Les Évêques catholiques du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar(SCEAM)étaient réunis à Louanda(Angola)du 18 au 25 juillet 2016,pour leur 17ième Assemblée plénière.Le thème abordé était: « La famille en Afrique,hier,aujourd’hui et demain,à la lumière de l’Évangile. »
A la fin de leurs travaux,ils ont voulu adresser un message de solidarité et d’espérance à l’Église -Famille de Dieu qui est en Afrique et à Madagascar.
Dans ce sens,ils ont pensé particulièrement aux populations en crise: le Soudan du Sud,la Somalie,le Nigeria, le Burundi, le Mali,le Cameroun,le Lesotho, la Centrafrique, le Tchad, l’Égypte,la Libye…
Comme les femmes et les enfants,piliers de la famille africaine,sont les premières victimes de ces drames,les Évêques ont rappelé la nécessité de protéger et de défendre la famille pour qu’elle rende à la société le service que celle-ci attend d’elle,c’est-à-dire lui donner des hommes et des femmes capables d’édifier un monde de paix et d’harmonie.
Le mariage selon l’Évangile
Les Évêques sont convaincus que la famille et le mariage sont intimement liés.Aussi réaffirment-ils l’enseignement de l’Église, basé sur la Parole de Dieu(Gn.2,24)qui exclut le divorce(Mt 19,3-12).
De par cette conviction,le mariage est un lien irrévocable d’amour entre un homme et une femme,ouvert sur la vie et la procréation, comme gage de renouvellement de la société et de l’Église.Il est donc compréhensible que le mariage ne peut pas concerner des personnes du même sexe.
Défis énormes
Nos Évêques n’ignorent pas que la santé de la famille africaine rencontre de nombreuses difficultés qui sont,pour eux,des défi pastoraux énormes.
Ces défis sont,par exemples,les conditions de précarité et la pauvreté,l’exclusion sociale,l’impact des nouvelles technologies, l’idéologie du genre,les couples divorcés et remariés,le concubinage, l’avortement,le veuvage,la croyance à la sorcellerie…
La part des politiques
Pour endiguer ces défis,ils comptent aussi sur la part des politiques.C’est pourquoi,aux États membres de l’Union Africaine,ils adressent leur exhortation de résister à toutes les pressions des gouvernements et des organisations qui cherchent à imposer en Afrique des politiques anti-familiales,et de s’opposer à ces politiques.
En même temps,ils ont apprécié certaines initiatives des pouvoirs publics de ces États.Ils leur demandent de faire davantage en établissant des politiques respectueuses des valeurs culturelles africaines, en s’attelant à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus défavorisées et en créant les emplois des jeunes afin de les aider à réaliser leur projet de fonder une famille.
La famille vivra et nous vivrons!
Leur message se termine sur cette note d’engagement et de fermeté: « L’avenir de la Famille est au cœur de notre mission. » D’où aussi cet appel pressant:
« Familles africaines,n’ayez pas peur de mettre le Christ au centre de votre vie et de lui faire confiance!Peuples d’Afrique,notre mission envers la famille est noble.Engageons-nous à promouvoir la famille.Elle vivra et nous vivrons! »
A lire:Message des Évêques d’Afrique sur la famille
Signé +Gabriel MBILINGI
Archevêque de Lubango
Président du SCEAM
Si des actions concrètes sont du ressort de chaque Diocèse ou de la Conférence des Évêques,ce message peut pousser certaines voix à s’élever pour le qualifier d’homophobe ou de discriminatoire à l’égard des personnes du même sexe.Les voix qui n’auraient pas compris que cette question n’est pas encore un grand défi pour l’Afrique!
By P.B
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