Troisième dimanche: « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture »

La liturgie de ce troisième dimanche du temps ordinaire est l’occasion de méditer sur les attitudes dont nous ne comprenons plus le sens dans nos célébrations par rapport à nos cultures: lever les mains, s’incliner, se prosterner…comme gestes de la prière.

Cette méditation ne concerne pas seulement les attitudes mais aussi les situations que nous vivons. Ainsi, en entendant la Parole de Dieu ,il y a plusieurs raisons de pleurer: les divisions dans le Corps du Christ qu’est l’Église, le sentiment d’inutilité pour certains membres, le manque de respect ou d’honneur pour d’autres qui ne sont pas apparemment plus considérés ou considérables.

Par ailleurs, il y a des raisons d’être dans la joie en considérant les serviteurs de la Parole qui sont contents de la solidité des enseignements des apôtres qu’ils ont entendus sur Dieu et sur Jésus depuis le commencement. Une autre raison est cette déclaration même du prophète Néhémie: « Ne vous affligez pas,la joie du Seigneur est votre rempart. »

En soulignant la primauté des apôtres et des prophètes,saint Paul nous a montré (deuxième lecture) le rôle de ces personnes à faire participer tout le peuple à la célébration ou à la fête pour les bienfaits accordés par le Seigneur. Cette célébration n’est effective que dans la mesure où chaque membre vivant fait revivre le corps entier. Pour ce faire, « Ceux que Dieu a placés dans l’Église » ont le devoir de permettre à l’auditoire de « fixer les yeux sur Jésus ».

Or, Jésus vient de l’affirmer vivement:  » Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Voyons ce que nous faisons de la Parole de Dieu et ce qu’elle change en nous ou autour de nous. Peut-être que cette prière du Psaume pourra être notre guide qui nous sert de ligne de conduite durant cette semaine: « La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie; la charte du Seigneur est sûre qui rend sages les simples. « 

Puisse l’Esprit du Christ ressuscité donner aux baptisés la maitrise de ce qu’il est beau de dire afin d’entretenir l’unité, et la disposition nécessaire pour purifier le regard émerveillé et porteur d’une nouvelle vie.

Fructueuse méditation!

Voici la Parole de Dieu pour ce dimanche:


Lecture du livre de Néhémie
(Ne 8, 2-4a.5-6.8-10)

En ces jours-là,
    le prêtre Esdras apporta le livre de la Loi
en présence de l’assemblée,
composée des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre.
C’était le premier jour du septième mois.
    Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux,
fit la lecture dans le livre,
depuis le lever du jour jusqu’à midi,
en présence des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre :
tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
    Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois,
construite tout exprès.
    Esdras ouvrit le livre ;
tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée.
Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
    Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand,
et tout le peuple, levant les mains, répondit :
« Amen ! Amen ! »
Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur,
le visage contre terre.
    Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens,
et l’on pouvait comprendre.
    Néhémie le gouverneur,
Esdras qui était prêtre et scribe,
et les Lévites qui donnaient les explications,
dirent à tout le peuple :
« Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu !
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! »
Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
    Esdras leur dit encore :
« Allez, mangez des viandes savoureuses,
buvez des boissons aromatisées,
et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt.
Car ce jour est consacré à notre Dieu !
Ne vous affligez pas :
la joie du Seigneur est votre rempart ! »
    – Parole du Seigneur.

