RDC: Les enseignants ont besoin d’être rassurés

Ce 5 octobre 2019, c’est la Journée mondiale des Enseignantes et Enseignants dont le but est qu’ils soient sans cesse honorés et distingués par tous.Ne constituent-ils pas les piliers de l’éducation?Et si enseigner, c’est ouvrir les portes d’un monde meilleur, il faut que ce monde soit à la portée de leur main.

Or, en République Démocratique du Congo(RDC), depuis 27 ans, les parents ont eu à supporter tout le système éducatif en prenant en charge les enseignants mal payés. C’est un système qui « a avili l’enseignant » depuis le temps de Mobutu, et qui continue de conduire tout l’enseignement « dans un abîme infini ».

Un enseignant doit gérer une centaine d’élèves

Récemment, le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba a annoncé que le salaire réévalué des enseignants et les indemnités de logements et de transports seraient payés plus tôt que prévu, dès le mois de septembre.

Cela a été confirmé par Willy Bakonga, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), « À partir du mois de septembre, le réajustement qui a été annoncé sera fait. Nous sommes en train de trouver des moyens. Le Premier ministre a donné des instructions pour que tout ce qu’on a dit par rapport à la paie des enseignants, par rapport au fonctionnement, des frais de logement et de transports. Il faut que tout cela soit résolu.« 

Hélas! Les enseignants, eux, ne sont pas d’accord: « Nous avons, disent-ils, l’impression que cette gratuité-là n’est pas bien définie au niveau de la hiérarchie politique. Certains enseignants sont déjà payés. Il n’y a rien qui a été donné en plus ; alors que l’État disait qu’il y aurait une paie additionnelle, majorée. » RDC dans la rue pour la gratuité de l’enseignement

Et voici une réponse quasi réaliste des Autorités: « Quand la décision a été prise de ramener les avantages accordés aux enseignants dans le cadre de la mise en œuvre de la gratuité du mois d’octobre au mois de septembre, à ce moment-là, la paie ordinaire était déjà engagée. Ces avantages-là, pour le compte du mois de septembre, vont être donnés au moyen d’une paie complémentaire », a expliqué Jean-Marie Mangobe.

Mr Jean-Marie Mangobe

M. Mangobe, Secrétaire Général de l’EPSP, a tenu à rassurer les enseignants sur la paie complémentaire qui, d’après lui , va se faire bientôt: « Le SECOPE a finalisé ce travail. Cette paie complémentaire va être exécutée dans les jours qui viennent », dit-il. Mais, c’est quand, précisément? Un mystère.

Lors de l’Assemblée générale à l’ONU, le président Félix Tshisekedi est revenu ce jeudi 26 septembre à New-York sur les priorités sociales de son mandat. Le chef de l’État a notamment réaffirmé sa détermination de rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire dans le secteur public.

Les enseignants qui ne manifestent pas n’ont pas d’élèves!

Il s’est exprimé ainsi: « Les grandes priorités sociales de mon mandat sont définies comme suit : premièrement, rendre effective la gratuité de l’éducation primaire dans l’enseignement public tel que l’exige la constitution de mon pays. Cet engagement est effectif depuis le début de ce mois sur toute l’étendue du territoire national. Il portera en une année la part des dépenses d’éducation de 8% à près de 20% du budget de l’Etat, soit un niveau proche des standards commandés par l’UNESCO. « 

Pour bien remplir leur mission qui leur demande tant de sacrifices, les enseignants congolais ne vivront ni de promesses ni de paroles. Ils veulent être rassurés de leur juste salaire leur permettant de subvenir à leurs besoins et de vivre dans la dignité pour être des modèles à faire rêver les enfants.

La Rédaction

RDC: Au Sud-Kivu,la rue est vent debout contre l’éducation pour tous et contre l’Eglise

Mouvement de grève contre les Écoles catholiques à Bukavu

Ce dimanche 29 septembre, la Cathédrale de Bukavu était envahie par les manifestants. Les grévistes accusaient l’Église de soutenir les enseignants qui refusent de reprendre les cours si les salaires ne sont pas revalorisés en compensation de la suppression de la prime que donnaient les parents.

Ils sont venus de la Commune d’IBANDA et des environs. Leur argumentaire est très simple: L’Église a mis en place le système de prime pour encourager les enseignants et augmenter la qualité de l’éducation mais sur le dos des parents. Lorsque le Gouvernement annonce la gratuité de l’enseignement en vue de l’éducation pour tous, l’Église traîne les pieds et doute de la sincérité de la proposition.

Maniestation à Ibanda
Manifestation pour la gratuité de l’enseignement dans la Commune d’Ibanda

Leur cri est peut-être fondé car, selon radio Okapi, les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes de Bukavu (Sud-Kivu) sont en grève depuis mercredi 25 septembre. Les élèves se sont présentés dans leurs écoles, mais ils n’y ont pas trouvé d’enseignants.

Ces derniers se disent désintéressés parce que le gouvernement n’a pas majoré le salaire du mois de septembre afin de matérialiser la gratuité de l’enseignement de base.

Décisions confuses du gouvernement

Le ministre d’État chargé de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga a affirmé que le gouvernement congolais va décaisser dès ce mois de septembre, l’enveloppe nécessaire pour payer les enseignants et permettre aux écoles publiques de fonctionner normalement.

Ministre Willy Bakonga pour l’Education

Ce mercredi 11 septembre à l’issue d’une séance de travail convoquée par le Premier ministre à la Primature, le même ministre a fait cette déclaration: « Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a  donné des instructions claires pour rendre effective la gratuité de l’enseignement à la base »

Voilà les déclarations plutôt confuses que « claires » qui ont mis le feu sur l’huile. Les parents qui étaient habitués à payer difficilement les primes des enseignants ont cru au soulagement qui avait trop tardé. Le vent de la colère a vite soufflé.

Église et autres partenaires inquiets

Tous les partenaires sont inquiets. Mercredi 18 septembre l’archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Marcel Utembi a déclaré que  » l’Etat congolais doit prendre au sérieux la décision prise concernant la gratuité de l’enseignement de base. »

Mgr Marcel UTEMBI,archevêque de Kisangani

Dans une interview à Radio Okapi, l’Archevêque a assuré que l’Église catholique va appliquer cette mesure, tout en soulignant les préalables à prendre en compte pour la réussite de cette gratuité.

Ainsi, Mgr Marcel Utembi souhaite que cette mesure de gratuité de l’enseignement de base soit « accompagnée de dispositions claires qui rendent véritablement effective cette gratuité. »

D’après lui, « il y a entre autres la prise en charge des enseignants, en ce qui concerne leurs salaires. Il importe que le gouvernement puisse assurer un salaire décent à tous les enseignants .»

En outre, continue-t-il, « il faut que les frais de fonctionnement débloqués par l’État permettent de répondre aux besoins de base enregistrés par les écoles. »

Ce propos est soutenu par les enseignants à l’exemple de Cécile Tshiyombo, enseignante depuis 29 ans : « La gratuité est possible […], mais il y a des préalables : un barème spécifique doit être donné à l’enseignant pour qu’il travaille dans des conditions acceptables. »

Ce que le gouvernement a promis

Mercredi 21 août, à l’ouverture de la rencontre, le ministre chargé de l’Éducation avait annoncé, devant la presse, la suppression de « tous les frais de scolarité , dans tous les établissements publics d’enseignement de l’éducation de base ». Les frais supprimés sont ceux des frais de minerval, de bulletin, les frais de l’assurance et ceux de l’identification des élèves.

