En cette période de la saison sèche, les acacias se font chétifs et l’herbe rare.Aussi les animaux trouvent-ils refuge à l’ombre de l’immense pont qui traverse le parc national de Nairobi.C’est le cas de ces Impalas.
Normalement, dans le parc, la ligne de chemin de fer sera surélevée, perchée sur des piliers de 18 mètres de haut en moyenne, sur une distance de 6 kilomètres. Les piliers devraient être peints de manière à se fondre dans la savane, les nuisances sonores devraient être réduites à l’aide de déflecteurs et les animaux pourront continuer à circuler sous le pont.
Photo de lesoir.be
Le parc national de Nairobi, le doyen des parcs d’Afrique de l’Est, imaginé dans les années 1940 par les colons britanniques, est d’une étendue de près de 120 km² en bordure de la capitale kényane et un refuge pour lions, zèbres, crocodiles, rhinocéros, hippopotames, antilopes et autres buffles.
Les animaux y viennent via, au sud, un couloir de migration vers d’autres parcs naturels comme le célèbre Masai Mara. D’après les défenseurs de l’environnement, le chemin de fer est une menace directe pour la survie de ce parc sans équivalent dans le monde.
Ni akumiro.Kuri uyu wa gatandatu tariki ya 25 gicurasi,ikipe ya Espoir yatsinze iya APR iyisanze iwayo i Kigali.
By KAMANZI Isaac
Byari bisanzwe bimenyerewe ko Espoir itsindira amakipe menshi ku kibuga cyayo cya Rusizi,ariko yasohoka bakayinyagira.Kuri uyu wa gatandatu tariki ya 25 Gicurasi si ko byagenze.Yari yasuye APR FC,iyikora mu jisho iyitsindira mu rugo iwayo i Kigali.
Abakinnyi ba Espoir bihagazeho
Iyi kipe y’abasirikare yakinaga isa n’aho ntacyo igikiza kuko yizeye umwanya wayo wa kabiri nyuma y’aho Rayon Sport yegukaniye umwanya wa mbere wayihesheje igikombe.Naho Espoir yo yarwanaga no kuzamuka ngo ibe yafata nibura umwanya wa 7 muri iyi Shampiyona.
Umuzamu Ndayishimye Hussein yafashije Espoir
Ibyo kuri uyu munsi byayihiriye.APR yayibanje igitego,maze mu minota mike irayigaranzura,irishyura ndetse ishyiraho n’agashinguracumu mu minota yanyuma,nuko ikoza isoni Ingabo z’Igihugu izihagitse ibitego 2 kuri 1.
Mu mikino nk’iyi,abakinnyi b’amakipe mato baba bafite intego n’akarusho ko kwiyerekana kugira ngo babe bagurwa n’amakipe akomeye.Ibi na byo byongera imbaraga mu ikipe,rimwe na rimwe bikarangira abitwaga ko bakomeye bahanantutse ku ntebe zabo.
Abafana ba APR bumiwe
Nguko uko Espoir yatunguye APR ikayitsinda ibitego 2 bya Kyambadde Fred na Nkurunziza Sadi mu gihe icya APR yabonye nk’umuti cyatsinzwe na Hakizimana Muhadjiri.
Ubwo APR FC yasohokanye ipfunwe,abafana bagataha bifashe mapfubyi,Espoir iracyafite umunsi 1 wo kwerekana ko iri mu makipe makuru.Ese izabigaragariza kuri Muhanga FC?Ni ah’imibare y’umutoza Saidi Abed.
Joseph Julien Adrien Fraipont est fils de Lucien Fraipont et d’Angèle Boden.Il est né le 11 octobre 1919 à Waremme(Belgique)dans la Province de Liège,et mort le 26 mai 1982,emporté par l’épuisement et le dévouement.
Ordonné prêtre le 30 juin 1946,il fut envoyé à Nyanza(Rwanda)comme professeur au Collège du Christ-Roi.C’est là où,un an plus tard,il rencontra un infirme qui attira toute son attention et le conduisit à se consacrer totalement à la cause des personnes handicapées dont il fera connaître les droits dans cette partie de l’Afrique Centrale.
