
A la fête de la Sainte Famille
On questionne sa santé
Et la solidité de ses membres.
La réponse vient des supérieurs
Que sont le père et la mère
Dont les velléités ne font pas d’ombre.
Quels soucis ne les ont-ils pas tentés
Pour sortir de la galère?
Dans le bain de la foi
L’enfant était roi.
En toute confiance
Il menait la danse.
Mais maintenant
Ses questions qui les dépassent
Captent tous les regards.
On s’apercevra un peu tard
De la force de son intuition:
Il avait senti le vent de la dislocation.
C’est étonnant.
Inhabituelle est leur situation.
Pour le meilleur et pour le pire
C’est la faiblesse du serment
Bon pour le mois de miel.
Dans le malheur et dans la misère
On n’ose plus se le dire;
On accuse le ciel
Dans son jeu de calmant.
Pourquoi?
Quand on croyait encore
Que l’homme et la femme
Sont une créature divine
Leur relation se fondait
Sur ce que l’autre ignore.
Tous étaient dans la même aventure
Pour une vie sublime
Que le hasard fécondait.
On se liait par des alliances
Ancestrales ou familiales
Et on se mariait
Pour la descendance
Nombreuse ou heureuse.
Si deux ne faisaient qu’un
Leur unité était leur atout
Mais le tout n’a donné que la toux.
Cette croyance venant à sa fin
Chacun s’est fait ses dessins
Et à dessein prit sa route.
Les liens se sont déliés.
Comme une pirogue loin des rives,
C’est la navette en dérive.
La vie de couple s’arrête là.
On conjugue les temps composés.
Le présent s’évapore.
Il est à refaire.
Chacun prend sa randonnée
De l’idée qu’il faut abandonner:
Être père et mère
Et garder même demeure..
Extrait du livre :Face au monde des sans
Prière pour la sainteté de nos familles réciproques.
P.B
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