Le ministre Emery Okundji a même précisé ceci:« Le gouvernement de la République a pris en charge les frais. Les frais de fonctionnement seront alloués mensuellement aux écoles. Cette décision concerne les écoles publiques qui sont sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. »

Or, pour 2019, le budget de l’État avoisine 5,9 milliards de dollars. Afin de mettre en application la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire, il faudrait, selon des ONG congolaises, mettre 1,6 milliard de dollars, soit un quart du budget .

Cette analyse est balayée par les Autorités congolaises, car « Conformément à notre Constitution, la gratuité de l’enseignement fondamental doit être une réalité », avait déclaré le président Félix Tshisekedi lors de son discours d’investiture le 24 janvier.

Président Félix Tshisedeki de RDC à l’ONU

Promesse de campagne du président Félix Tshisekedi, cette mesure doit permettre aux Congolais les moins fortunés d’offrir à leurs enfants un enseignement jusques-là inaccessible.

Les syndicats, quant à eux, campent sur leurs revendications qui n’ont pas été jusques-là prises en compte par le gouvernement. Elles prévoient entre 375 dollars et 900 pour un enseignant du primaire au lieu de 80 par mois, actuellement ou 245 promis par le gouvernement.

Le financement de cette mesure pour ce trimestre interroge donc au-delà des enseignements. Le gouvernement a-t-il les moyens de ses ambitions sans porter la responsabilité sur l’Église?

La Rédaction

La mort de Jacques CHIRAC, l’Africain et ami des Arabes

Douze ans Président de la République française, de 1995 à 2007,Jacques Chirac a occupé toutes les plus hautes fonctions: deux fois  premier ministre, plusieurs fois ministre, Président du Conseil général et député de la Corrèze, Maire de Paris pendant 18 ans…

Ce géant de la politique a été ministre du Général de Gaulle, puis de Georges Pompidou avant d’être premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing puis, en cohabitation, de François Mitterrand.

Avec lui qui avait promu le jeune Nicolas Sarkozy, s’éteint aussi une autre manière de faire de la politique autant cynique que romantique  où les Français étaient moins déprimés que sous les règnes de François Hollande et d’Emmanuel Macron.

Ce 26 septembre 2019 vient de mettre fin à la vie de cet enfant unique né le 29 novembre 1936. Que retiendra-t-on de ses 86 ans dont 63 vécus avec Bernadette, son épouse? Monarque éclairé ou Maire de Paris le plus aimé?L’histoire tranchera…

Ami de l’Afrique et des Arabes?

Sur le continent africain,les présidents qui ont connu Chirac affirment qu’il était ami de l’Afrique. Mais de quelle Afrique?Voyons cela dans le message de ces quelques présidents, sur Twitter,du Cameroun, Cote d’Ivoire, Burkina Faso, Togo,RDC, Djibouti et Niger:

Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2005,il avait quitté l’Elysée en mai 2007.Et depuis 2016,celui qui échappa à un assassinat lors du défilé du 14 juillet 2002 faisait moins d’apparitions publiques.

Et voici les mots qui lui étaient très chers(citations):

Le Français est un critique par essence,
c’est un de ses charmes

Prenons garde que notre esprit critique ne se transforme en esprit de dénigrement systématique.

La politique n’est pas seulement l’art du possible.Il est des moments où elle devient l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.

L’histoire nous enseigne qu’une civilisation,pour garder la maitrise de son destin,doit se donner les moyens de sa sécurité.

Les moyens ne sont jamais adéquats quand le but est mal défini.

Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.

Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus,désormais,l’essentiel d’une vie

Quand le peuple perd l’espoir, sa colère finit toujours par s’exprimer.

La démocratie c’est l’égalité des droits, mais la République,c’est l’égalité des chances.

By Protogène BUTERA

Gatsibo: Akarere karishyura ihene z’abaturage zishwe n’urukingo

Akarere ka Gatsibo kashumbushije abaturage ihene zabo zishwe zizize urukingo.

Mu Karere ka Gatsibo hakingiwe ihene zisaga ibihumbi 30 ariko izo mu murenge wa Kiziguro ntizorohewe n’uru rukingo rwahitanye nyinshi.

Tariki 9 Kanama 2019 ni bwo ubuyobozi bw’Umurenge wa Kiziguro bwatangiye igikorwa cyo gukingira ihene 1479 zibarurwa muri uyu Murenge buvuga ko buri kuzikingira indwara ikunze kwibasira amwe mu matungo magufi yitwa Muryamo, zimwe zihita zitangira gupfa.

Mu mudugudu w’Akabagendo bahakingiye ihene 82, hashize icyumweru kimwe izigera kuri 49 zihita zifatwa n’uburwayi zanga kurisha izahakaga zitangira kuramburura.

Ku gicamunsi cyo kuri uyu wa gatatu taliki ya 18 Nzeri 2019, Akarere ka Gatsibo kashumbushije abaturage bo mu Kagari ka Ndatemwa Umurenge wa Kiziguro baherutse gupfusha ihene nyuma y’uko zihawe urwo rukingo. Ihene zahawe abaturage zigera kuri 22 zihwanye n’izari zapfuye.

Abaturage bashumbushijwe ihene zabo zapfuye

Umuyobozi w’Akarere ka Gatsibo wungirije ushinzwe iterambere ry’Ubukungu, Manzi Theogene yashimye abaturage bapfushije ihene zabo ntibaceceke ahubwo bakageza ikibazo bahuye na cyo ku buyobozi bw’Akarere.

Ihene 22 zashumbushijwe abaturage zifite agaciro k’ibihumbi 660 by’amafaranga y’uRwanda. Gusa ntibyasobanuwe niba n’abandi bose urwo rukingo rwakozeho bazagererwa muri ako kebo. Bakanibaza impamvu ari muri Kiziguro gusa bapfushije ihene? Ese ni amakosa (cyangwa ubumenyi buke)ku mukozi w’Umurenge ushinzwe ubworozi(vétérinaire)? Na byo bikwiye kumenyekana.

La Rédaction

Nyamasheke: Ni mpamvu ki nta Muyobozi w’Akarere urangiza manda ye?

Ku gicamunsi cyo kuri uyu wa 09 Nzeri 2019, Visi Perezida w’Inama Njyanama y’Akarere ka Nyamasheke, Ndashimye Leonce yayoboye umuhango w’Ihererekanyabubasha hagati y’Uwari Umuyobozi w’Akarere, Kamali Aimé Fabien n’Umuyobozi w’Akarere w’Agateganyo Ntaganira Josué Michel.

Ndashimye Leonce hagatti ya Aimé Fabien(iburyo)na Ntaganira Josué(ibumoso)

Ni nyuma y’aho Inama Njyanama y’Akarere itakarije icyizere uwari Umuyobozi w’Akarere ikamusimbuza Umuyobozi w’Akarere Wungirije Ushinzwe Iterambere ry’Ubukungu Ntaganira Josue Michel nk’Uko biteganywa n’itegeko.

Inkoni ikubise mukeba….