Handicapés de Gatagara
Un centre d’accueil sous le vocable de la Vierge des Pauvres
Depuis cette rencontre,ces paroles revenaient toujours dans ses interventions et étaient la ligne de conduite de ses actions:
« Parce qu’un jour, mes yeux ont croisé les yeux de jeunes délaissés, yeux sans colère, mais si las, si remplis de désespoir, je ne pouvais plus être le même. Il fallait aimer, il fallait agir »
Abbé Joseph Fraipont Ndagijimana
HVP de Gatagara
Ainsi,il lui est venue l’idée de fonder un centre d’accueil avec cette triple mission: soigner,éduquer et réintégrer les personnes handicapées. C’est à Gatagara(sud de Nyanza)que lui fut autorisé de construire ce centre.
Grâce au financement de Misereor,les travaux ont débuté en 1960 et pris fin en 1962(année de l’indépendance du Rwanda). Le centre porta le nom de Home de la Vierge des Pauvres(HVK)qui,jusqu’en 2018,comptait 1370 enfants(aveugles,sourds-muets et handicapés mentaux)du primaire au secondaire.
Actuellement,plus de 4000 personnes bénéficient de ses services de qualité en orthopédie,rééducation,thérapie des traumatismes post-génocide…à travers ses branches de Huye, Ruhango, Ndera, Gikondo, Rwamagana
Fraipont devenu Ndagijimana
Lors de sa demande de nationalité rwandaise,le 28 juin 1974,il a pris le nom de NDAGIJIMANA(je confie à Dieu).C’est comme s’il mettait dans les mains de Dieu tout son projet.
Du coup,après sa mort,c’est à la Congrégation des Frères de la Charité que la direction fut confiée par la Conférence des Évêques du Rwanda. Mais le projet continue surtout grâce au soutien des Amis de Gatagara(association belge) et à la reconnaissance du gouvernement rwandais.
S’il est mort en cette date du 26 mai,sa mémoire reste gravée dans les coeurs de ceux qui le gardent comme le grand-père des handicapés du Rwanda auxquels il a rendu toute leur dignité.
Encadrement des Auxiliaires féminines Internationales
Ku ncuro ya 9,Rayon Sport yegukanye igikompe cya Shampiyona y’umupira w’amaguru mu Rwanda.Hari ku wa 24 Gicurasi ubwo yatsindaga Kirehe FC itayibabariye.
Abafana ba Rayon Sport bishimye karahava
Kuri uyu munsi tariki ya 24 Gicurasi,Rayon Sport yegukanye igikombe cya Shampiyona y’u Rwanda isigaje umukino umwe ngo irangire.N’ubwo izagishyikirizwa ku mukino wayo wa nyuma ubwo izaba icakirana na Marine Fc,ku wa gatandatu tariki ya 1 Kamena,igaragaje ko ibaye ubukombe mu gutwara ibikombe.
Ibikoze isubiza Kirehe mu gice cya kabiri
Igikombe nk’iki yagiherukaga muri 2017.Uyu mwaka,ku ncuro ya 9, igitwaye itsinze ku buryo bugaragara ikipe ya Kirehe FC ibitego 4 kuri 0.Burya koko ngo amahirwe ya bamwe ni byo byago by’abandi!
Gutsinda uyu mukino byatumye ibyishimo by’abakunzi b’iyi kipe y’umweru n’ubururu byiyongera ariko binatera aba Kirehe kugwa mu kantu kuko iyi kipe yo ihise isubira mu kiciro cya kabiri.Twahamya ko n’umwete wo kubaka iki kibuga na wo uzagabanuka!
Iki kibuga cya Kirehe kigiye gusibama
Mukeba APR FC izaririra ku cy’Amahoro!
N’ubwo APR FC yatsinda imikino ibiri isigaje,ntacyo byayimarira.Rayon Sport yujuje amanota 69 mu gihe ikipe y’abasirikare ifite 62.Iramutse itsinze iyo mikino,yagira 68 ikigumira ku mwanya wa 2 kabone n’iyo Gikundiro yatsindwa.
Iki gikombe imaze gutwara incuro 17 cyayiciye mu myanya y’intoki.Igisigaye nta kindi uretse kurwanira icy’Amahoro niba ishaka kuguma mu ruhando mpuzamahanga.Mukura cyangwa Kiyovu Sport nizitakiyitwara izaririra kuri icyo.
