier ligne, plus de 80% n’ont pas de salaire de l’Etat ».

Ces revendications seront-elles entendues à temps?

Sources: radiokapi.net:Sud-KIVU, les médecins sont les premières victimes du Covid-19

By P.Protogène BUTERA

BURUNDI: Mort inopinée du président Pierre Nkurunziza ?

Triste nouvelle: le Gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse le décès inopiné de Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’Hôpital du Cinquantenaire de Karusi suite à un arrêt cardiaque ce lundi 8 juin 2020.

Ce communiqué revient sur les circonstances de sa mort : « Alors qu’il avait passé l’après-midi du samedi 6 juin 2020 à assister à un match de volley-ball Ngozi, c’est pendant la nuit du 6 juin 2020 allant vers le dimanche 7 juin que son Excellence Pierre Nkurunziza a senti un malaise et s’est vite rendu à l’hôpital de Karuzi pour se faire soigner ». Selon ce communiqué, le chef de l’Etat a été reçu en hospitalisation pour état de malaise. Le dimanche, son état de santé s’est amélioré et il s’est entretenu avec les personnes qui étaient à côté de lui.

A la grande surprise, poursuit ce communiqué du gouvernement, dans l’avant-midi de lundi 8 juin 2020, son état de santé a brusquement changé avec un arrêt cardiaque.

D’après ce communiqué, les médecins ont fait tout leur possible : « Une réanimation immédiate a été entreprise par une équipe multidisciplinaire de médecins pendant plusieurs heures avec une assistance cardio-respiratoire. Malgré une prise en charge intense continue et adaptée l’équipe médicale n’a pas pu récupérer le patient ».

«Le gouvernement de la République du Burundi présente ses condoléances les plus émues au peuple burundais en général et à sa famille très éprouvée en particulier.

« Le pays vient de perdre un digne fils du pays, un président de la République, un Guide suprême du patriotisme national. Que Dieu Tout Puissant ait son âme », souligne ce communiqué.

D’après ce même communiqué, comme il a été un exemple pour tous les Burundais,  de quelqu’un qui aime et respecte Dieu, le gouvernement de la République du Burundi, demande au peuple burundais de rester calme et serein et d’accompagner son Excellence, le président de la République avec beaucoup de prières.

Le gouvernement burundais annonce qu’un deuil national est ouvert pour sept jours à partir d’aujourd’hui. Durant cette période les drapeaux seront mis en berne.

Les livres de condoléances sont ouverts au Palais présidentiel «Ntare Rushatsi» pour les Burundais ainsi que les représentants des missions diplomatiques et consulaires accréditées au Burundi.

Pour les Burundais et autres personnes vivant à l’étranger, les livres de condoléances sont ouverts dans les missions diplomatiques et consulaires du Burundi.

Né en 1964 à Ngozi,Pierre Nkurunziza vient de mourir à 56 ans,quelques semaines après l’élection de son successeur,Evariste Ndayishimye.

Un président emporté par le COVID-19?

De son vivant,Nkurunziza s’est montré un président chrétien convaincu. S’il s’avérait qu’il aurait été emporté par le COVID-19, ce qui signifie un manque de vigilance et de prudence, son successeur continuerait la même politique de la Bible(pouvoir divin) qui exclut le pouvoir de la science?

Que Dieu aide les Burundais dans ces moments pleins d’incertitude.

Par Protogène BUTERA

Coronavirus-Eglise: Un deuxième évêque africain mort du Covid-19!

Après Mgr Gérard Mulumba de la République Démocratique Congo, le Covid-19 vient de faire sa deuxième victime parmi les prélats africains. L’illustre disparu est Mgr Silas Silvius Njiru, évêque émérite du diocèse de Meru au Kenya, qui est décédé le 28 avril dernier à l’âge de 91 ans, à l’hôpital de Rivoli dans le Piémont, en Italie où il vivait.