Mbere y’uko  ayobora aka Karere ka Nyamasheke ,Kamali Amé Fabien yari asanzwe ari Umunyamabanga Nshingwabikorwa w’Umurenge. Yagiyeho asoza manda yabanjirije iyi mu kwezi kwa gatatu kwa 2015 asimbuye mugenzi we Habyarimana Jean Baptiste na we wari umaze kwegura ku nshingano zo kuyobora Akarere.

Nyuma yo gusoza iyo manda ya Habyarimana, Kamali yaje kongera kugirirwa icyizere na bagenzi be atorerwa kuba Umuyobozi w’Akarere yungirijwe na Ntaganira Josue Michel nk’Umuyobozi w’Akarere Wungirije Ushinzwe Ubukungu, na  Mukamana Claudette Ushinzwe Imibereho Myiza y’Abaturage.

Ubwo yayoboraga uyu muhango, Visi Perezida w’Inama Nyanama y’Akarere yasabye abakozi n’izindi nzego gukomeza gufatanya n’Umuyobozi Mushya n’ubwo atari mushya mu buyobozi bw’Akarere (kuko asanzwe ari Umuyobozi w’Akarere Wungirije Ushinzwe Ubukungu),kugira ngo bakomeze mu cyerekezo cy’Akarere ari na cyo cy’Igihugu nta gihungabanye.

Twibaze….

Kamali amaze kuri uyu mwanya imyaka isaga ine gusa.Mu kwegura kwe asimbuwe n’uwari umwungirije ushinzwe ubukungu kandi Akarere kari mu twa mbere twanywanye n’ubukene.Ese byagaragaye ko ari we watumaga kadatera imbere?

Yeguye batavuze niba yaranyereje umutungo cyangwa niba ari imikorere mibi isanzwe y’abayobozi. None haba harabayemo kunanizanya hagati yabo? Umusimbuye na we, Ntaganira Josué, araje aryeho imyaka mike azahagararire hagati ya manda? Undi na we azaze akomerezeho.?Umugani ntukingana akariho, ngo « Inkoni ikubise mukeba uyirenza urugo! » Abaturage baragowe bahora mu bishya.

Rédaction.

Uganda-Rwanda: talks-cinema for peace?

The meeting in Kigali was the first of the Ad-hoc Commission for the implementation of the Memorandum of Understanding between Uganda and Rwanda

Rwanda and Ugandan officials Monday(September 16) started a one-day meeting in Kigali. Monday’s meeting involving diplomatic ministers and heads of intelligence .

Olivier NDUHUNGIREHE,Rwandan minsiter of State in charge of the EAC ,and Sam KUTESA,Ugandan minister of Foreign Affairs

The meeting was the first of the Ad-hoc Commission for the implementation of the Memorandum of Understanding between Uganda and Rwanda as mandated by last month’s Luanda Summit.

From Luanda to Kigali,why?

After the Luanda meeting(August 21), an ad hoc commission was set up for the implementation of the deal, to come up with a solution to end the ongoing impasse in relations between the two countries.

The agreement was expected to be effected immediately but there has not been any progress yet several weeks later.

The talks follow a pact signed by Ugandan President Yoweri Museveni and Paul Kagame of Rwanda last month in Luanda, Angola, to ease those tensions between the two countries.

The talks are expected to lead to the opening of the Gatuna border which has been closed since February, jeopardizing trade flow between the two nations.

The deal signed in Angola

According to Reuters,the presidents of Rwanda and Uganda signed a pact on Wednesday aimed at ending a long-running rivalry that led to conflict in the past and closed their busiest border crossing for the past six months.

In the deal signed in the Angolan capital, the two sides agreed to respect each other’s sovereignty, refrain from actions that destabilize the other’s territory, and resume “as soon as possible” cross-border activities

Rwanda has repeatedly accused Uganda of supporting anti-Kigali rebel movements, a charge Uganda denies. Both say their citizens are mistreated in the other’s country.

Tensions boiled over in February, when Rwanda closed their main border crossing. It was briefly re-opened to cargo trucks in June but then closed again. Rwandans are banned from traveling to Uganda, which has accused Rwanda of effectively imposing a trade embargo.

The border dispute has hit both countries’ economies and separated families and business people who regularly cross the border. Finally, the two sides agreed to form a commission to implement the pact headed by the intelligence chiefs and foreign affairs ministers of each country.

Presidents Museveni of Uganda and Kagame of Rwanda in Luanda summit

We have agreed on a raft of issues that will be implemented between our two countries, largely meant to improve our security, trade, and political relations. Uganda is fully committed to enforcing this agreement,” Ugandan President Yoweri Museveni tweeted after the signing.

As to Kagame, he said: “I deeply thank the leaders of Angola and (Congo) for their attitude and brotherly commitment to helping us find solutions between Uganda and Rwanda,” his office tweeted.

The signing in Luanda was witnessed by the presidents of Angola, Congo and its neighbor, Republic of Congo.

 Key Resolutions of KIGALI to KAMPALA

All teams of delegations in Kigali

In Kigali, the delegations arrived at 7 points,accordding to the COMMUNIQUE, as a key resolutions of hostilities between Uganda and Rwanda:

  1. Rwanda provided a list of Rwandans detained in Uganda and the Republic of Uganda committed to verify the information for the purpose of processing those named through due judicial process and releasing those against whom no evidence of criminal conduct will have been found.
  2. Both parties agreed that due process will be followed in dealing with each other’s citizens.
  3. Both parties reiterated their commitment to refraining from any acts of destabilization against each other.
  4. Both parties agreed to finalize the extradition treaty in order to provide a framework for the future exchange of criminal fugitives.
  5. Both parties committed to cease all forms of hostile propaganda in both mainstream and social media.
  6. Both parties agreed that the issue of free movement of persons and goods and services across the common border and other outstanding issues shall be discussed in the next meeting.
  7. The next meeting will be held in Kampala after 30 days to review the progress of the implementation of the Luanda MoU.

As the two parties commetted to the realisation of the directives of Luanda Summit, Rwandans and Ungandans citizens hope to see trade becomes effectively normal. They do not need those talks-cinema for unpeaceful existence which damages the Easten African Community image.

Sources: newvision.co.ug and reuters.com

ByProtogène BUTERA

Afrique du Sud: Paroxysme de la haine des étrangers immigrés!

La xénophobie gagne de plus en plus la « Nation arc-en-ciel ». Les manifestations anti-étrangers sont devenues monnaie courante.L’Afrique du Sud est désormais de moins en moins hospitalière, vue la rage de xénophobie contre les Noirs immigrés.

La fin de ce mois de mars 2019 a été aussi tragique qu’ensanglantée.A Pretoria et au KwaZulu Natal, le monde entier a assisté aux scènes macabres de violence et de pillage des maisons et magasins des Africains venant surtout de Mozambique, Somalie, Ethiopie, Zimbabwe…

Horrible. Ce n’est pas seulement en Libye post-Khadafi que les Subsahariens sont traités comme des animaux. Même au pays de Nelson Mandela, les Noirs ne peuvent pas y trouver un refuge; ils sont accusés de voleurs d’emplois.

Est-ce vraiment le chômage qui fait naître une telle rage? Les Sud-Africains ont-ils oublié qu’ils furent, eux aussi, des exilés pendant l’Apartheid?Quelle image de cette Afrique où les Noirs chassent et tuent d’autres Noirs, même s’ils n’épargnent pas les Malaisiens?

Dans de telles circonstances, qui donnerait tort aux Européens,très heureux que la Méditerranée les protège contre ces malheureux indésirables partout, même chez eux? La pauvreté est devenue plus qu’un vice: une faute punissable!