Hagati aho,umutoza Robertinho asigaje kugaragaza ko afite ubushobozi bwo kugeza Rayon Sport kure hashoboka.Abafana n’abakunzi b’iyi kipe yavukiye i Nyanza bamutegerejeho kurenga 1/4 mu mikino Nyafurika y’umwaka utaha kugira ngo iyi kipe ihore ku isonga.Ese azabigeraho?
Si vous pensez que tout le monde se fiche de savoir si vous êtes en vie, ou si vous existez, essayez de ne pas payer vos impôts!
Le fisc fera tout pour parler de vous.Votre nom resurgira des écrans.Toutes les mesures seront prises pour vous tordre le coup.Et ce sera un bon test de votre existence.
D’après une étude menée par deux chercheurs norvégiens, le phénomène de baisse de notre QI est apparu il y a 40 ans dans les pays développés. Les tests cognitifs ont été menés sur les jeunes nés en Norvège entre 1996 et 1991 au sein des mêmes familles. 237 000 personnes ont été suivies. Résultat : entre les générations de 1962 et celle de 1975, le gain en QI est de 0,20 point par an en moyenne, alors qu’entre 1975 et 1991 il baisse de 0,33 point par an.
Plomb, pesticides, solvants…
Le phénomène continuerait de s’accélérer depuis. Les causes seraient les facteurs environnementaux comme les perturbateurs endocriniens, responsables du ralentissement de notre cerveau. D’autres scientifiques affirment que le plomb, le mercure, certains pesticides et solvants font perdre des points de quotient intellectuel aux enfants.
Il y a d’autres facteurs qui entreraient en compte : le dérèglement du système éducatif, le recul du livre et donc l’omniprésence des écrans et la crise de l’État-providence.
Que les enfants soient ainsi de moins en moins intelligents,certains scientifiques comme Sylvie Chokron, chercheuse au CNRS ,sont plus réservés d’en conclure que ces enfants seraient de plus en plus bêtes.
Et l’environnement…
Qu’en est-il des pays en voie de développement où les situations sont si complexes?Comment évaluer le QI(quotient intellectuel)des enfants qui luttent pour la survie ou évoluant dans des systèmes éducatifs très défaillants ou vivant dans un environnement malsain(mauvais habitat..?
Imaginons ces mêmes enfants, dont le QI est en baisse, se retrouver dans les pays en voie de développement!Leur QI sera-t–il plus élevé?J’en doute. En revanche, les enfants qui réussissent dans des conditions humainement insupportables, ne seraient-ils pas plutôt plus intelligents parce qu’accompagnés sereinement par les familles et les proches?
Né en 1080 près de Madrid et mort vers 1130, Isidore a été canonisé par le Pape Grégoire XV le 12 mars 1622 en même temps que ces grands saints du siècle: Ignace de Loyola, Thérèse d’Avila, François Xavier, Philippe Néri.. Ouvrier agricole, il a su plaire à plusieurs maîtres sarrasins tout en s’attirant de jalousie des autres travailleurs qui l’accusaient de fainéant.
Et de fait,chaque dimanche avec sa femme Maria Toribia,il chantait la liturgie au lutrin pendant la grand-messe et passait en prière avant de vaquer à ses occupations journalières. Cela lui permettait d’entamer la semaine très sereinement et avec une force incroyable.
C’est son dernier patron, Juan de Vergas,qui a fait de lui son régisseur après avoir constaté qu’il était assisté par les anges dans son travail. De plus, c’est par sa prière que ce patron se convertit.
Saint patron des laboureurs, des agriculteurs, des ouvriers journaliers et des charretiers, saint Isidore est le modèle d’un paysan chrétien très pieux qui travaille la terre avec ardeur et recueille avec patience davantage de fruits du ciel et de la terre car, pour lui, la prière est un fertilisant de la vie du chrétien croyant et pratiquant.
Comme il est mort à moins de 50 ans, il faisait partie des Saints Patrons des JMJ(Journées Mondiales des Jeunes)de Madrid. Fêté le 15 mai, sa mémoire a donné lieu à ce dicton: « A la Saint Isidore, si le soleil dore, le blé sera haut et chenu. »
Bonne fête à tous ceux qui se confient à son intercession.
« Satan est là pour longtemps », s’est félicitée vendredi 10 mai 2019 , l’organisation Satanic Temple, en annonçant avoir obtenu des autorités américaines, une précieuse reconnaissance en tant qu’Église.