Né à Meru en 1928 et ordonné prêtre en 1955, Mgr Njiru a été nommé en 1976 à la tête du diocèse de cette même ville, qu’il a dirigé jusqu’en 2004. Il est devenu le deuxième évêque africain à succomber au Covid-19 et le troisième à contracter le virus. Le 15 avril 2020, Mgr Gérard Mulumba, évêque émérite de Mweka, en République démocratique du Congo, est décédé à l’âge de 82 ans, victime également du nouveau coronavirus.A lire: le premier évêque africain mort de Covid-19

Mgr Silas Njiru a été nommé par le Pape Paul VI évêque auxiliaire de Meru en octobre 1975 et ordonné en janvier 1976.Il a été confirmé évêque de Méru en décembre 1976, poste qu’il occupa pendant 28 ans jusqu’à sa retraite en 2004.

Morts du Covid-19 ou de vieillesse?

Vu l’âge avancé de ces deux victimes(81 et 91 ans), on peut se demander si ces deux évêques sont morts du Covid-19 ou de la vieillesse? Le fait en est que l’autre évêque moins âgé, le cardinal Philippe Ouédraogo(né en 1945), archevêque de Ouagadougou au Burkina Faso et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) en a été guéri et a quitté la clinique où il avait été hospitalisé après avoir été testé positif au virus.

Cardinal Philippe Ouedraogo,archevêque de Ouagadougou(Burkina Faso)

Peut-être serait-il juste de ne pas lier tous les décès de nos anciens (évêques ou pas)au Covid-19 parce qu’ils sont morts pendant cette pandémie!C’est comme si la maladie a fait oublié le sort de la vieillesse.

Sources: Vaticannews

Par P.Protogène BUTERA

Covid-19: Déclaration de l’Archevêque de Rennes sur le déconfinement et célébrations religieuses.

Suite au discours du Premier Ministre français, Edouard Philippe(28 avril), sur les pistes de déconfinement, certains catholiques , aussi bien les prêtres que les évêques, se sont sentis marginalisés ou déconsidérés: Lefigaro.fr: appel de cent-trente prêtres au Président de la République.

Alors que Mgr Eric de Moulin-Beaufort(archevêque de Reims)regrette que « les évêques n’aient pas été traités en partenaires responsables » et que Mgr Matthieu Rougé(évêque de Nanterre)parle de « manque de respect envers les croyants »,Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, préfère jouer à l’apaisement. Nous publions l’intégralité de sa déclaration sur ce sujet et ce qu’il demande aux fidèles de sa juridiction.

Mgr Pierre d’Ornellas(Rennes)

À l’Assemblée Nationale, ce 28 avril 2020, le Premier Ministre a déclaré : « Je sais l’impatience des communautés religieuses (…) mais je crois qu’il est légitime de demander de ne pas organiser de cérémonies avant cette barrière du 2 juin. »

Déclaration

Moi aussi, je comprends l’impatience des catholiques. J’entends leurs souffrances. Peut-être seuls des croyants pratiquants peuvent comprendre cela. Je suis étonné qu’on ne perçoive pas l’impact social des chrétiens qui se réunissent pour prier. La foi qui conduit à servir est essentielle à la vie de la société.

En effet, les catholiques participent avec tous à l’épreuve de cette épidémie. Ils continueront à respecter loyalement les règles sanitaires, par amour du prochain. Ils continueront aussi à s’engager dans la solidarité auprès des familles fragilisées par cette crise, notamment par les paniers-repas, le soutien scolaire, l’écoute et la créativité pour sortir de leur souffrance les personnes isolées. Après le 11 mai, ils auraient été capables de se réunir pour la messe du dimanche et d’accompagner les enfants du catéchisme en respectant avec prudence les règles sanitaires.

J’ai confiance que les catholiques sauront vivre ce temps prolongé de confinement avec sagesse, en comprenant, à la lumière de l’Évangile, que le grand défi que lance à tous cette épidémie, c’est de prendre soin les uns des autres avec bienveillance et paix. S’il y a un monde nouveau à édifier, c’est celui-là dans tous les domaines de la vie sociale et économique. Grâce à leur foi, les catholiques s’y engageront avec ardeur.