Mais,si quelques-uns de ces coléreux sont chrétiens, qu’ils relisent ces paroles de Moïse: « Vous aimerez l’étranger,car vous avez été étrangers dans le pays de…« (Deutéronome 10,19).

By Protogène BUTERA

Mozambique: Ces inondations qui mettent en question la solidarité africaine

Outre les graves inondations,les autorités locales font état d’une tempête tropicale meurtrière qui a laissé derrière elle un tas de désastre matériel et humain qui nécessite une solidarité continentale africaine.

Depuis plusieurs jours(14 mars),le cyclone IDAI ravage la région  Sud-Est de l’Afrique.Y sont concernés,les pays tels que le Mozambique,le Zimbabwe et le Malawi. Chacun compte ses victimes dont le total va dépasser les milliers.

Recherche des disparus de IDAI au Zimbabwe(Photo Aljazeera)

Les autorités locales font état d’une tempête tropicale meurtrière qui,soufflant à 230 km/heure,a laissé derrière elle un tas de désastre matériel et humain.Mais ce sont des barrages hydroélectriques qui,si elles cèdent,risquent de faire encore plus de dégâts.Un état de catastrophe continentale devrait être décrété.

La solidarité africaine en question

Certains de ces pays connaissaient déjà la crise économique(c’est le cas de Zimbabwe) et la population vivait dans la pauvreté extrême après des années de guerre de libération(Mozambique) .Cela fait que les présidents sont totalement dépassés par ces événements calamiteux.

Les déplacés d’IDAI au Malawi(Photo Aljazeera)

Ils ont beau crié au secours,les voisins qui n’ont pas été touchés ont fermé les oreilles.Ils suivent les infos sur les écrans,mais personne ne bouge pour des besoins urgents.Pas d’actions de compassion.

Sans doute que tout le monde attend généreusement ces aides internationales(américaines,britanniques ou européennes). Sans cette présence d’esprit,c’est la solidarité africaine qui est en question.

Les déplacés d’IDAI au Mozambique(Photo Aljazeera)

La preuve ne tardera pas. Bientôt, quelques aides vont descendre des airs avec des marques PAM-USA!Dans d’autres endroits,ce seront des bateaux d’OXFAM(Royaume-uni). Vous ne vous étonnez pas?Où sont les marques de l’UA(Union Africaine)ou au moins de la SADC(Communauté de développement de l’Afrique australe)?

S’il n’y a pas encore de marques à l’échelle continentale,pourquoi ESKOM&MTN(Afrique du Sud), DANGOTE(Nigeria)et AZAM(Tanzanie) n’iraient pas partager leurs bénéfices avec les victimes,en signe de solidarité régionale?Ces gestes de solidarité de leur part montreraient que le Panafricanisme n’est ni mort ni un vain mot.

Par ANAG

KAMPALA-KIGALI: POURQUOI LE TORCHON BRULE ENTRE LES DEUX CAPITALES?

Rien ne va entre les deux capitales. Chaque années,les choses s’empirent.Selon nos informateurs travaillant à Kampala, cette nuit même du 5 mars 2019,deux Rwandais ont été tués tandis que dix autres ont été grièvement tabassés.Tout ça pourquoi?

A Kampala, la vie n’est pas chère

Ils sont nombreux à quitter Kigali pour s’installer à Kampala.La raison est simple:toutes les activités y réussissent.Que cela soit le business ou les les universités,chacun y trouve son intérêt.La vie y est moins chère par rapport à Kigali.

Séparées par 376 km de vol d’oiseau et 515 km de la route, ces deux villes sont toutes deux enviables, et plusieurs éléments prêtent à leur concurrence. Avec 1,5 million d’habitants,Kampala est si vieillissante que les milliardaires sont attirés par Kigali,jeune de ses 1,2 million d’habitants.

Kigali accuse l’Ouganda

Dr Richard SEZIBERA, Ministre des Affaires Étrangères du Rwanda

Lors de sa conférence de presse du 5 mars 2019,le Ministre des Affaires Étrangères du Rwanda,Dr Richard SEZIBERA, a accusé l’Ouganda d’arrêter,torturer et harceler les Rwandais tout en soutenant les groupes rebelles dont RNC(Rwanda National Congres de Kayumba Nyamwasa)et FDLR(Forces Démocratiques de Libération du Rwanda).

Ce n’est pas cela seulement.Les marchandises venant du Rwanda ne seraient plus acceptées sur le territoire ougandais.C’est pourquoi le Gouvernement rwandais a demandé à ces ressortissants de suspendre tout voyage et séjour en Ouganda jusqu’à ce que la situation soit assainie.

L’Ouganda riposte et se défend

La réponse de l’Ouganda n’a pas tardé.Le Ministre des Affaires Étrangères,Sam Kutesa s’est adressé à son homologue rwandais,Richard Sezibera,dans un communiqué officiel où il se défend contre ces allégations et l’accuse de répandre des « fausses informations nuisibles aux relations entre les deux pays. »

Sam Kutesa,Ministre des Affaires Étrangères de l’Ouganda

Pour Sam Kutesa, son pays ne fait que « protéger la sécurité de ses citoyens et l’intégrité de ses frontières,contre les menaces intérieures ou étrangères.  » Les Rwandais,affirme-t-il,sont les bienvenus en Ouganda et n’ont rien à craindre  » s’ils respectent les lois. »

Quant au soutien des rebelles, il a été catégorique: « L’Ouganda ne permet à personne d’utiliser son territoire comme base pour menacer un pays voisin ». Il se réserve,conclut-il, l’exercice de son droit absolu de contrôler et de gérer tous les individus qui seraient sur son territoire comme « espions. »

La population s’inquiète

Si la frontière reste ouverte,selon le Gouvernement rwandais,seuls les Ougandais,les Burundais et les Congolais peuvent entrer et sortir.Les opérateurs de transports transfrontaliers ont profité de la situation pour augmenter les tarifs, car ils ont perdu les clients rwandais.

Selon The Observer.ug, la population et les chauffeurs de bus s’inquiètent. Les pertes sont énormes de toute part. Les étudiants ne peuvent plus se rendre à Kampala pour leurs cours du soir ou le week-end.De même,les malades qui allaient se faire soigner à Kampala. C’est triste.

ByBy Protogène BUTERA

Nouvelle-Calédonie:Le Référendum c’est nickel pour la France

Collectivité sui generis car disposant d’une large autonomie, et de statut,à la fois,de pays et de territoire d’outre-mer(PTOM)de l’Union européenne,la Nouvelle-Calédonie permet à la France de rayonner dans le Pacifique.Grâce à la France aussi,ce cinquième producteur de nickel se prévaut de la nationalité française.

Quoi qu’éloignée de la Métropole de 16 740 km,la Nouvelle-Calédonie relève de la souveraineté française depuis 1853.Les 175000 votants vont procéder au référendum qui devrait normalement être nickel pour la France.

Référendum ou décolonisation ?

Un référendum sous le fond de la division entre Kanaks(autochtones) et Caldoches(européens)ne pourra pas déterminer un avenir commun.Sans la France,la Grande Terre serait nulle et vide de sa substance.Il est impossible de se défaire de la domination de la puissance européenne.

Pourtant,selon les Accords de Nouméa, « l’Etat(France)reconnaît la vocation de la Nouvelle-Calédonie à bénéficier,à la fin de cette période de référendum,d’une complète émancipation ».