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
 (1 Co 12, 12-30)
Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres.
    Le pied aurait beau dire :
« Je ne suis pas la main,
donc je ne fais pas partie du corps »,
il fait cependant partie du corps.
    L’oreille aurait beau dire :
« Je ne suis pas l’œil,
donc je ne fais pas partie du corps »,
elle fait cependant partie du corps.
    Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux,
comment pourrait-on entendre ?
S’il n’y avait que les oreilles,
comment pourrait-on sentir les odeurs ?
    Mais, dans le corps,
Dieu a disposé les différents membres
comme il l’a voulu.
    S’il n’y avait en tout qu’un seul membre,
comment cela ferait-il un corps ?
    En fait, il y a plusieurs membres,
et un seul corps.
    L’œil ne peut pas dire à la main :
« Je n’ai pas besoin de toi » ;
la tête ne peut pas dire aux pieds :
« Je n’ai pas besoin de vous ».
    Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates
sont indispensables.
    Et celles qui passent pour moins honorables,
ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ;
celles qui sont moins décentes,
nous les traitons plus décemment ;
    pour celles qui sont décentes,
ce n’est pas nécessaire.
Mais en organisant le corps,
Dieu a accordé plus d’honneur
à ce qui en est dépourvu.
    Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps,
mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
    Si un seul membre souffre,
tous les membres partagent sa souffrance ;
si un membre est à l’honneur,
tous partagent sa joie.
    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.
    Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église,
il y a premièrement des apôtres,
deuxièmement des prophètes,
troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ;
ensuite, il y a les miracles,
puis les dons de guérison,
d’assistance, de gouvernement,
le don de parler diverses langues mystérieuses.
    Tout le monde évidemment n’est pas apôtre,
tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
    – Parole du Seigneur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc  

(Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21)


Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
    d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
    C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
    afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.
    En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
    Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
    On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
    annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.

    Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
    Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
    – Acclamons la Parole de Dieu.

AIR FRANCE en guerre contre AIR MADAGASCAR

Entre les deux compagnies, c’est la guerre des vols. Le 12 décembre 2018, Air France a réclamé 46 millions de dollars à Air Madagascar.Un test de maturité et de gestion est ainsi lancé à l’ancienne colonie. Alors que les relations sont bonnes entre Air Madagascar et Air Austral,le conflit est ouvert contre la Compagnie de Tutelle.

Pour Air France,la somme en question concerne les loyers impayés de 2 Airbus A 340. Air Madagascar a porté l’affaire devant le Tribunal de Commerce de Paris,alléguant qu’il n’a jamais utilisé ces 2 avions non seulement moins viables économiquement mais encore mis de côté par Air France au moment de la signature du contrat.

Les faits ne sont pas nouveaux

Ces deux appareils ont été vendus à Air Madagascar en 2011 pour une valeur de 50 millions de dollars mais Air France a conservé le droit de propriété dont le contrat s’achève en 2020.Quand,en avril 2018,Air Madagascar a voulu acquérir ces titres par anticipation,Air France a exigé 15 millions de dollars en plus de la vente-location.

Si l’audience du 13 février 2019 passe en faveur de Air France, les deux Airbus A 340 coûteront à la Compagnie malgache 115 de dollars. De quoi mettre fin à la concurrence et de laisser le champs libre à Air France. C’est la guerre aux armes inégales.Le plus fort pourra ne pas gagner?

Air Madagascar et le risque de la faillite

Le nouveau président y est attendu

Selon le site http://www.zinfos974.com,Air France s’enfiche totalement que le loyer soit si onéreux pour Air Madagascar qui risque de perdre les ailes et de rester cloué au sol.Le nouveau président, Andry Rajoelina y est attendu pour clarifier le sort de cette compagnie nationale.

Président élu du Madagascar(2019)

Elu le 8 janvier et investi le 18 janvier 2019,le nouveau chef d’État a juré de conduire le peuple malagasy à bon port… »le port de la réussite ». TGV, comme il se surnomme, aura du temps à perdre pour des avions?

By Protogène BUTERA

Dernier dimanche du temps de Noël: Baptême de notre Seigneur

Ce dernier dimanche du temps de Noël et de l’événement de l’Épiphanie, est consacré au baptême de notre Seigneur Jésus.Quelques questions se posent: Pourquoi Jésus reçoit le baptême « comme tout le peuple qui se faisait baptiser par Jean »? Si celui-ci proclamait « le baptême de conversion pour le pardon des péchés »(Mc 1,4),le baptême du Seigneur fait-il de Lui un pécheur qui a besoin de se convertir?