Prendre soin du plus pauvre ou du plus fragile, et leur rendre toute leur dignité dans la société, c’est être vraiment humain, c’est servir Dieu lui-même. Encore privés de la messe pour plus d’un mois, les catholiques savent qu’aimer son prochain en actes et en vérité est le plus beau culte rendu à Dieu. Le pape François nous rappelle souvent cette phrase du grand et saint poète espagnol, Jean de la Croix : « au soir de cette vie, tu seras jugé sur l’amour ».

Mgr Pierre d’Ornellas

28 avril 2020

Signe de division ou défaut d’unanimité?

En prenant acte, mais avec regret, de la décision du Gouvernement d’imposer l’ouverture des cultes au 2 juin,le Conseil Permanent de la Conférence des Évêques de France , au nom de tous les évêques, dit ne pas comprendre en quoi « la pratique ordinaire de la messe favorise la propagation du virus et gène le respect des gestes barrières plus que bien des activités qui reprendront bientôt. »

Conseil Permanent des évêques(CPE)

Rappelant que « la dimension spirituelle et religieuse de l’être humain contribue à la paix des cœurs, à la force dans l’épreuve, à la fraternité entre les personnes, et à toute la vie sociale »,ce Conseil encourage les fidèles à se rendre dans les églises pour y prier individuellement ; recommande aux diocèses et aux paroisses de continuer à proposer les moyens nécessaires à leur vie de foi.

Prélude de la Pentecôte!

Ces prises de parole au ton divergent de nos évêques (de France)ne sont pas un signe de division mais plutôt un prélude de la Pentecôte qui permet « à tous de parler d’autres langues et à chacun de s’exprimer selon le don de l’Esprit »(Actes 2,4)

Raison suffisante pour ce Conseil d’ y insister: « La fête de la Pentecôte devrait marquer, sauf reprise de l’épidémie, la fin du confinement sévère en matière de vie liturgique et sacramentelle.

Qui plus est le Conseil Permanent des évêques de France invite les catholiques à vivre le mois de mai comme un mois « au Cénacle » dans une prière instante pour le don de l’Esprit Saint et comme un mois marial. » Le temps de faire disparaitre toute confusion à tous les niveaux?

By Protogène BUTERA

Le Saint du jour: Notre Dame d’Afrique

Quand on parle de Notre Dame de Paris, l’univers entier sait de quoi. En est-il de même pour Notre Dame d’Afrique? Je ne crois pas. Mais la préoccupation est la même dans l’ordre des ressemblances.

D’un côté, il y a le désir de faire connaître la capitale de ce grand pays, Fille aînée de l’Église qui a donné naissance à de nombreux pionniers dans l’œuvre missionnaire de l’évangélisation; de l’autre faire connaître tout un continent dont on ignore les valeurs et les pierres d’attente pour la foi.

Parler de Notre Dame d’Afrique, c’est reconnaitre les mérites des Pères Blancs et Soeurs Blanches, deux sociétés missionnaires fondées par le Cardinal Lavigerie(Français)afin de faire entrer profondément le Fils de Dieu sur ces terres par et sous la protection de Marie Immaculée, sa Mère et Reine de l’Afrique dont on a revêtu la couronne le 30 avril 1876.

Pour les Pères Blancs, la bénédiction de Notre Dame d’Afrique s’étend également à toute l’Afrique et à toutes celles et à tous ceux qui, bien qu’appartenant à une multitude de communautés, forment pourtant, tous ensemble, une seule et grande famille, remplissent la fonction qui leur est assignée et apportent leur part à l’œuvre commune en faveur de l’Afrique.

Basilique Notre Dame d’Afrique(Alger)

En cette date, nous pensons spécialement à l’Afrique du Nord qui a été la terre de base et de passage de la Bonne Nouvelle du Christ mais qui est actuellement le désert du christianisme.

