C’était le 6 mars 1957 quand le Gold Coast, colonie britanique, devint la République du Ghana. Après 61 ans d’indépendance, la population qui était de 5,8 millions a atteint les 29 millions(2017)dont 51% habitent en milieu urbain.

Guide du panafricanisme
Le premier pays d’Afrique noire à accéder à l’indépendance, le Ghana de Kwame Nkrumah est devenu le guide du panafricanisme. Avec ses 238 553 km² de superficie, le rêve de Nkrumah était de faire une politique africaine commune pour transformer ce continent en « Etats-Unis d’Afrique » afin d’avoir une voix forte et respectable.
Malgré les coups d’Etat militaires répétés qui l’ont secoué(1966-2000), le Ghana a développé ses infrastrucutres de base, surtout dans le domaine de la santé, du transport(routes) et de l’éducation. Cela lui valut d’être classé parmi les pays ayant un niveau moyen de développement humain(Medium human development)où il occupe la 139° place(2016).

Un long chemin à faire
Comme dans la plupart des pays africains, le Ghana reste encore dépendant des marchés instables des matières premières. Il a beau être producteur d’or, de cacao et de pétrole,le pouvoir d’achat de la population ne monte pas dans la même proportion. Quid de l’organisation des services publics et surtout du commerce qui peine à être efficiente?

Ce jour de son indépendance, méditons sur ce que disait le père de la nation ghanéenne:
« Il est clair que nous devons trouver une solution africaine à nos problèmes et qu’elle ne peut être trouvée que dans l’unité africaine.Divisés,nous sommes faibles;unie,l’Afrique pourra devenir pour de bon l’une des plus grandes forces de ce monde. »
Le temps est venu de passer du rêve à la réalité.
By Protogène BUTERA
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