Yoga ou yogathérapie,quel bénéfice pour la santé?

Le yoga qui est la faculté de diriger les activités du psychisme,attire tous les âges.Actuellement,ils sont nombreux à se mettre à ses pratiques.Peut-être pas pour des mêmes raisons…

Le yoga, une philosophie de vie favorisant la réalisation spirituelle

L’objectif primordial du yoga est de favoriser la réalisation spirituelle de l’individu et non pas de le soigner. Mais la maladie étant considérée comme un obstacle à l’évolution intérieure, il va s’y intéresser. Cette tradition millénaire a les outils physiques, physiologiques, voire psychologiques, pour soulager les « mal-aises » ou les « mal-a-dies » et retrouver un état « d’aise » ou de santé.

Favoriser la réalisation spirituelle de l’individu…

Par la pratique des asanas (postures), des pranayamas (respirations) ou par la méditation, le yoga propose de se côtoyer intérieurement et d’évoluer vers davantage de lucidité sur soi-même et ce, à plusieurs niveaux. Tout d’abord d’un point de vue physique, il nous invite à prendre conscience de notre posture ; d’un point de vue physiologique, de l’état de nos principaux organes ; et enfin, d’un point de vue psychologique, de notre attitude mentale par rapport à notre environnement ainsi que des émotions qui nous traversent.

L’idée est de pacifier l’ensemble, du plus grossier au plus subtil, en unifiant le mental, le souffle et le corps. « Le côté subtil du yoga intervient peu à peu à partir de la matière dense dont nous faisons partie. L’observation de notre corps et de nos réactions nous amène à faire un choix entre une attitude passée, souvent conventionnelle, et une nouvelle façon de voir les choses et d’agir. C’est ainsi que la conscience du Soi s’élève à partir de la matière pour aller vers la conscience du Soi détaché de la matière » explique Martine Fritte, yogathérapeute de l’Institut français de yoga (IFY), à Vallauris.

Le yoga est bien plus qu’une discipline corporelle, il est un art de vivre à part entière. D’ailleurs, dans les Yoga-sûtras de Patanjali (dont on situe l’origine entre le IVe siècle avant JC et le IVe siècle après), livre fondateur, seuls 3 d’entre eux sur 195 sont consacrés à l’aspect physique ! Malheureusement – ou peut-être heureusement ! -, la plupart des Occidentaux l’abordent ainsi. Ce fut mon cas. Le corps m’a permis d’y voir plus clair en pointant des maux plus profonds. Tout d’abord source de souffrance, la maladie m’a permis d’emprunter un chemin, source d’évolution.

Prise de conscience de l’outil mental et notion d’équilibre

Pour vivre en harmonie et en paix, le mental doit être un outil au service de l’Etre et non le contraire. Il ne doit pas être le maître à bord, mais un simple serviteur, comme on le trouve très bien énoncé dans le Yoga-sûtra I 2 (Yoga-sûtra de Patanjali, Miroir de soi) : « Le yoga est la faculté de diriger les activités du psychisme. » A partir du moment où j’ai été capable d’opérer cette distinction entre les principes de conscience et du mental, la voie du discernement s’est ouverte. Le point de référence, la conscience, est immuable, au-delà du temps et de l’espace, alors que le mental, lui, est fluctuant.

Le yoga est la faculté de diriger les activités du psychisme.

Le Yoga-sûtra amène à découvrir les 5 principes personnels (niyamas) : purification, contentement, discipline de vie, étude de soi par les textes sacrés et dévotion à l’Etre omniscient. Premier principe, réduire les toxines et favoriser la rectitude intellectuelle et morale. Le deuxième appelle au contentement. Grâce à un état de paix intérieure, je retiens le côté positif de ma vie. Le troisième est l’ascèse du juste milieu. Je veille à équilibrer les énergies pour éviter les excès préjudiciables à mon corps et à ma tête : nourriture, travail, activités physiques, loisirs, sommeil… Quatrième et avant-dernier principe, l’étude de soi par les textes sacrés. Enfin, la dévotion : en reconnaissant mes limites, je m’en remets à une force plus élevée, dans l’humilité la plus totale.

On voit aussi apparaître cette notion d’équilibre et de modération dans les cinq principes relationnels du yoga (yamas), qui sont par ordre d’importance : non violence, véracité, honnêteté, tempérance et non convoitise. Ces qualités sont requises dans la relation à l’autre et à soi-même. Ne pas faire souffrir autrui, avoir des relations harmonieuses, dire la vérité de manière agréable, ne pas gaspiller son énergie inutilement, respecter ce qui appartient à mon voisin, ne pas rechercher la possession de biens superflus… sont autant de principes à avoir pour mettre en place un cercle vertueux de pensées et d’actions.

Une pratique personnalisée et régulière visant à l’autonomie

« La prise du pouls, qui requiert des années d’apprentissage, est un outil précieux qui permet d’avoir une idée de ce qu’il se passe à l’intérieur d’une maison sans y rentrer : humide, sec, aéré, renfermé, chaud, froid… En fonction de ces renseignements, toutes les postures s’imposent d’elles-mêmes et la séance se dessine. La yogathérapie, qui a toujours existé dans la tradition du yoga, a pour but de favoriser le processus de guérison de l’individu ou de prévenir la maladie.

cfr:https://jack35.wordpress.com/2017/01/12/se-soigner-grace-a-la-yogatherapie-video/

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