Oui,à la fin de ce mois d’avril et au début de mai, faisons nôtre ce message adressé à la Vierge: « Notre Dame d’Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans » afin que le Ramadan soit source de tolérance pour l’Église et de sa renaissance dynamique de manière à rétablir la gloire de Celui qui donne la vie à toutes les nations.

By P.Protogène BUTERA

E. Macron avec le Pape et les représentants des cultes:les Églises n’ouvriront pas le 11 mai

Le président français s’est entretenu ce mardi 21 avril, avec le Pape François et les représentants des cultes et des associations laïques en France. Ce fut l’occasion d’entretenir le dialogue entre les pouvoirs publics et les religions dans le contexte du confinement de la population à cause de la pandémie de Covid-19.

Emmanuel Macron et le Pape François s’étaient entretenus pendant quarante-cinq minutes selon l’Élysée, le Pape s’exprimant en espagnol. Selon la présidence française, les deux hommes ont souligné leurs convergence de vue concernant la trêve universelle, l’annulation de la dette, la solidarité internationale et l’Europe.

Selon Vaticannews, le chef de l’État français a voulu, lors de cet entretien ,expliquer ce que la France faisait. Au début de l’entretien téléphonique, Emmanuel Macron a renouvelé son invitation au Pape à venir en voyage en France.

11 mai: les églises ne seront pas ouvertes à des célébrations

Il y a eu aussi une heure et demie environ de conversation par téléphone entre le président de la République française et les représentants des cultes et des associations laïques. Un mois après un entretien de la même nature, Emmanuel Macron a voulu voir comment étaient perçues les mesures de confinement et entendre les remarques sur la suite des événements du point de vue des responsables de culte.

Mgr Eric de Moulins-Beaufort,archevêque de Reims

Parmi eux, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France (CEF) représentait l’Église catholique. Présents également le ministre de l’Intérieur et des Cultes ainsi qu’une représentante du conseil scientifique et un autre du conseil national d’éthique.

Dans le contexte de l’évolution du Covid-19 le président Macron a fait comprendre à ses interlocuteurs qu’il serait « ridicule de risquer l’ouverture des églises quelques jours et d’être obligé de fermer après. » Et pourtant,on va risquer en ouvrant les écoles!Quant aux cultes, le dé-confinement n’est envisageable qu’à mi-juin et de façon « progressive! »

A condition que prière et célébrations outre que les obsèques soient considérées comme activités utiles à la bonne santé et au bon moral de la population concernée. Nous le saurons après le 11 mai.

By Protogène BUTERA

Coronavirus-Eglise: Le premier évêque africain mort du Covid-19

C’est en République démocratique du Congo que la pandémie du nouveau coronavirus vient de faire sa première victime parmi les prélats africains. Il s’agit de Mgr Gérard Mulumba, frère de l’emblématique opposant congolais, feu Etienne Tshisekedi et oncle de l’actuel prédisent, Félix Tshisekedi. Mgr Gérard Mulumba occupait la fonction de chef de la maison civile à la présidence congolaise.

Président Tshisekedi et son oncle évêque

Décédé le mercredi 15 avril 2020, à l’âge de 82 ans, Mgr Gérard Mulumba, évêque émérite du diocèse de Mweka en République démocratique du Congo, a été inhumé dans l’intimité familiale, le jeudi 16 avril 2020, au cimetière ecclésiastique du grand-séminaire Saint Kaggwa de Kinshasa. L’ancien chef de la maison civile du Chef de l’Etat congolais avait été testé positif au Covid-19 et interné à la clinique Ngaliema à Kinshasa. Il est devenu ainsi le premier évêque africain victime du coronavirus. 

Qui est cet homme de Dieu?

