En Italie, le planning familial ne s’oriente plus vers la réduction des naissances. Au contraire, pour faire face à la surmortalité due au Covid-19, le Sénat italien a approuvé une allocution mensuelle de 250 euros par enfant jusqu’à ses 21 ans.
C’est la somme que recevra chaque famille dans le but de booster la fécondité en baisse dans ce pays dont la politique familiale n’est pas des plus généreuses de l’Europe. Par rapport aux pays scandinaves(Suède, Norvège et Danemark), par exemple, qui dépensent 3 à 4% de leur PIB aux aides familiales, l’Italie n’en dépense que 1,5%
Des naissances en baisse
Le résultat de cette politique parcimonieuse n’est rien d’autre que la baisse vertigineuse des naissances. Ainsi en 2019, il y a eu 435000 naissances seulement alors qu’elles étaient 753000 en France pour la population dont le nombre est comparable. L’amplification du chômage des femmes ne favorisera pas la tâche dans un pays où seule une femme sur deux travaille(50%)contre 73% en Allemagne, 62% en France et 58% en Espagne.
A cela s’ajoute le vieillissement de la population dont l’âge moyen est de 45 ans et le taux de fécondité est de 1,3 enfants par femme alors que le taux de renouvellement de la population doit être de 2,1 par femme. Ces incitations à faire des enfants auront quels résultats dans ce pays où 25% sont des couples volontairement sans enfants? A moins d’ouvrir les portes aux immigrés!
Sources: FranceInfo.
By P.Protogène BUTERA