Que le Mouammar soit abattu comme un chien galeux, cela a touché profondément la majorité des Africains. Sa mort-sacrilège sera pour longtemps le poids difficile à porter sur ce continent.
L’argent de la trahison

Les dossiers judiciaires s’entassent et se suivent pour demêler l’utilisation de cet argent de la trahison qui a fait chuté notre Colonel Kadhafi. Le Guide s’est tromphé de chemin. Il a cru que l’argent résoud les problèmes cachés. En finançant la campagne de Sarkozy, il voulait montrer que les Européens, eux aussi, ont besoin d’être aidés.
Mais, Nicolas a découvert à temps ce guet-apens. Il a rapidement compris que celui qui parvenait à s’aliéner un président français, ferait davantage pour les présidents africains. Le risque était donc très élevé. Il fallait prouver la puissance éternelle du Vieux Continent.
A bon malin, malin et demie

Par l’atrocité de la mort du Guide, l’esprit de supériorité a pris le dessus. Mais les esprits ne sont pas calmés pour autant. De tous les temps, la trahison d’un ami est très dure à supporter.
Sous l’embargo des Etats-Unis, la Libye de Kadhafi avait trouvé en Sarkozy un ami de confiance. C’était normal de soutenir sa campagne présidentielle de 2007. En récompense, il a été reçu en grande pompe à Paris . Bon malin, il ne savait pas que Nicolas l’était aussi mieux que lui. Pourquoi avait-il signé des contrats de 10 milliards d’euros qu’il honorera pas? Cela devait se payer évidemment.
Les revenants de Kadhafi crient vengeance
La guerre de 2011, a dévoilé le vrai visage de tous les antagonistes. Les dissensions internes ont mis en surbrillance les pieds d’argile de ce Prince qui s’affichait en panafricaniste. Les raisons étaient suffisantes pour faire disparaitre l’ami si gênant et encombrant.
Par contre, les amis de Kadhafi croient encore en ses revenants. En apprenant que Sarkozy est placé en garde à vue ce mardi 20 mars, ils n’y voient qu’une habituelle mise en scène qui n’aboutira pas à grand-chose. Les revenants de ce grand-homme crieront toujours vengeance, quoi que la voie de la faiblesse.

Peut-être que son fils, Saïf al-Islam Kadhafi qui s’est déclaré candidat à la présidentielle de cette année 2018, dira toute la vérité et montrera au monde que le prix de la bonté ne doit pas être la méchanceté. La preuve que les Kadhafi sont vraiment les hommes de paix et d’unité.
Par Protogène BUTERA
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