Né à Kananga dans la province du Kasaï central, Mgr Mulumba, oncle de l’actuel président congolais Félix-Antoine Tshisekdi a été ordonné prêtre en 1967. Il étudia ensuite la théologie à l’université Lovanium de Kinshasa, puis la sociologie du développement à Louvain-la-Neuve en Belgique. En 1989, il fut nommé par le Pape Jean-Paul II évêque de Mweka, dans la province du Kasaï. Il resta évêque de ce diocèse jusqu’en 2017 quand il prit sa retraite, à l’âge de 79 ans, après avoir assuré la direction du diocèse pendant 28 ans. A lire: le-premier-eveque-mort-de-coronavirus/

La mort le surprend au moment où il entendait faire bénéficier à son neveu devenu président de ses sages conseils pour la matérialisation de son ambitieux projet de développement du pays. Des réactions ont fusé de partout pour saluer le « brillant homme de Dieu », mais aussi un homme de conviction rempli de sagesse dont la disparition est une perte énorme pour le pays et pour la communauté des chrétiens catholiques.                

Entre-temps, selon le comité en charge de la riposte au Covid-19, le pays entrera dans une phase de croissance exponentielle entre la première et la deuxième semaine du mois de mai 2020. Pendant cette période, estime le comité, « il faut s’attendre à un afflux important des malades dans les structures sanitaires qui vraisemblablement seront débordées ».

Sources: Vaticannews

By Protogène BUTERA

Vatican-Coronavirus: Un neuvième cas au Saint Siège!

La santé du Saint Siège est menacée. Lundi 20 avril, un nouveau cas de contamination au Covid-19 a été annoncé parmi ses employés.

Jusqu’au 8 avril, le bilan des contaminations au covid-19 dans l’État de la Cité du Vatican s’élevait à huit cas. Parmi eux, deux sont guéris, un est sorti de l’hôpital et en voie de guérison, deux sont toujours hospitalisés et en traitement, tandis que trois asymptomatiques sont à l’isolement.

Ce nouveau cas positif s’ajoute donc à ces huit déjà enregistrés au sein de cette Cité du Vatican et parmi les employés du Saint-Siège; ce qui pose un problème urgent pour la santé du Pape. Et il est clair que 9 cas sur 825 habitants pour ce petit État(2019), est un chiffre explosif.

Mais, comme l’a expliqué ce 20 avril Matteo Bruni, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, la personne concernée a été hospitalisée, les opérations de désinfection nécessaires menées ainsi que des contrôles – qui se sont avérés négatifs – auprès des personnes ayant été en contact avec le malade lors de l’unique jour où il s’était rendu sur son lieu de travail au cours des deux semaines précédant le résultat du test.

Rappelons que le 14 avril dernier, le Saint-Siège a décidé de proroger au moins jusqu’au dimanche 3 mai compris les mesures de confinement adoptées jusqu’à présent afin de contenir la diffusion du coronavirus, en coordination avec les décisions prises par les autorités italiennes.

Un territoire au statut complexe

Cité du Vatican

Enclavé dans Rome, le territoire du Vatican n’échappe pas à la propagation du Covid-19. Pour le moment, ce ce sont ces neuf cas qui ont été recensés parmi le personnel du Vatican, mais aucun n’est dans une situation médicale grave. Deux d’entre eux sont pour l’instant guéris.On espère que ça va s’arrêter là.

Or, au 19 avril, l’Italie comptait plus de 162 000 cas confirmés de coronavirus et plus de 23 227 décès depuis le début de la crise, ce qui place la Péninsule en tête des pays européens les plus touchés. 

Suivant les décisions du gouvernement italien, l’État de la Cité du Vatican prolonge sur son propre territoire les règles drastiques de confinement au moins jusqu’au 3 mai, comme l’a fait savoir ce 14 avril le Bureau de Presse du Saint-Siège.Il reste à savoir si ce sont des décisions vraiment d’un État souverain!

Sources: Vaticannews

By Protogène BUTERA

Covid-19 ou réussite de la silencieuse diplomatie chinoise?