Ce statut officiel est « l’aboutissement de plusieurs années » durant lesquelles le Satanic Temple s’est réuni régulièrement en congrégation et a célébré des offices religieux, a assuré dans un communiqué l’organisation qui a son siège à Salem, ville du Massachusetts souvent associée avec la sorcellerie.
L’IRS, le fisc américain, a considéré que le Satanic Temple remplissait les conditions requises pour être reconnu comme Eglise légitime, bénéficiant d’exemption de taxes, par opposition à une simple association caritative, a ajouté le communiqué qui salue « une première historique ».
Ses fidèles prêtent allégeance à Lucifer en récitant « Ave Satanas,Ave Domini Inferni » et arborent des cornes de diable lors de cérémonies face à une croix érigée à l’envers.
Ils prient Baphomet, une idole ailée à tête de bouc, depuis longtemps vénérée par les occultistes et dans certaines pratiques sataniques qui promettent la paix(salem!)
Le Satanic Temple mène campagne contre les signes religieux dans des lieux publics aux États-Unis.
Statue ou Idole de Satan
Il s’est notamment opposé à la présence d’une stèle des Dix Commandements au pied du capitole de Little Rock, la capitale de l’Arkansas, exigeant le droit d’y installer une statue de Baphomet.
S’agit-il d’une guerre d’influence ou de domination? Ces statues,parce qu’elles sont de Satan,ne sont donc pas des signes religieux?Vont-elles occuper des places publiques là où ce Satanic Temple fait interdire les religieux?
En tout cas, pour montrer à quel degré il est très sérieux dans sa démarche, l’adhésion n’est pas gratuite. La carte de membre coûte 25 $! https://thesatanictemple.com
Accomplissement de l’Apocalypse de Saint Jean? Ah!Le combat de la Bête et de la prostituée revient sur terre. Et pourquoi sur cette terre des États-Unis sinon qu’elle est » Babylone la Grande, la mère des prostitutions et des abominations de la terre? » (Ap 17,5)
Certainement que, à partir des États-Unis, cette « Église » va se répandre de façon étonnante dans toutes les parties du monde. Ce qui confirmerait l’avertissement des révélations de Saint Jean: «
« La Bête que tu as vue, elle était, mais elle n’est plus ; elle va monter de l’abîme pour aller à sa perdition. Quant aux habitants de la terre dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de la vie depuis la fondation du monde, ils seront étonnés au spectacle de la Bête qui était, qui n’est plus et qui va reparaître. Ici, il faut l’intelligence mais avec la sagesse.« (Ap 17,8-9a).
Tout est dit à celui qui a des oreilles pour entendre! Les yeux verront les signes de la victoire.
Ce quatrième dimanche de Pâques, nous voyons comment le Bon Pasteur conduit ses brebis à la vie éternelle. Pour y accéder et en prendre possession, il faut la foi car, dit-il, « celui qui croit, a la vie éternelle »(Jn 6,47).
Comment nous laisser conduire si nous ne croyons pas en celui qui nous guide ? Comment croire en Lui si nous le confondons encore avec d’autres ou quelqu’un d’autre ? Pour nous, il importe peu d’adorer le Dieu unique si on ne parvient pas à aimer le Seigneur Jésus qui nous met en relation avec son Père.
De par notre baptême, nous sommes comme cette foule nombreuse de toutes les nations qui se tiennent debout devant le Trône et s’apprêtent à écouter la voix du Seigneur. Devenus croyants, nous gardons ferme cette conviction que notre Dieu est plus grand que tout ; sa grandeur n’est pas là pour nous écraser mais pour nous réconforter avec mesure lors d’une grande épreuve.
En ce dimanche du Bon Pasteur et « Journée de prière pour les vocations », alors que parler des vocations (sacerdotales ou religieuses) semble un cri dans le désert(en quelques endroits ou pays), renouvelons notre appel à la mission d’évangélisation qui passe par la voie des encouragements mutuels afin de rendre effectives les grâces reçues. A l’exemple de Paul et Barnabé, sachons aussi dépasser les contradictions et les contestations de quelques-uns qui n’ont pas encore touché dans la main du Seigneur.