Cela veut dire que la décolonisation va aboutira?Ce n’est pas sûr.A regarder de près,la voie de la pleine souveraineté est loin d’être tracée et convenablement suivie.

Quid de ces accords de Nouméa?

Signés le 5 mai 1998 entre la France de Lionel Jospin et les représentants de l’Archipel,ces accords sont toujours en lien avec ceux de Matignon(juin 1988)qui,mettant fin « au mépris et à la violence » contre les Kanaks,ne cèdent pas les compétences régaliennes(justice,ordre public,sécurité,défense et affaires étrangères).

Par contre,ce point important  y est souligné: « Le résultat de cette consultation(référendum)s’appliquera globalement pour l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.Une partie ne pourra accéder seule à la pleine souveraineté ou conserver seule des liens différents avec la France,au motif que les résultats de la consultation électorale y auraient été différents du résultat global. »

Portée de la consultation du 4 novembre

Lors de ce Référendum,la population devra répondre à cette question: »Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante? »
La réponse sera OUI ou NON.Combien pourront-ils y répondre adéquatement? Européens,Calédoniens et Kanaks ont-ils le même besoin de souveraineté et d’indépendance?

Sur cette question,les Accords de Nouméa sont précis: « La consultation portera sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes(dans le cas du OUI),l’accès à un statut international de pleine responsabilité et l’organisation de la citoyenneté en nationalité »

Pas encore capable d’autodétermination

Ceux qui voteront NON auront raison de prouver que les Néo-calédoniens ne sont pas encore capables de porter ces lourdes responsabilités dévolues à une nation indépendante.Leur raison sera de dire non à la République bananière dont les dirigeants ne sont ni formés ni préparés à cette noble tâche.

Quant aux partisans du OUI,ils ne revendiquent pas autre chose: « leur droit à disposer d’eux-mêmes » en gardant la France comme partenaire privilégié.Ainsi,ils pourront relever le défi du seuil de pauvreté et de chômage les plus élevés qu’en métropole et le problème de la vie la plus chère au monde.

C’est le moment de faire les choses autrement et d’élargir les espaces de développement.Tout le monde est d’accord qu’il est beau de marcher sur le Caillou mais pas pour toujours!

By Protogène BUTERA

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Why are Americans still uncomfortable with atheism?

By Casey CEP

It is very important to know what unbelievers(atheists)in America, believe when they use the terms like « God bless you » or « In God we Trust »(Constitution) while some believers use atheism to discredit other minority of thinkers.

At the beginning

Daniel Seeger was twenty-one when he wrote to his local draft board to say, “I have concluded that war, from the practical standpoint, is futile and self-defeating, and from the more important moral standpoint, it is unethical.” Some time later, he received the United States Selective Service System’s Form 150, asking him to detail his objections to military service. It took him a few days to reply, because he had no answer for the form’s first question: “Do you believe in a Supreme Being?”

Unsatisfied with the two available options—“Yes” and “No”—Seeger finally decided to draw and check a third box: “See attached pages.” There were eight of those pages, and in them he described reading Plato, Aristotle, and Spinoza, all of whom “evolved comprehensive ethical systems of intellectual and moral integrity without belief in God,” and concluded that “the existence of God cannot be proven or disproven, and the essence of His nature cannot be determined.” For good measure, Seeger also used scare quotes and strike-throughs to doctor the printed statement he was required to sign, so that it read, “I am, by reason of my ‘religious’ training and belief, conscientiously opposed to participation in war in any form.”

By the time Seeger submitted his form, in the late nineteen-fifties, thousands of conscientious objectors in the U.S. had refused to fight in the two World Wars. Those who belonged to pacifist religious traditions, such as Mennonites and Quakers, were sent to war as noncombatants or to work as farmers or firefighters on the home front through the Civilian Public Service; eventually, so were those who could prove their own independent, religiously motivated pacifism. Those who could not were sent to prison or to labor camps. But while Selective Service laws had been revised again and again to clarify the criteria for conscientious objection, they still did not account for young men who, like Seeger, refused to say that their opposition to war came from belief in a Supreme Being.

Over time, draft boards came to resemble freshman philosophy seminars in their attempts to decide who did and did not qualify for C.O. status. A Jewish socialist who ran an engraving business did not, but a pulp artist and atheist who appealed to the idea of secular humanism did; some members of the Ethical Culture Society qualified, but not others; Jehovah’s Witnesses initially did not, on the theory that someone willing to fight the Devil during Armageddon ought to be willing to fight America’s enemies during a war; a writer turned financial consultant who belonged to no church but had read “philosophers, historians, and poets from Plato to Shaw” was granted C.O. status after two contradictory close readings of his antiwar play.

Different boards reached very different conclusions, various appeal boards upheld and reversed those decisions without much consistency, and, inevitably, some of those appeals ended up before federal courts. When Seeger’s local board was unmoved by his argument, he took it all the way to the Supreme Court, where, in 1965, the Justices found unanimously that a draftee did not need to believe in God in order to have a conscience that could object.

Clear conscience of Americans

Seeger’s victory helped mark a turning point for a minority that had once been denied so much as the right to testify in court, even in their own defense. Atheists, long discriminated against by civil authorities and derided by their fellow-citizens, were suddenly eligible for some of the exemptions and protections that had previously been restricted to believers. But, in the decades since U.S. v. Seeger, despite an increase in the number of people who identify as nonbelievers, their standing before the courts and in the public sphere has been slow to improve.

Americans, in large numbers, still do not want atheists teaching their children, or marrying them. They would, according to surveys, prefer a female, gay, Mormon, or Muslim President to having an atheist in the White House, and some of them do not object to attempts to keep nonbelievers from holding other offices, even when the office is that of notary public. Atheists are not welcome in the Masonic Lodge, and while the Boy Scouts of America has opened its organization to gays and to girls, it continues to bar any participant who will not pledge “to do my duty to God.”

Such discrimination is both a cause and an effect of the crude way in which we parse belief, which has barely changed since Daniel Seeger completed his C.O. Lack of belief in God is still too often taken to mean the absence of any other meaningful moral beliefs, and that has made atheists an easy minority to revile. This is especially true in America, where an insistence on the idea that we are a Christian nation has tied patriotism to religiosity, leading to such strange paroxysms as the one produced by President Trump at last year’s Values Voter Summit: “In America, we don’t worship government—we worship God.”

No separation between church and state

As you remark it, the one wall the current Administration does not want to build is the one between church and state. The most evident manifestation of this resurgence of Christian nationalism has been animosity toward Muslims and Jews, but the group most literally excluded from any godly vision of America is, of course, atheists. Yet the national prejudice against them long predates Daniel Seeger and his draft board. It has its roots both in the intellectual history of the country and in a persistent anti-intellectual impulse: the widespread failure to consider what it is that unbelievers actually believe.

American antipathy for atheism is as old as America. Although many colonists came to this country seeking to practice their own faith freely, they brought with them a notion of religious liberty that extended only to other religions—often only to other denominations of Christianity. From John Locke they inherited the idea that atheists cannot be good citizens and should not be brought into the social contract; in “A Letter Concerning Toleration,” Locke had written, “Those are not at all to be tolerated who deny the being of a God.”