Essayons de comprendre un peu. Les lectures de ce dimanche nous éclairent. Se faire baptiser comme tout le peuple, c’est vraiment la réalisation du message de Saint Paul,dans la deuxième lecture: « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. » Ce baptême ne fait donc pas de Jésus un pécheur, car « il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple,un peuple ardent à faire le bien. »

Or, c’est après le baptême, quand Jésus priait, que l’Esprit Saint descendit sur Lui et que la voix de Dieu se fit entendre. D’où ces questions encore: comment les grâces de notre baptême sont-elles agissantes si on n’entend plus la voix de Dieu? Comment entendre cette voix si, après le baptême, il ne nous arrive que rarement de prier?

Par sa naissance,Jésus a revêtu l’être de notre humanité afin de nous faire voir l’identité de sa divinité. De même que par cette incarnation,il a pris chair et habité parmi nous,de même tout être de chair verra, par lui, le salut de Dieu,car le ciel s’ouvre par le baptême.

Baptême du Seigneur

Le fait que l’Esprit de Dieu descendit et reposa sur Jésus après le baptême,l’Église y voit le signe de l’accomplissement de ce rappel de Jean: « Lui vous baptisera dans l’Esprit et le feu ». Le défi est là:on peut penser que le baptême seul suffit pour être croyant ou chrétien. Ce serait un oubli ou une compréhension partielle de ce que saint Paul a déclaré à Tite(et à nous): « Par le bain du baptême,il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint »

Pour endiguer ce défi, l’Église, comme le messager qui porte la bonne nouvelle, elle élève la voix avec force dans le but de rappeler la force de la prière ainsi que le lien entre le baptême et la confirmation. Ainsi, ceux qui ont reçu seulement le baptême(ils sont de plus en plus nombreux), se tourneront vers celui dont « le bras rassemble les agneaux et les porte sur son cœur ». Le tour est fait: laisser le feu de l’Esprit enflammer leur cœurs.

Ce sera le moment d’augmenter d’ardeur dans leur service ou travail de femmes ou d’hommes pacifiques en qui Dieu trouve sa joie, car en recevant le corps de son Fils qui enlève les péchés du monde, chacun devient et vit dans ce monde et dans ce temps, comme une colombe.

Voici les lectures du jour:


Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 40, 1-5.9-11)

Consolez, consolez mon peuple,
– dit votre Dieu –parlez au cœur de Jérusalem.
Proclamez que son service est accompli,que son crime est expié,qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes.
Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé,toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !
   Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » Monte sur une haute montagne,  toi qui portes la bonne nouvelle à Sion.
Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda :
« Voici votre Dieu ! » Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout.
Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau :
son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.
   – Parole du Seigneur.


Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite
(Tt 2, 11-14 ; 3, 4-7)



Bien-aimé,  la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
    Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.
    Lorsque Dieu, notre Sauveur,
a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde.
Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint.
    Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.
 – Parole du Seigneur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc  (Lc 3, 15-16.21-22)


En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
    Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »
    Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
    L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe,
descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ;
en toi, je trouve ma joie. »
    – Acclamons la Parole de Dieu.

Wari uzi ibya ZIRUGURU? Abanyarwanda bazukaga ku wa kabili!

Ngo abantu bajya gupfa ntibazutse, byatewe n’ishyari. Abanyarwanda ba kera bari babizi. Reka tubyumbye muri iki gitekerezo cya ZIRUGURU:

Mbere na mbere, umuntu yarapfaga akarara mu mva rimwe, ku wa kabiri akazuka. Biratinda, umugabo azana abagore babiri. Baba aho, umwe aza gupfa, apfa asize umwana wari ku ibere. Umugore ngo amare gupfa, baramuhamba; ku munsi wa kabiri ku gasusuruko, uwapfuye arahamagara, ati « Nimunkureho igitaka, umwana wanjye ararira, nze muhe ibere. »

Mukeba we yari yazindutse ashyushya amazi, agira ngo nahamagara aze kuyamusukaho, apfe apfuye. Koko ngo yumve mukeba we ahamagaye ngo nimuze munkureho igitaka umwana ararira nze muhe ibere, yenda amazi yashyuhije, ayamusuka hejuru, ati, « Pfa, uwapfuye ntazuka! » Kuva uwo munsi, nta muntu wongeye gupfa ngo ahindukire azuke. Sinjye wahera, hahera Ziruguru.