Pensons également à tous ceux que la flamme de la jalousie empêche de se joindre à l’assemblée des baptisés ou amène à accorder peu d’importance à la Parole du Seigneur. En même temps, rendons grâce pour ceux qui ont pu prendre leur place dans l’Église ainsi que ceux qui prennent soin du Sanctuaire afin que les disciples du Christ ne cessent d’être remplis de joie et d’Esprit Saint.
Concrètement, notre vocation à tous peut être la réponse à cet appel impératif du Psalmiste : « Acclamez le Seigneur terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse, venez à lui avec des chants de joie ! »A chacun de jouer en voyant s’ il fait partie de ceux qui le suivent réellement.
Avez-vous compris à quoi Dieu vous appelle?Je vous souhaite un très bon dimanche. Que la méditation personnelle des textes prévus par la Liturgie, vous aident à le réaffirmer ouvertement : « Oui, le Seigneur est bon ».
Père Protogène BUTERA
PREMIÈRE LECTURE: (Ac 13, 14.43-52) Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là, Paul et Barnabé poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place. Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi,le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint. – Parole du Seigneur.
DEUXIÈME LECTURE (Ap 7, 9.14b-17) Lecture de l’Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. L’un des Anciens me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » – Parole du Seigneur.
ÉVANGILE (Jn 10, 27-30) Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » – Acclamons la Parole de Dieu.
Jean Vanier, le fondateur des communautés de L’Arche accueillant à travers le monde des personnes avec une déficience intellectuelle, s’est éteint mardi 7 mai 2019, à 02h10, à l’âge de quatre-vingt dix ans. Affaibli par un cancer, il était hospitalisé depuis plusieurs semaines à la Maison médicale Jeanne Garnier à Paris.
Jean Vanier accueilli par le Pape François en 2014
Sa biographie
Fils d’un diplomate canadien, Jean Vanier nait le 10 septembre 1928 à Genève. À 13 ans, il s’engage au Collège de la Royal Navy à Dartmouth (UK) en pleine seconde guerre mondiale. En 1945, son père étant alors ambassadeur du Canada en France et sa mère déléguée de la Croix-Rouge, Jean participe à l’accueil des survivants des camps de concentration à Paris. Il en est profondément marqué.
Jean quitte la marine à 22 ans « pour suivre Jésus et œuvrer à la paix ». Après des années de formation en France et au Canada, il obtient en 1962 un doctorat en philosophie et devient enseignant. Mais en 1964, il découvre les conditions de vie sordides des personnes handicapées dans les asiles psychiatriques : « j’ai découvert un vaste monde de souffrance que j’ignorais absolument. J’avais été dans un monde d’efficacité dans la marine ou un monde intellectuel à travers les études. Et là j’étais devant un monde d’appel et cela m’a bouleversé. »
Une œuvre grandiose: Arche
En août 1964, il propose à deux hommes vivant en établissement, Raphaël et Philippe, de s’installer avec lui dans une petite maison de l’Oise, à Trosly-Breuil, qu’il baptise « L’Arche ». Ils y partagent une vie quotidienne simple, faite d’entraide et d’amitié. Très rapidement, cette vie fraternelle organisée autour des personnes fragiles fait de nombreux émules. Les « foyers » se multiplient en France et dans le monde : Canada en 1969, Inde en 1970, Côte d’Ivoire en 1974, Haïti en 1975, Australie en 1978… Sur les cinq continents, dans des contextes religieux et culturels très divers, cet art de « vivre ensemble » se répand largement.
Dès 1981, Jean Vanier ayant préparé sa relève, il se retire des responsabilités exécutives de L’Arche, tout en restant vivre dans sa première communauté de Trosly. Il se consacrait depuis lors à sa mission d’artisan de paix et de témoin de fraternité avec les plus humbles. Il recevait chez lui nombre de visiteurs du monde entier de toutes origines et de toutes conditions.
Conviction et action
Jean Vanier nous rappelle que la fragilité est intrinsèque à l’homme : la nier c’est s’empêcher d’être soi-même et mettre les plus vulnérables au ban de la société. Il souligne la nécessité de reconnaître sa propre vulnérabilité comme un don et une opportunité pour, d’une part, prendre conscience de nos capacités à progresser et devenir ainsi adulte, et d’autre part, pour accueillir l’autre en vérité, avec ses imperfections et ses vulnérabilités. Cet accueil de l’autre dans sa réalité humaine la plus profonde fait tomber les mécanismes de défense, réajuste les attentes, non idéalisées, les uns vis-à-vis des autres et permet de construire des relations de paix.