Atheism, however, is not a single identity, ideology, or set of practices, and to speak of it that way is as reductive as speaking of “religion” rather than of Judaism, Buddhism, or Christianity—or, even more usefully, of Reform Judaism, Mahayana Buddhism, or Pentecostalism. “Atheisms” is a more precise concept, as the philosopher John Gray demonstrates in his new book, “Seven Types of Atheism” (Farrar, Straus & Giroux), and one that could help Americans move beyond their intractable fight over the existence of God.

See more: American antipathy for atheism

Rwanda -Francophonie ou le retour de l’enfant prodigue

KABALISA Yves KIMENYI,Gasabo District

Quelle n’a été la victoire diplomatique pour le Rwanda! Proposée en anglais par le président Paul Kagame au poste de la présidence de la Francophonie,Louise Mushikiwabo a mis à profit son statut de Ministre des Affaires Étrangères depuis près de 10 ans.

Si son élection a été consensuelle et unanime par des présidents et des chefs des gouvernements,elle n’a pas fait que des heureux.C’était inconcevable que la France soutienne le Rwanda qui avait tourné le dos au Français en faveur de l’Anglais et du Commonwealth.

Fêter le retour de l’enfant prodigue

Emmanuel Macron a su le prix de l’indulgence.Il a reconnu les pas et la voix de l’enfant prodigue.A ses détracteurs qui ne comprenaient pas le sens de son soutien à la candidature rwandaise,le président français adresse le message de la miséricorde évengélique: « Il fallait festoyer et se réjouir,car mon fils que voilà est revenu à la vie;il était perdu,il est retrouvé »(Luc 15,32)

Quels seront les signes de ces festivités pour l’avenir?Les deux pays s’y préparent,sans doute.Est-ce que ceux qui se considèrent comme « fils aîné » respectueux des ordres,seront-ils apaisés?

A Kigali,les Francophones retrouvent le sourire

Avant,pour faire savant,il fallait parler anglais.Pour un mot de français,on était considéré comme un type perdu ou ignorant.Maintenant,ce sont les francophones qui retrouvent le sourire à Kigali.

Vive Erevan(Arménie) qui a permis cette reconquête à notre Louise Mushikiwabo. Même les Congolais de Bukavu et de Goma qui font leur business au Rwanda ne seront plus frustrés de ne pas parler Anglais.Tout le monde va gagner en communication et en compréhension.

Écoles et portails retourneront au français

C’était une contradiction notoire de voir figurer le Français dans la Constitution comme la troisième langue officielle alors qu’elle n’est utilisée sur aucun portail public ou gouvernemental.

Même sur le site du Ministère des Affaires Étrangères,il n’y a que des Tweets qui,dès le 12 octobre,pilulent en Français!Nous espérons que c’est un bon départ,car tout le reste était en Anglais;pas même une fenêtre pour le Kinyarwanda,langue nationale!

Ceux qui affirment que le Français n’était pas abandonné,à eux de le prouver!En tout cas,sur le site du Ministère de l’Éducation, la vérité est toute nue: n’y cherchez rien en Français!Là, vous voyez quelle est notre langue de l’Éducation.

La joie des parents

Nous, les parents,c’est avec joie que nous avons accueilli la nouvelle.Le français était devenu un cours supplémentaire dans les écoles privées qui sont très chères. Quand le président montrera au monde qu’il est capable, lui aussi,quand il le veut,de parler français,toutes les écoles se remettront au Français et nous aurons enfin, des informations dans cette langue de Molière qui nous manquait beaucoup.

Merci à la Francophonie!Peut-être que Louise Mushikiwabo favorisera cet engouement. Nous verrons si ce remaniement ministériel,suite à son départ, portera des effets escomptés en ce sens.

Par Kabalisa Yves Kimenyi/District Gasabo.

Cameroun: Elections pour mettre fin à la guerre des langues coloniales ?

C’est comme si, dans ce pays,  Anglophones et Francophones ne sont pas Camerounais. L’unité ne leur parle plus. Ils préfèrent se séparer et marquer leurs différences par les langues coloniales. Ne peuvent-ils pas faire autrement, vraiment? Pourtant,il est supposé que Français et Anglais,en tant que colonisateurs, sont partis depuis le temps des indépendances!(1960)

Séparatisme ou crise anglophone?

Aux revendications séparatistes des Anglophones,le gouvernement de Yaoundé se contente de mener la guerre et de publier le nombre croissant d’insurgés tués,comme signe de la victoire.

Cette guerre qui indique et identifie les citoyens comme ennemis est absolument abominable.Est-il prouvé que le sang fasse partie des matières de construction de l’harmonie d’un pays?Les antagonistes luttent-ils pour un État-de guerre ou un État de droit?

Le droit de l’homme est bafoué

En tout état de cause,toute sorte d’hostilités donnent raison à l’autre partie de fourbir ses armes contre son adversaire ou contre un régime devenu sanguinaire.A moins que croître le nombre de veuves et d’orphelins ne soit un moyen de se faire des amis!

Élections sur fonds de crise des langues

Pour énième fois,la population va élire son président,ce dimanche 7 octobre 2018.Est-elle prête au changement?Sinon,président quasi à vie, aux manettes depuis 6 novembre 1982,Paul Biya va dépasser Robert Mugabe(Zimbabwe)en termes de longévité au pouvoir d’autant plus que  personne ne pourra le détrôner.

Les militaires au service de Biya?
Militaires prêts à tout!

Il reste à savoir si le « paulbiyanisme »du Cameroun uni ne laissera pas derrière lui un flou politique comme le fut le « mobutisme » du Grand Zaïre.Gageons si ces élections sur fonds de crise des langues vont réellement aboutir à la paix comme le promet le parti au pouvoir!

Pourquoi pas une autre langue plus unitaire?

La situation qui prévaut au Nord et Sud Ouest montre qu’entre anglophones et francophones,il n’y a ni amis ni ennemis.S’il y en a qui sont considérés comme ennemis,la réponse se trouve dans la Bible puisque le Cameroun est majoritairement chrétien et que la loi a été incapable de résoudre ce conflit indigne.

Ainsi,à la partie de ceux qui sont chrétiens,le Christ ordonne ceci: »Aimez vos ennemis »Et si les deux langues continuent de les diviser alors qu’ils sont imbibés dans le langage biblique,qu’ils adoptent l’Arabe pour que le Coran leur inspire l’esprit de paix et d’unité!

Les femmes camerounaises et le combat pour l’unité

Quant à nous,à ce peuple que nous chérissons et admirons,nous adressons cet appel:n’imitez pas la voie de séparation comme le fit le Soudan du Sud pour plonger le peuple dans les guerres interminables et la misère infernale.Élections ou non,vous ne méritez pas ça.

By Protogène BUTERA

L’inattendu du miracle Kizito Mihigo:se marier et se taire!

Que l’ annonce de libération de Kizito Mihigo soit faite en la fête de la Croix Glorieuse(14 septembre),cela est vraiment un signe inattendu du miracle.Il n’est pas exclu que son message livré dans sa chanson « Igisobanuro cy’Urupfu »soit finalement entendu et bien compris: « le génocide des Tutsi, c’est la croix de notre pays,le Rwanda. »

Or,il est clair et notoire que le pays ne refuse pas de prendre cette croix et de marcher,aller de l’avant.Quelle gloire y aurait-il de garder un tel chanteur si profond et prophétique entre les murs de la prison?Le libérer c’est autant un avantage qu’un miracle.