Ngayo amaherezo y’ishyari. Birumvikana impamvu Yezu waje mu isi, akigira umuntu ngo atsinde urwango n’ishyari, yazutse ku munsi wa gatatu. Kandi abamwemera dutegereje izuka ry’abapfuye. Ese azaba ari ku munsi wa kangahe?

Source: Mgr Aloys Bigirumwami, Ibitekerezo, Nyundo 1972, p.98

By P.Protogène BUTERA

Ijambo ry’Imana ku munsi mukuru w’Ubunani

Ku itariki ya mbere Mutarama ni umunsi mukuru w’Ubunani(Bonne Année).Kiliziya idushishikariza kwibuka ko Imana ari Umubyeyi ugwa neza kandi wifuriza imigisha myinshi abo yabyaye. Ibyo bigaragara kandi bikumvikana ku buryo bunoze muri wa Mubyeyi watubyariye Yezu. Ni yo mpamvu kuri iyi tariki hizihizwa Mariya UMUBYEYI w’Imana.

Amasomo uko ari atatu ashimangira bidakuka ko turi abana b’Imana badakwiye kwiyambura umugisha tuyikomoraho biturutse ku mwiryane, amakimbirane n’imivumo. Bityo, isengesho ry’uyu munsi rikibanda ku gusaba amahoro. Kuri uyu munsi kandi dusabira abana bakiriwe mu miryango(enfants adoptifs), ngo bazabere isoko y’imigisha ababakiriye. Reka twumve icyo ayo masomo abivugaho:

Isomo rya mbere: Ibar 6,22-27Isomo rya kabiri:Gal 4,4-7Ivanjili: Lk 2,16-21
Uhoraho abwira Musa, ati « Dore ibyo uzabwira Aroni n’abahungu be.Abayisiraheli muzajya mubaha umugisha muvuga muti:’Uhoraho aguhe umugisha kandi akurinde!Uhoraho akurebane impuhwe kandi agusakazemo inema ze!
Uhoraho akwiteho kandi aguhe amahoro! Nguko uko bazambariza izina ryanjye ku Bayisiraheli,nanjye mbahe umugisha. »
Igihe cyagenwe kigeze,Imana yohereje Umwana wayo,avuka ku mugore,kandi avuka agengwa n’amategeko,kugira ngo acungure abari bakigengwa n’amategeko,maze duhabwe kuba abana Imana yihitiyemo.Kandi koko muri abana b’Imana, yo yohereje Roho w’Umwana wayo mu mitima yanyu ngo arangurure ijwi agira ati « Abba, Data ». Bityo rero ntukiri umugaragu,ahubwo uri umwana;kandi ubwo uri umwana,Imana iguha kuba umugenerwamurage.Nuko abashumba bagenda bihuta,basanga Mariya na Yozefu,n’uruhinja ruryamye mu kavure.Bamaze kureba bamenyesha hose ibyo bari babwiwe kuri uwo Mwana.Maze ababumvaga bose,batangazwa n’ibyo abashumba bavugaga. Mariya we yashyinguraga mu mutima we ibyabaye byose,akabizirikana. Nuko abashumba bataha bakuza Imana kandi bayisingiza,babitewe n’ibyo bari babonye kandi bumvise bihuje n’uko bari babwiwe.
Amasomo ya Liturijiya

Ngaho rero bwira umuturanyi wawe cyangwa uwo mubana uti » Uhoraho aguhe umugisha kandi akurinde ». Tubisubiremo rwose, uyu mwaka dutangiye ntimuzabe « abashumba » gusa, ahubwo buri wese azumve ko Imana imugeneye ibisumbijeho: »Ntukiri umugaragu, ahubwo uri umwana. »

Umwaka mushya w’amahoro n’ihirwe kuri mwese!

Padiri Protogène BUTERA

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