Accompagnants et accompagnés tissent des relations mutuelles qui vont au-delà de l’aide et du travail. Ensemble, les membres de L’Arche, qu’ils aient ou non une déficience intellectuelle, construisent leur vie communautaire : participation aux tâches, aux décisions, aux réflexions, aux fêtes et rassemblements, au souci les uns des autres. Chacun est invité à contribuer à la vie ensemble, selon ses aptitudes et ses désirs.
Il avait découvert une chose essentielle: Les personnes qui ont une déficience intellectuelle ont besoin de s’inscrire dans la société comme partenaires, et pas seulement comme objets de soin. Nos sociétés ont besoin que tous, y compris les plus faibles, s’engagent dans la construction d’un monde plus humain.
Foi et lumière pour l’avenir
Parallèlement, Jean Vanier fonde Foi et Lumière avec Marie-Hélène Matthieu, « des communautés de rencontres » qui se tissent autour des personnes, enfants ou adultes, ayant une déficience intellectuelle. Ces personnes accompagnées de leur famille et amis, sont invitées à participer à des rencontres mensuelles durant lesquelles sont partagés des temps d’amitié, de prière et de fête. Foi et Lumière compte près de 1500 communautés dans 81 pays des cinq continents.
Aujourd’hui, L’Arche est constituée de 154 communautés réparties sur les cinq continents, dont 35 en France qui sont reconnues comme établissements médico-sociaux. Elle compte 10 000 membres. De nouveaux projets sont chaque jour à l’œuvre pour répondre à l’appel des personnes ayant une déficience intellectuelle, si vulnérables et encore trop souvent méprisées, alors qu’elles ont une grande leçon d’humanité et d’amitié à nous offrir.
Sans doute que la mort du fondateur ne va pas couler l’Arche mais être plutôt une porte de l’espérance pour le rayonnement de cette spiritualité de l’Arche. Q »il se repose dans la paix du Christ!
Ceux qui aiment les fruits savent sans doute apprécier la belle saveur de la Clémentine sans penser nécessairement à son inventeur. Le Frère Clément, né à Oran(Algérie)a montré que le génie des clercs ne s’était pas éteint avec les derniers siècles.
En croisant mandarinier et oranger,Vital Rodier,dit Frère Clément(1839-1904) de la Congrégation du Saint Esprit, a été à l’origine de ce fruit de type agrume, à l’odeur agréable et sans pépins,différemment des oranges.
Les Clémentines diffèrent des Oranges
Histoire d’une relation amicale
Quand les orphelins de l’établissement de Misserghin ont dégusté le fuit que le Frère aimait leur présenter,ils l’ont apprécié et l’ont appelé, avec humour, « Clémentine »(Soeur!), nom que confirmera la Société d’agriculture d’Algérie(1929)en l’honneur de ce frère mort en 1904.
Riche en vitamine C(41 mg), en magnésium(11mg), en calcium(26 mg), en fibres(1,4 mg), en glucide(10,4 mg), en potassium(145 mg)…,la clémentine est un fruit abondamment consommé.
Pourtant après l’indépendance et la décolonisation de l’Algérie, personne ne se souvient du religieux-agronome; sa tombe et sa mémoire ont totalement disparu ou recouverte d’arbres,comme s’il fallait cacher le visage de cet inventeur.
Pierre tombale du Frère Clément
Seule l’histoire de la Clémentine parlera de lui jusques dans sa Commune de Chambon-sur-Dolore dans le Puy de Dôme(France) où le Bourg de Marvieille a donné naissance à cette merveille.
Le Ressuscité n’apporte pas aux disciples tout ce qu’ils espéraient. Leur enthousiasme disparaît et retournent en arrière dans ce qu’ils avaient en commun auparavant : la pêche. Le Seigneur est disparu de leurs radars.
Non seulement ils sont poursuivis et persécutés à cause de son nom, mais encore ils sont envahis par l’angoisse de son absence et le retour de l’ignorance de et sur son être : « Ils ne savaient pas que c’étai lui » Pourquoi ? Parce qu’il se révèle autrement à eux.