Chine et mesures de distanciation sociale

Nul n’y résiste point: le port des masques s’universalise. Longtemps portés par les Chinois à cause de la pollution de l’air des mégalopoles,les masques étaient devenus la culture de la gestion de la santé au quotidien.

Aura de la diplomatie chinoise

Dès que Coronavirus est apparu à Wuhan, cette culture a montré son efficacité, et sa valeur a valu de l’or, car l’élément principal et fondateur est devenu fédérateur: le masque. Primitivement, issu de l’art « naïf » des Africains(par opposition aux tragiques ou comiques des Grecs), il a subi les transformations industrielles devenant ainsi la marque prestigieuse.

Retour à ces masques?

Sournoisement, diplomatie médicale et commerciale a rapidement installé sa scène de concert. Et quelle est la star qui a entonné le chant de la victoire? C’est la Chine qui a bien appliqué son deuxième stratagème de l’art de la guerre: « attaquer le Wei pour secourir le Tchao »(Les 36 Stratagèmes), car « il faut savoir éviter les obstacles et profiter des vides; c’est ainsi que les situations bloquées se dénouent d’elles-mêmes. » N’est-elle pas la première à offrir son expertise à tous les continents?

Ces masques qui conquièrent le monde

Occidentaux humiliés

Désarmés, tous les Occidentaux vont se mettre à porter ces masques qui cachent tous les maquillages bigarrés ayant rendu visibles et adorables les grandes célébrités! Humiliés par les pertes de vies humaines considérables, cette situation pourra mettre fin à leurs querelles sur le voile et légitimer même le port du voile intégral standardisé Covid!

Encore que les recherches du vaccin occupent toutes les attentions et que les intentions accusatrices commencent à voir le jour sur le rôle de la Chine dans l’expansion de la terrible maladie, l’accusée est prête à utiliser son quatrième stratagème: « Attendre dispos un ennemi épuisé »(YI YI DAI LAO)

L’Afrique, maillon faible de la chaîne

Tout le monde a pitié des systèmes de santé sur ce continent. Pour essuyer leur honte, nos dirigeants vont pousser à produire gels et masques au lieu d’augmenter les produits de consommation alimentaire(lutter contre la faim et la malnutrition) et d’acheminer l’eau potable, installations sanitaires convenables ainsi que l’accès à l’électricité pour la population qui croupie dans la misère et l’obscurité(son sens plein).

Problème de l’eau en Afrique

Les magnats chinois l’ont compris: Jack Ma (d’Alibaba)va inonder l’Afrique de masques et matériels médicaux, made in CHINE!En guise de remerciement, le continent ne fera que s’endetter pour s’industrialiser(achat des machines fabriquées en Chine)et se réapproprier ce qui lui appartenait et qu’on lui revend à prix coutant. Le problème n’est pas de l’hygiène mais de l’argent et de la politique.

Sinon, ce Covid-19 aurait déjà décimé les camps de réfugiés ou déplacés de guerre(dans plusieurs pays)ainsi que les populations qui peinent à trouver l’eau et le savon!Allez leur dire d’acheter des masques!

« La rechute favorable » n’est plus une théorie.

La Chine recule(récession de 6% du PIB?), chute et se relève.Elle se relève par sa politique de l’amitié et sa diplomatie silencieuse. Grâce à Covid-19, elle a uni tous les ennemis: écologistes et climatosceptiques se sont tus…Les Etats-Unis qui, par leur politique incantatoire, s’étaient retirés de la Convention de Paris sur le Climat(COP 21), ont retrouvé le sens de la solidarité internationale.

Plus encore, et ceci est très important, la Chine aura appris à tous les pays qu’ils peuvent compter sur eux-mêmes en l’absence de ses demandes d’importation. Malheur à ceux qui n’ont pas pu profiter de l’occasion pour valoriser les matières premières et rendre leurs produits finis accessibles au pouvoir d’achat des citoyens. Après le confinement, la rue reprendra ses droits. Qu’à cela ne tienne.

By Protogène BUTERA