La tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe,porte-parole du président Pierre Nkurunziza du Burundi, a ravivé les tensions entre les deux pays voisins.C’était ce lundi 28 novembre 2016 vers 21h30.
Ce proche conseiller du président burundais rentrait de la réunion à la Présidence.Il a été blessé par les assaillants qui l’attendaient à l’entrée de chez lui,lourdement armés.Un de ses gardes du corps y a laissé la vie et un autre blessé.
Coup des criminels basés à Kigali!
Un caporal du nom de Jean-Claude Nduwimana, a été arrêté et a avoué d’exécuter ces assassinats en connivence avec certains réfugiés burundais se trouvant au Rwanda.Pierre Nkurikiye signale que c’est le troisième attentat manqué contre le conseiller Nyamitwe.
Selon ce commissaire,il s’agit d’un groupe de criminels basés à Kigali.En ciblant Willy Nyamitwe,ce serait une façon de lui faire payer ses déclarations du 26 octobre concernant le rôle du Rwanda dans le chaos qui règne au Burundi.
Le Rwanda,directement accusé
Le Rwanda continue d’être la véritable bête noire du pouvoir burundais qui l’accuse d’être à l’origine de tous ses maux.Dans ce sens,le porte-parole du ministère burundais de la Sécurité Publique,Pierre Nkurikiye, a accusé mardi le gouvernement rwandais « d’être derrière » les assassinats de hauts responsables burundais ces derniers temps.
Appels multiples à la retenue
Dans leur communiqué de presse du 29 novembre 2016,les États-Unis,par la voix de leur Ambassade à Bujumbura, appellent au calme et à la retenue pour que toutes les parties s’attèlent au dialogue inclusif.
Si l’Union Européenne(UE)a déclaré inadmissible cet attentat,elle a déploré cet indice de la persistance d’un climat de violence au Burundi et dit vouloir maintenir son soutien pour une solution politique qui restaurerait un climat vraiment apaisé.Et si cette solution politique était l’assassinat du Président Pierre Nkurunziza?
By P.B