Douze ans Président de la République française, de 1995 à 2007,Jacques Chirac a occupé toutes les plus hautes fonctions: deux fois premier ministre, plusieurs fois ministre, Président du Conseil général et député de la Corrèze, Maire de Paris pendant 18 ans…
Ce géant de la politique a été ministre du Général de Gaulle, puis de Georges Pompidou avant d’être premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing puis, en cohabitation, de François Mitterrand.
Avec lui qui avait promu le jeune Nicolas Sarkozy, s’éteint aussi une autre manière de faire de la politique autant cynique que romantique où les Français étaient moins déprimés que sous les règnes de François Hollande et d’Emmanuel Macron.
Ce 26 septembre 2019 vient de mettre fin à la vie de cet enfant unique né le 29 novembre 1936. Que retiendra-t-on de ses 86 ans dont 63 vécus avec Bernadette, son épouse? Monarque éclairé ou Maire de Paris le plus aimé?L’histoire tranchera…
Ami de l’Afrique et des Arabes?
Sur le continent africain,les présidents qui ont connu Chirac affirment qu’il était ami de l’Afrique. Mais de quelle Afrique?Voyons cela dans le message de ces quelques présidents, sur Twitter,du Cameroun, Cote d’Ivoire, Burkina Faso, Togo,RDC, Djibouti et Niger:
Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2005,il avait quitté l’Elysée en mai 2007.Et depuis 2016,celui qui échappa à un assassinat lors du défilé du 14 juillet 2002 faisait moins d’apparitions publiques.
Et voici les mots qui lui étaient très chers(citations):
Le Français est un critique par essence,
c’est un de ses charmes
Prenons garde que notre esprit critique ne se transforme en esprit de dénigrement systématique.
La politique n’est pas seulement l’art du possible.Il est des moments où elle devient l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.
L’histoire nous enseigne qu’une civilisation,pour garder la maitrise de son destin,doit se donner les moyens de sa sécurité.
Les moyens ne sont jamais adéquats quand le but est mal défini.
Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.
Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus,désormais,l’essentiel d’une vie
Quand le peuple perd l’espoir, sa colère finit toujours par s’exprimer.
La démocratie c’est l’égalité des droits, mais la République,c’est l’égalité des chances.
By Protogène BUTERA