Ce quatrième dimanche de Pâques, nous voyons comment le Bon Pasteur conduit ses brebis à la vie éternelle. Pour y accéder et en prendre possession, il faut la foi car, dit-il, « celui qui croit, a la vie éternelle »(Jn 6,47).
Comment nous laisser conduire si nous ne croyons pas en celui qui nous guide ? Comment croire en Lui si nous le confondons encore avec d’autres ou quelqu’un d’autre ? Pour nous, il importe peu d’adorer le Dieu unique si on ne parvient pas à aimer le Seigneur Jésus qui nous met en relation avec son Père.
De par notre baptême, nous sommes comme cette foule nombreuse de toutes les nations qui se tiennent debout devant le Trône et s’apprêtent à écouter la voix du Seigneur. Devenus croyants, nous gardons ferme cette conviction que notre Dieu est plus grand que tout ; sa grandeur n’est pas là pour nous écraser mais pour nous réconforter avec mesure lors d’une grande épreuve.
En ce dimanche du Bon Pasteur et « Journée de prière pour les vocations », alors que parler des vocations (sacerdotales ou religieuses) semble un cri dans le désert(en quelques endroits ou pays), renouvelons notre appel à la mission d’évangélisation qui passe par la voie des encouragements mutuels afin de rendre effectives les grâces reçues. A l’exemple de Paul et Barnabé, sachons aussi dépasser les contradictions et les contestations de quelques-uns qui n’ont pas encore touché dans la main du Seigneur.
Pensons également à tous ceux que la flamme de la jalousie empêche de se joindre à l’assemblée des baptisés ou amène à accorder peu d’importance à la Parole du Seigneur. En même temps, rendons grâce pour ceux qui ont pu prendre leur place dans l’Église ainsi que ceux qui prennent soin du Sanctuaire afin que les disciples du Christ ne cessent d’être remplis de joie et d’Esprit Saint.
Concrètement, notre vocation à tous peut être la réponse à cet appel impératif du Psalmiste : « Acclamez le Seigneur terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse, venez à lui avec des chants de joie ! »A chacun de jouer en voyant s’ il fait partie de ceux qui le suivent réellement.

Avez-vous compris à quoi Dieu vous appelle?Je vous souhaite un très bon dimanche. Que la méditation personnelle des textes prévus par la Liturgie, vous aident à le réaffirmer ouvertement : « Oui, le Seigneur est bon ».
Père Protogène BUTERA
PREMIÈRE LECTURE: (Ac 13, 14.43-52) Lecture du livre des Actes des Apôtres En ces jours-là, Paul et Barnabé poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place. Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi,le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint. – Parole du Seigneur. | DEUXIÈME LECTURE (Ap 7, 9.14b-17) Lecture de l’Apocalypse de saint Jean Moi, Jean, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. L’un des Anciens me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » – Parole du Seigneur. | ÉVANGILE (Jn 10, 27-30) Évangile de Jésus Christ selon saint Jean En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » – Acclamons la Parole de Dieu. |
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