L’inattendu de ce miracle est que,désormais,il ne va pas attendre. Âgé de 38 ans, Kizito Mihigo n’a pas caché ses projets: d’abord se marier pour fonder une famille,puis continuer son engagement pour la paix et la réconciliation. Question: aura-t-il la même confiance et le même soutien du gouvernement comme avant?

Suite à cette libération,comment va-t-il appliquer le message du président Paul Kagame énoncé dans son discours lors du serment des parlementaires,le 19 septembre 2018? Si, selon le Président, « celui qui veut la paix doit garder le silence »,Kizito se sent réellement concerné?Écoutons le Président:

Il le sait bien. Lui qu’on pensait qu’il allait perdre la foi, il a souligné combien sa foi reste le ferment et le bouclier de toute sa vie. Du coup, il portait fièrement son chapelet.Il n’a pas oublié que cette date du 15 septembre,où il est sorti de la prison,c’est aussi la fête de Marie, Notre Dame des Douleurs.Son Fils,Jésus,n’est-il pas venu pour annoncer aux captifs la libération,fin des douleurs?

Kizito Mihogo libéré de la prison
Kizito,sortant de la prison en la fête de Notre Dame des Douleurs,le 15 septembre!

Attendons ses projets et ses mesures après le mariage!

By Protogène BUTERA

Rwanda-prison:Libération du chanteur Kizito MIHIGO, quelle suite?

Ce 15 septembre 2018 a fait de Kzito Mihigo et Victoire Ingabire,des stars du jour.Après plusieurs années en prison,ils ont été graciés par le président du Rwanda,Paul Kagame

Ce mois de septembre aura connu son lot de surprise.Particulièrement ce week-end du 15 septembre 2018 sera inoubliable dans la vie de 2140 prisonniers ayant bénéficié de la grâce présidentielle.

Kizito Mihigo et Ingabire Umuhoza, au même niveau!

Ils sont devenus des stars du jour. A la sortie de la prison de Mageragere(Kigali), les journalistes étaient à l’affût de l’événement.

En sortant,pensaient-ils à tout ce temps laissé derrière eux ou plutôt au peu qui leur reste devant eux?

Ils figurent en tête de ce petit nombre graciés. Après 3 ans sur les 10 qu’il avait écopés, Kizito est mis au même niveau que Madame Ingabire Umuhoza qui venait de purger 8 ans sur les 15.

Si cette clémence n’avait pas eu lieu,Kizito aurait pu sortir en 2025 tandis que Madame Ingabire Umuhoza attendrait 2028. Le fait qu’ils soient libérés en même temps, mérite quelque considération. Partons d’abord de la décision de libération qui est ainsi stipulée par le Conseil du Gouvernement du 14/09/2018:


2. Ashingiye ku bubasha ahabwa n’Amategeko, Nyakubahwa Perezida wa Repubulika yamenyesheje Inama y’Abaminisitiri ko yahaye imbabazi aba bakurikira:
Bwana KIZITO Mihigo yahawe imbabazi ku gihano cy’igifungo yari asigaje ku cy’imyaka icumi (10) yari yarakatiwe n’Urukiko Rukuru mu rubanza N0 RP 0014/14/HC/Kig.;
Madamu INGABIRE Victoire Umuhoza yahawe imbabazi ku gihano cy’igifungo yari asigaje ku cy’imyaka cumi n’itanu (15) yari yarakatiwe n’Urukiko rw’Ikirenga mu rubanza N0 RPA 0255/12/CS.

Voilà que ce sont les deux noms qui apparaissent dans l’énoncé de cette amnistie présidentielle accordée conformément à la loi.Cela dénote l’importance de cette action hautement politique dont l’étendue est à mesurer raisonnablement.

Notons que des autres prisonniers libérés,on ne connaît pas les noms. Seulement les chiffres et les lieux de leur détention ont été donnés:

Nom de la prisonPrisonniers libérés
 HUYE   484
 RWAMAGANA
   455
NYARUGENGE 447
MUHANGA207
 RUBAVU
  158
 MUSANZE
  149
 GICUMBI
   65
 NYANZA
 63
NGOMA 35
NYAGATARE 24
BUGESERA 23
NYAMAGABE 23
  RUSIZI 7

Leur libération, calendrier du hasard ou du miracle?

C’est un tour politiquement bien joué.Le Président de la République,Paul KAGAME a su appliquer de bon escient le principe de Machiavel évoquant le prince Barnabé de Milan: « Le prince doit savoir prendre un moyen de punir ou de récompenser quelqu’un dont on parlera beaucoup. »

Et de fait,le calendrier des élections(présidentielle et parlementaire)est déjà clos.Il fallait tourner la page et ouvrir une nouvelle plus intéressante.Avec la libération de ces deux personnalités,l’opinion publique et internationale a de quoi s’occuper pour quelques mois.Quel avantage!L’indice de démocratie va monter en flèche pour le Rwanda.

Un futur ombrageux pour eux

En rentrant au pays en 2010,Madame Victoire Ingabire prétendait à ces cursus honorum(la présidentielle). Libérée de cette manière, aura t-elle l’élan de ses ambitions?Pourquoi ne pas la libérer pour tester sa dangerosité?

Après ces années de séparation avec les siens,ne préférera-t-elle pas de regagner sa famille en Hollande plutôt que de continuer son aventure politique?Son futur n’est pas moins ombrageux.

Quant à Kizito Mihigo, on peut espérer que la Muse ne l’a pas quitté.Il ne va pas cesser de composer.Mais on le saura dès que ses chansons réapparaitront sur les ondes de la Radio nationale et des autres radios et télévisions.Ce sera la concrétisation de ce beau miracle.

Le chanteur Kizito Mihigo sort de la prison après 3 ans!

Par Protogène BUTERA

Rwanda: Gahunda za Leta zo gushyigikira abahinzi zirasigirije pe!

Inkuru ya

NYIRINKINDI André

Muri iyi nyandiko, tuzinduwe no kubasangiza ubutumwa Nyirinkindi André, umuhinzi ushaka kubigira umwuga, yifuje kugeza ku basomyi b’uru rubuga no ku bandi basangiye ikibazo cyangwa se bamufasha gusobanukirwa neza iby’inkunga za Leta mu buhinzi,bigenda bigaragara ko zisigirije by’ubufindo.

We ngo atangazwa n’ukuntu gahunda nyinshi za Leta baziheruka bazitaka mu manama no mu biganiro ku maradiyo, ariko byagera mu giturage iwabo bikaba ibindi. Mu kanya gato cyane ngo ibyari gahunda nziza bihinduka amagambo asize umunyu. Ikibabaje ni uko nta n’uwemerewe kuvuga ko atari byo cyangwa ngo asobanurirwe niba ibyo babwiwe mbere byarahindutse.

Ngo mu biganiro binyura ku maradiyo, iby’izo nkunga abayobozi bakuru babivuga neza rwose. Ariko iyo bigeze mu nzego z’ibanze cyangwa z’Akarere, ugirango nta bisobanuro bahawe cyangwa hari impamvu zibatera kubyirengagiza. Ubwo ba Rwiyemezamirimo na bo baboneraho bakagora abaturage, iyo batabunamyeho.