Comme l’affirme saint Paul dans sa lettre aux Romains, « la foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend c’est la Parole du Christ » (Rm 10,17).St Jean a entendu la voix des anges et il a décrit la scène de ce que les créatures doivent à leur Seigneur. Quand Pierre entendit que « C’était le Seigneur », « il passa un vêtement et se jeta à l’eau « (ce qui peut symboliser notre baptême)
Alors que, tels les quatre Vivants de l’Apocalypse, nous répondons le plus souvent « Amen », Pierre aura à répondre trois fois de suite son « Oui, Seigneur, je t’aime ». Ainsi, il passe du pêcheur de gros poissons au pasteur des agneaux et des brebis du Seigneur. Soulignant par là l’évolution difficile de sa mission dans ce monde où l’on ne veut plus être ni poisson ni agneau ni brebis mais plutôt béliers (culture de la confrontation au dépend de celle de la rencontre).
En ce troisième dimanche de Pâques, Jésus nous pose la même question qu’aux disciples : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Pensons à tous ceux qui, partout dans le monde, répondent « non » parce qu’ils n’ont rien vraiment et ceux qui répondent « non » parce qu’ils ne veulent pas partager.
Jésus anticipe le partage
Notre Maître et entraineur sportivo-fraternel sait le fond de ces contradictions ;il nous devance dans la préparation : « du poisson et du pain posé sur le feu de braises ». S’il demande aux disciples d’y ajouter les poissons qu’ils venaient de prendre, il commence d’abord par ce que, eux, n’avaient pas : « Il s’approche, il prend le pain et le leur donne »
Peut-être qu’ils sont des myriades de myriades, par milliers de milliers, en Bulgarie ou en Macédoine du Nord (visite du Pape François) auxquels Jésus adresse cette invitation, « Venez manger » ; qu’ils repartent tout joyeux et prêts à être les témoins de tout cela(entendu,vécu,partagé). Avec eux, que la main du Seigneur affermisse en nous et autour de nous la jeunesse de notre foi que nous proclamons, à l’exemple du Psalmiste : « Avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie »
Si vous pouvez,lisez vous-mêmes les lectures prévues par la Liturgie. Très bon DIMANCHE!!!
PREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre des Actes des Apôtres(Ac 5, 27b-32.40b-41)
En ces jours-là, les Apôtres comparaissaient devant le Conseil suprême. Le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Après avoir fait fouetter les Apôtres, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent. Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
– Parole du Seigneur.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (Ap 5, 11-14)
Moi, Jean, j’ai vu : et j’entendis la voix d’une multitude d’anges qui entouraient le Trône, les Vivants et les Anciens ; ils étaient des myriades de myriades, par milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. »
Toute créature dans le ciel et sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tous les êtres qui s’y trouvent, je les entendis proclamer : « À celui qui siège sur le Trône, et à l’Agneau, la louange et l’honneur, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. » Et les quatre Vivants disaient : « Amen ! » ; et les Anciens, se jetant devant le Trône, se prosternèrent.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 21, 1-19)
En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
Abakinnyi n’abakunzi b’ikipe ya Espoir berekeje i Kigali bigize Nzikoga.Icyakora bageze mu Murwa basanga amazi yaho atari nk’ay’Ikivu. Kuri iyi tariki ya 2 Gicurasi bikojeje mu kibuga basanga Rayon Sport yagicuritse kabisa kabisa.
Igice cya mbere cyarangiye ari ibitego 2 byose bya Rayon byatsinzwe na Sarpong ku busa bwa Espoir.N’igice cya kabiri nticyahiriye iyi kipe yari yambutse Nyungwe kuko Jules Ulimwengu yongeyemo ibindi bibiri,nuko umukino urangirira kuri iyo mvura y’ibitego 4 byayibereye nk’umuvumba uyitaye muri Rusizi,n’ubwo igumye ku mwanya wayo wa 8.
Uwa Rayon yaraguje umutwe biba byo
Rayon Sport yo ikomeje kurwana no kuva ku mwanya wa kabiri aho irushwa na APR FC inota rimwe ryonyine,kuko nyuma y’umukino wa 25,Gikundiro yujuje 57 mu gihe iyi Kipe y’Abasirikare yo ifite 58.Aya makipe yombi amaze guha umwiangirizwa Mukura V.S iri ku mwanya wa gatatu n’amanota 49.
