Quand on parle de Notre Dame de Paris, l’univers entier sait de quoi. En est-il de même pour Notre Dame d’Afrique? Je ne crois pas. Mais la préoccupation est la même dans l’ordre des ressemblances.
D’un côté, il y a le désir de faire connaître la capitale de ce grand pays, Fille aînée de l’Église qui a donné naissance à de nombreux pionniers dans l’œuvre missionnaire de l’évangélisation; de l’autre faire connaître tout un continent dont on ignore les valeurs et les pierres d’attente pour la foi.
Parler de Notre Dame d’Afrique, c’est reconnaitre les mérites des Pères Blancs et Soeurs Blanches, deux sociétés missionnaires fondées par le Cardinal Lavigerie(Français)afin de faire entrer profondément le Fils de Dieu sur ces terres par et sous la protection de Marie Immaculée, sa Mère et Reine de l’Afrique dont on a revêtu la couronne le 30 avril 1876.
Pour les Pères Blancs, la bénédiction de Notre Dame d’Afrique s’étend également à toute l’Afrique et à toutes celles et à tous ceux qui, bien qu’appartenant à une multitude de communautés, forment pourtant, tous ensemble, une seule et grande famille, remplissent la fonction qui leur est assignée et apportent leur part à l’œuvre commune en faveur de l’Afrique.

En cette date, nous pensons spécialement à l’Afrique du Nord qui a été la terre de base et de passage de la Bonne Nouvelle du Christ mais qui est actuellement le désert du christianisme.
Oui,à la fin de ce mois d’avril et au début de mai, faisons nôtre ce message adressé à la Vierge: « Notre Dame d’Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans » afin que le Ramadan soit source de tolérance pour l’Église et de sa renaissance dynamique de manière à rétablir la gloire de Celui qui donne la vie à toutes les nations.
By P.Protogène BUTERA
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