Jeudi 14 juin 1864 en Allemagne, est né Alois Alzheimer, médecin neurologue et psychiatre qui a été le premier à décrire la maladie qui porte désormais son nom: Alzheimer.
A la fin de ses études médicales à Berlin, Tübingen et à Würzburg il a fait sa thèse sur les « Les glandes productrices du cérumen »(1887). En 1894, il se maria avec Cecille Simonette Geisnheimer(1860-1901) dont il eut 3 enfants.
Dans sa carrière de médecin, il s’intéressait particulièrement à la démence d’origine dégénérative ou vasculaire. Partant du cas d’une patiente Auguste D.dont il a fait l’autopsie du cerveau après la mort, Alois est parvenu à décrire la terrible maladie qui poussait la patiente à « accuser les soignants de vol, éviter tout contact social, donner des mêmes réponses à des questions différentes ou écrire des choses dans un désordre anormal ».
Cela apparait clairement dans son article de 1907 intitulé « Une maladie caractéristique grave du cortex cérébral ». Et sans nommer le nom de la patiente, elle la présente ainsi: « parmi les premiers symptômes de sa maladie, un fort sentiment de jalousie envers son mari. Elle montra très vite des signes de dégradation importante de la mémoire; elle était désorientée, elle déplaçait les objets n’importe où dans son appartement et les cachait. »
En 1912, Alzheimer est nommé directeur de la clinique psychiatrique de l’université Freidreich-Wilhelm de Breslau (aujourd’hui Wroclaw, en Pologne). Mais, durant un trajet à Breslau en août 1912, il tomba malade et développa une endocardite sub-aiguë3.
Petit à petit, sa santé se détériora et il décède le 15 décembre 1915(à l’âge de 51 ans) suite à cette affection dégénérative ainsi qu’à des complications rénales et cardiaques d’un rhumatisme articulaire aigu.
C’est le Professeur Emil Kraepelin(son collègue psychiatre) qui, après l’étude d’autres cas semblables à celui d’Auguste D. proposa d’appeler ce type de démence, « maladie d’Alzheimer », reconnaissant de la sorte les observations concises et les travaux du Docteur Alois Alzheimer.
En fêtant l’anniversaire de ses 154 ans, il est opportun de penser à tous ceux qui portent le poids de cette terrible maladie et à la détresse de toutes leurs familles réciproques.
Sources: medarus.org
By Protogène BUTERA