Iyi Shampiyona itangiye gushyuha ndabarahiye!Reka dutegereze uko bizagenda ku munsi wa 26 hagati ya APR FC na AS Kigali iri ku mwanya wa gatandatu.Mu gihe Rayon Sport izacakirana na Police FC iri ku mwanya wa 4,uzatsikira zaba asigaye.
Le premier mai est généralement la fête du travail. Les chrétiens font mémoire de Saint Joseph l’artisan. Pourquoi ne pas penser aussi à saint Jérémie pour relier ainsi l’Ancien Testament et le Nouveau Testament,le passé et l’avenir?
Saint Joseph l’artisan
Nous savons bien que Joseph a eu le mérite d’initier Jésus, le Fils de Dieu, aux travaux des hommes. C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la fête du travail.
C’est le Pape Pie XII qui a institué, en 1955, la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année. En effet, à l’ exemple de Joseph, ceux qui exercent les professions laborieuses doivent apprendre de lui selon quel plan et quel esprit ils doivent accomplir leur charge afin qu’en obéissant tout d’abord à l’ordre de Dieu, ils soumettent la terre et contribuent à la prospérité économique, tout en gagnant en même temps les récompenses de la vie éternelle.
Nous le croyons également que le gardien prévoyant de la Famille de Nazareth n’abandonnera pas ceux qui sont ses compagnons de métier et de travail : il les couvrira de sa protection et il enrichira leurs maisons par les richesses célestes.
Saint Jérémie, le prophète
Les décideurs et les chefs des gouvernements ont besoin de la voix d’un prophète pour opérer les changements nécessaires à la promotion des meilleures conditions de travail,et d’une vie digne des travailleurs.
Le prophète Jérémie
Jérémie en est un exemple de ces prophètes qui ont longuement et durement travaillé sous plusieurs règnes(en Israël) de telle manière que,de siècle en siècle,il y ait quelque chose de nouveau. Écoutons un peu son message:
PAROLES DE JEREMIE, fils de Helkias, l’un des prêtres qui étaient à Anatoth, au pays de Benjamin. La parole du Seigneur lui fut adressée au temps de Josias, fils d’Amone, roi de Juda, la treizième année de son règne ; puis au temps de Joakim, fils de Josias, roi de Juda, jusqu’à la fin de la onzième année de Sédécias, fils de Josias, roi de Juda, jusqu’à la déportation de Jérusalem, au cinquième mois. La parole du Seigneur me fut adressée : « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les nations. » Et je dis : « Ah ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je suis un enfant ! » Le Seigneur reprit : « Ne dis pas : “Je suis un enfant !” Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai ; tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras. Ne les crains pas, car je suis avec toi pour te délivrer – oracle du Seigneur. » Puis le Seigneur étendit la main et me toucha la bouche. Il me dit : « Voici, je mets dans ta bouche mes paroles ! Vois : aujourd’hui, je te donne autorité sur les nations et les royaumes, pour arracher et renverser, pour détruire et démolir, pour bâtir et planter. » La parole du Seigneur me fut adressée : « Que vois-tu, Jérémie ? » Je dis : « C’est une branche d’amandier que je vois. » Le Seigneur me dit : « Tu as bien vu, car je veille sur ma parole pour l’accomplir. » Une deuxième fois, la parole du Seigneur me fut adressée : « Que vois-tu ? » Je dis : « C’est un chaudron bouillonnant que je vois ; il s’ouvre depuis le nord. » Le Seigneur me dit : « Du nord, va déferler le malheur sur tous les habitants du pays… Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi, tu diras contre eux tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon c’est moi qui te ferai trembler devant eux. Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses princes, à ses prêtres et à tout le peuple du pays. 1Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer – oracle du Seigneur. »
Jérémie 1,1-14.17-19
Saint Jérémie est donc le patron de ceux qui travaillent inlassablement dans la vigne du Seigneur pour que l’homme ne pense pas seulement au fruit de la terre et du travail en oubliant celui qui donne la croissance et l’être.
Si on regarde les manifestations du 1 mai, il n’est pas étonnant que ceux qui portent ces prénoms de Jérémie, Jo, Josée, Jos, Josephine, Josemaria, Josiane ou Youssef, croient vraiment à ce dicton: « A la Saint Jérémie, tout est permis. »
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