Inkunga ku mashini zivomerera imyaka

Nyirinkindi ngo yari yishimiye cyane inkunga ya Leta ku mashini zivomerera imyaka. Yari yizeye ko agiye guhagarika no gukemura bidatinze ikibazo cyo kudahinga mu Mpeshyi kandi ari bwo business y’ubuhinzi igenda neza. Ntiyatinze kubyitabira no kubyirukamo kuko 50% asabwa atari kuyabura.

Yageze mu Mudugudu bati zana icyemezo cy’iyandikisha ry’ubukode n’amasezerano y’ubukode…Arabitanga ye!Bati ngiyi « proforma invoice » uzajyana muri SOCOSE Ltd. Ubwo yahise yibwira ko ari umwe muri abo ba Rwiyemezamirimo yumvise mu biganiro byo kuri Radio ko bakorana na Leta mu kugeza izo mashini ku bahinzi.[embeddoc url= »https://kubahonet.com/wp-content/uploads/2020/01/6d21c-icyemezo-001.jpg » viewer= »google »]

Mu minsi itatu yari yageze aho kuri SOCOSE. Na bo bamwakira neza cyane pe. Bamuhaye icyemezo cy’iminsi mirongo 30, ataha yirya icyara ngo buriya mu kwezi gukurikiyeho ntazongera gutaka izuba. None kuva tariki ya 27 Kamena 2017 kugera tariki ya 27 Kanama 2018(umwaka urenga!), amaso yaheze mu kirere. Uko agiye kwibutsa, igisubizo ni kimwe: tegereza! Byamuciye intege ku buryo n’iby’imashini zihinga bari kwamamaza atakibyitabira. Dore uko abyivugira…

Inguzanyo ya Banki na yo ni amahirwe!

Nyura ku mirima ya bake izi gahunda zagezeho( n’ubwo ari nka 2% mu Murenge wacu), nabona ukuntu imyaka yabo imeze neza, nkabura uwo mbaza uko nabigenza kugira ngo nanjye niyongere kuri uwo mubare. Kandi numva ibintu nk’ibi bidakwiye kubamo ruswa.

Namaze kurambwira ntekereza kugana amabanki ngo nake inguzanyo isimbura iyo nkunga. Nabyo nsanga ari ibibazo. Uretse abafite amamiliyoni, naho rubanda rugufi ntibyoroshye kubona inguzanyo muri Bank. Ugerayo, watanga umushinga bakaguca 15000 yo kujya kureba ingwate! Bahagera bakareba hejuru ngo tuzakubwira!

Natangiye mu kwa 4 nibwira ko mu mezi atatu bizaba birangiye, none ukwa 9 kwikubisemo. Ari inkunga ya Leta, ari inguzanyo, byose bibaye kimwe. Niba hari uzi izindi nzira nanyuramo, azanyibire akabanga. Nizeye ko abayobozi b’uru rubuga bazaduhuza.

By NYIRINKINDI André/Gasabo District

Rwanda-Musanze:Akazi kari kuri Komezamabuno pe!

Yanditswe na SHYIRAMBERE André-Martin

Ibimenyetso by’ubushomeri biri kugenda byiyongera muri aka Karere ka Musanze(Ruhengeri),n’ubwo gasanzwe gafite amahirwe yo kugira ibintu byinshi bikurura ba mukerarugendo bikaninjiza amadevize. Ntawe uyobewe ko hari ibirunga, ibiyaga n’ingagi byahogoje amahanga(buri mwaka haba umuhango wo kwita Ingagi Izina!) . Kandi n’ibikorwaremezo bitari bike bimaze kuhagera.

Si ibyo gusa kuko aka Karere kazwiho guhinga no kweza ibirayi cyane ku buryo bimwe bisazira mu mirima byabuze kirya na kigurishwa.Yewe hari n’ibihingwa ngengabukungu nk’icyayi n’ibireti… Nyamara ibi byose bisa n’aho ntacyo bimariye abaturage kuko bitababuza kwicwa n’ubukene((ntawavuga inzara kuko ibyo kurya bihari!)

Abo mu biro ntibazi uko inzara iryana!

Abayobozi bacu batarumva uko inzara iryana,ni bo usanga bavuga ibyo batazi ngo ntibikwiye ko abantu bazinduka bashinze ijosi ku mihanda!Numvise bindiye ahantu,ariko mbura icyo nabikoraho. Ni yo mpamvu nahisemo kubandikira kuri uru rubuga ngo nibura abazabisoma bazifatanye natwe mu gahinda kuzuye imitima.

Abanyamakuru iyo bababajije, bikura mu isoni ngo igisubizo ni ukwishyira hamwe mu Makoperative!Wagira ngo ntibabona ko n’abayagiyemo ntacyo yabamariye.Ariko se ubundi uzishyira hamwe n’abandi ntacyo winjiza ngo ubamarire iki? Abo ba Nyakubahwa se iyo ukwezi kwa Mitiweli gushize utarayatanga,bibuka ko uri umuntu?

Ntibakabeshye,akazi ni kuri Komezamabuno

Akazi kabaye ingume muri aka Karere mba mbaroga!Ni yo mpamvu abagashaka bagomba kuzinduka bakicara ku mihanda bategereje ko « ababosi b’i Kigali »bahanyura ngo bababone hafi,bafatemo abo bakeneye.

Kukabona ni ugutegereza ubutarambirwa. Ni yo mpamvu hitwa kuri « Komezamabuno ». Urambirwa vuba ntiyazapfa akabonye. Abanyabiro bacu bari bakwiriye kumenya ko hano kuri Komezamabuno ari uburyo bwo kwishyira hamwe ngo n’udushaka agire aho atubariza afite n’uburyo bwo guhitamo. Kuhazindukira rero ntibitwigisha kwihangana gusa, ahubwo ni no gutegereza ko buri wese abona udufaranga atahana mu rugo.

Ikibazo gikomeye ni uko abana na bo basigaye bava iyo za Gisenyi, za Nyaruguru na Huye bakaza kutuvangira. Inzego zibishinzwe zari zikwiriye gushaka umuti nyawo kandi ku buryo buramba. Naho ubundi ntaho tujya pe!Mu minsi iri imbere bizagorana gutandukanya abasabiriza n’abashaka akazi.

Yanditswe na SHYIRAMBERE André-Martin/ Musanze District

Le mariage religieux des mineurs fait des ravages en Ile Maurice!

Plusieurs journaux comme Le Mauricien sont revenus longuement, ce vendredi 22 juin 2018, sur le décès d’une jeune fille de 13 ans, mariée et enceinte. L’île sœur s’était distinguée, en 2016 au Botswana, en refusant de signer la charte interdisant le mariage des mineurs. Une charte qui était soumise à tous les membres de la SADC (Southern African Development Community).

Le drame survenu, ce mardi 19 juin 2018, à Goodlands ville du Nord-Est, repose le problème du mariage des enfants. En 2014, nos confrères du Mauricien ont comptabilisé 805 unions de mineurs et jeunes adultes, âgés de 15 à 19 ans. Un constat qui interpelle les observateurs, Maurice étant signataire de la Convention de Droits de l’Enfant des Nations unies.

Devant l’émotion suscitée par cette affaire, la ministre de l’Égalité des genres et de la Famille, Roubina Jadoo-Jaunbocus, a souligné dans lemauricien.com, qu’elle avait demandé à la police d’ouvrir une enquête pour comprendre comment une enfant de 13 ans a pu être autorisée à se marier.

Sources: Express de Maurice

By Protogène BUTERA